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samedi 25 janvier 2014

30 ans du Mac: «Steve Jobs était pour moi un visionnaire»


TEMOIGNAGES – Des internautes réagissent 30 ans après le lancement du premier Macintosh…

Il y a trente ans, Apple «révolutionnait» l'informatique en lançant l'ordinateur Macintosh.


Un appareil qui allait ouvrir la voie à l'utilisation de l'ordinateur par le grand public, avec une interface totalement graphique et l’utilisation d’une souris.

Des internautes racontent leurs aventures au côté de la marque à la pomme…

 «Je ne les abandonnerai jamais» 

«Mon premier achat, c’était un ordinateur Apple II en 1989. Je l’utilisais pour concevoir des documents graphiques et gérer mes factures», précise Sylvain, 47 ans.

 Fidèle parmi les fidèles, l’internaute nous dresse la liste des nombreux ordinateurs qu’il a acquis pour lui et sa famille depuis son premier achat.

«J’ai eu un Macintosh Classic, un Classic Color, un Performa 400, un Cube G4, et quatre iMac. Je n'abandonnerai jamais Apple, sauf si l’entreprise ferme. Pourquoi se compliquer la vie alors que tout est plus simple avec eux?»

«Avec leurs produits, vous êtes rassurés. Ils vous apportent de la stabilité. Et cela n’a pas changé depuis que Steve n’est plus là. Leurs produits restent à la hauteur de la réputation de la marque», précise-t-il.

 «Steve Jobs était pour moi un visionnaire» 

Jumeau peut lui aussi être considéré comme un historique de la marque à la pomme. Son premier Mac, il l’a eu en 1983.

 «C’était un Apple 2C, que j’avais racheté à un ami pour 13.000 francs. C’était le seul modèle sur le marché qui permettait de faire des choses vraiment intéressantes et créatives. Je suis devenu addict, et j'ai par la suite racheté une autre Apple 2, puis un Mac SE, un Duodock 2400, un Powerbook G3 bronze et un MacBook blanc. Aujourd’hui, je vous écris d'un MacBookPro.»

 L’internaute confie être fasciné depuis toujours par la personnalité de Steve Jobs, le cofondateur d’Apple avec Steve Wozniak, Ronald Wayne.

 «Mes enfants m’ont offert sa biographie. J’ai appris de nombreuses choses sur lui. Il avait de ses qualités mais aussi de nombreux défauts. Pour moi, Steve Jobs était un visionnaire, avec un sens des affaires hors du commun.»

 «Apple est devenue trop snob» 

«La firme de Cupertino était une entreprise révolutionnaire à ses débuts, mais ce n’est plus le cas» regrette Hélène, une internaute nostalgique de son premier ordinateur, un Mac Plus.

 «Il avait un côté très fun. Lorsque je mettais un fichier à la corbeille, il y avait un monstre qui en sortait pour le manger. Et ce "coin-coin" à chaque fois que je faisais une bêtise... Aujourd’hui, Apple est devenue trop snob.»

 Un avis partagé par Annette, qui déplore ce petit manque de «folie» que possédait l'entreprise californienne à ses débuts.


lundi 9 septembre 2013

L’opération chirurgicale sans scalpel ni anesthésie: une invention israélienne !


Opérer un patient sans aucune incision ni anesthésie mais en utilisant tout simplement une mystérieuse machine… 

Cela semble sortir tout droit de Star Trek ! Et pourtant, cette technologie est actuellement commercialisée sous le nom d’ExAblate O.R. par la société israélienne Insightec, une start-up créée en janvier 1999.

Des ultra-sons à la place des scalpels

L’idée d’Insightec est audacieuse. Il s’agit d’utiliser des ultrasons pour détruire tumeurs et kystes sans qu’aucune incision ou anesthésie ne soit nécessaire. La destruction de ces grosseurs est suivie en temps réel grâce à des techniques d’imagerie médicale, ce qui permet au médecin de modifier les paramètres d’utilisation et d’adapter ainsi le traitement tout au long de l’intervention. 

Cette technologie a tout d’abord été appliquée au traitement des fïbroides utérins, une pathologie aux effets symptomatiques non négligeables et qui concerne environ un quart des femmes. 

Le traitement classique de ces fïbroides est l’hystérectomie, une procédure chirurgicale lourde. A l’heure actuelle, plus de 9.000 femmes ont pu éviter une telle opération grâce à cette technologie israélienne.

Deuxième étape : traiter les cancers

Mais Insightec ne s’est pas borné à de simples applications gynécologiques. La société a décidé de se tourner vers une utilisation en oncologie, avec comme premières cibles les tumeurs osseuses métastasiques. 

Les premiers essais ont été fructueux et l’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis a été obtenue en octobre 2012. Une étude devrait être lancée afin de comparer l’efficacité d’ExAblate O.R. par rapport au traitement classique.

Vers un traitement des maladies neuronales

L’entreprise israélienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle vise dorénavant les applications neurologiques, qui sont loin d’être évidentes. En effet, le cerveau est protégé par la boite crânienne et les ultrasons doivent pouvoir être focalisé en un point précis malgré la non-uniformité de cette boîte. En outre, toute la procédure doit pouvoir être guidée par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), une technique d’imagerie médicale fréquemment utilisée en neurosciences.

 Mais Insightec est parvenu à surmonter ces difficultés et sa nouvelle gamme, ExAblate Neuro, vient tout juste d’être autorisée en Europe. Pour l’instant, trois types de maladies neurologiques peuvent être ainsi traités :
 la maladie de Parkinson – une maladie neuro-dégénérative affectant le système nerveux central et responsable de troubles moteurs -, les tremblements ainsi que les douleurs neuropathiques. La société envisage également une application prochaine au traitement des tumeurs cérébrales.

Zimbabwe : une mère de 40 ans enceinte de son propre fils s’apprête à l’épouser !


Une mère de 40 ans est prête à épouser son propre fils. La femme et son fils prétendent s’aimer vraiment.

Et maintenant ils veulent conduire leur relation à un niveau supérieur en se mariant tout en sachant que la mère, Betty Mbereko est maintenant enceinte de six mois et attend un enfant de son fils qui sera son petit-enfant. 
Mbereko, 40 ans, est veuve depuis 12 ans et vit avec son fils de 23 ans Farai Mbereko.
Elle confirme qu’elle est enceinte de six mois et qu’elle a décidé qu’il est préférable d’épouser son fils parce qu’elle ne veut pas se marier avec les jeunes frères de son défunt mari dont elle la convoitise. 
Betty a sonné le tribunal des sages du village la semaine dernière quand elle a déclaré que l’affaire avec son fils avait commencé il y a plus de trois ans.
Elle a déclaré, qu’après avoir dépensé beaucoup d’argent pour envoyer Farai à l’école après la mort de son mari, elle a senti qu’elle avait le droit sur son argent qu’aucune autre femme. 
Le chef du village ,Nathan Muputirwa, en apprenant la nouvelle a déclaré ceci:
Nous ne pouvons pas permettre que cela arrive dans notre village, Mashura chaiwo aya, (Il s’agit en effet d’un mauvais présage). 
Dans le passé, ils devaient être tués, mais aujourd’hui nous ne pouvons pas le faire parce que nous avons peur de la police.

Il leur a ordonné de rompre immédiatement leur relation ou de quitter son village. Ils ont choisi cette dernière option et ont depuis quitté le village pour une destination inconnue.

Hicham est parti faire le djihad en Syrie : "C'est comme si cette personne-là n'était plus mon fils"


Son fils est parti mener le djihad en Syrie. Leila raconte la conversion rapide du jeune homme à l'islamisme et témoigne du "cauchemar" qu'elle vit au quotidien. 

Elle témoigne parce qu'elle veut éviter aux autres mères son calvaire. Leila ne dort plus depuis que son fils Hicham, 19 ans, a pris la route pour la Syrie afin d'y mener le djihad. Là où elle vit, à Vilvorde, en Belgique, elle est loin d'être la seule dans ce cas : trente garçons sont partis.

Leila, elle, ne comprend pas. Mère de quatre enfants, dans une famille parfaitement intégrée, elle n'aurait jamais pu imaginer un tel embrigadement. "La conversion de mon fils a commencé en avril quand il a commencé à prier, avant il ne priait même pas", explique-t-elle au micro de RTL. "Aller cinq fois par jour à la mosquée, ça, ça a été le grand changement."

À partir de là, il a suffi de quelques semaines. "On a fêté la fin du ramadan le 9 août", se souvient Leila. "Le mardi matin, quand j'ai vu qu'il n'était pas dans son lit, là j'ai su qu'il était parti

On a attendu 48 heures et on a contacté la police." Le surlendemain, Hicham envoie un premier message à sa famille, via Facebook. "On a dû insister et à la fin il nous a dit 'je suis en Syrie' et là le monde s'est écroulé", raconte Leila. "Mon fils jurait par dieu qu'il n'allait pas partir en Syrie,je ne le reconnais plus."

Leila a parlé deux fois à son fils depuis son départ

Elle lui parle par deux fois au téléphone. "La première fois, il m'a dit 'allô maman' avec un sourire, comme si de rien n'était", se rappelle-t-elle. "J'étais tellement fâchée. Je lui ai dit 'tu oses nous appeler avec le sourire jusqu'aux oreilles alors qu'on est tous par terre ici' et là je lui ai dit 'ne m'appelle plus jamais' et j'ai raccroché."

Hicham lui parle une seconde fois, grâce à l'intermédiaire de son frère. "Je lui ai parlé autrement, comme une mère parle à quelqu'un qui est parti faire la guerre", explique Leila. "Il m'a dit 'écoute maman, ne t'inquiète pas pour moi, je suis ici, je suis heureux'. Il m'a dit qu'il s'occupait un peu de la maintenance, donc il prépare à manger, qu'il n'avait pas encore reçu d’ordres de ses activités futures."

Sa mère tente de le convaincre de revenir. Hicham refuse. "Il m'a dit 'non maman, j'ai émigré, la démocratie c'est haram, c'est péché et je ne peux pas revenir, c'est à toi de changer'. 'Prie, lis beaucoup le Coran et c'est comme ça que tu vas guérir'", relate Leila. "C'est comme si cette personne-là n'était plus mon fils. Pour moi, il est devenu une machine qu'on a remontée et ils ne peuvent plus avoir de sentiment ni de compassion. Pour moi ils ont été lobotomisés."

Elle témoigne pour éviter d'autres départs


Elle se dit certaine qu'une organisation est derrière tout cela, avec des recruteurs. "Pour moi ce sont des manipulateurs d'une intelligence inouïe", estime Leila. En échec scolaire depuis plusieurs mois, Hicham a été approché dans un bar à chicha. "Je pense que ça a marché parce qu'il était fragile au départ et maintenant qu'il a trouvé quelqu'un qui s'intéresse à lui, qui le rend un peu comme un héros, je crois que pour lui, c'est la voie qu'il cherchait."

La mère de famille vit avec la culpabilité. "Je m'en veux parce que c'est comme s'il s'était sacrifié pour nous en disant je n'ai pas ma place, je vais la prendre ailleurs", affirme-t-elle. "Mon combat c'est de prévenir les gens. (...) Le radicalisme est très mauvais."

"Beaucoup de gens nous ont reproché d'aller voir la police. Même des parents dont les enfants sont partis en Syrie, en nous disant 'vous ne vous rendez pas compte, si jamais ils reviennent, ils vont être catalogués terroristes'", raconte Leila. "Je m'en fous, je veux revoir mon fils", balaye-t-elle. "Je veux que stoppe l'hémorragie de l'envoi de tous ces jeunes. Ils n'ont rien à faire en Syrie. Ce n'est pas notre combat. Pour nous, c'est un vrai cauchemar."

Comme Hicham, ils sont plus d'une centaine de Belges à être partis combattre en Syrie, 113 en France selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, plus de 600 à l'échelle européenne. Pour les services anti-terroristes, l'éventuel retour en Europe - au sein d'un groupe terroriste - est devenu un enjeu majeur.

Oubliée 23h dans la salle des coffres....



Une femme de 91 ans, Germaine, vient de rester enfermée 23h dans la salle des coffres de sa banque BNP-Paribas à Rennes, raconte Ouest-France

Le commissaire de police de permanence à Rennes, Pascal Serrand, a confirmé l'information au Figaro

La vieille dame s'était rendue samedi matin vers 11h30 dans son agence bancaire pour accéder à son coffre. Un employé lui a ouvert la salle avant de la laisser seule, comme le veut la procédure. 

Pour une raison qui reste à éclaircir, la nonagénaire s'est alors retrouvée enfermée dans la salle. En quittant la banque à 12h30, les employés ont oublié la présence de cette dame dans la salle des coffres. La banque ne devant ré-ouvrir que mardi...

Samedi soir, son fils, qui vit avec elle, inquiet de ne pas la voir rentrer, contacte la police. Un chien est envoyé sur la trace de la vieille dame, sans succès. 

La vieille dame n'a pas de portable et ne peut donc être ni appelée, ni localisée par ce biais. « Son fils se rappelait qu'elle avait prévu d'aller à la banque, mais il dormait encore quand elle a quitté le domicile et n'était pas sûr de lui», raconte le commissaire Serrand. 

« Après avoir fait le tour des points de chute où elle avait l'habitude de se rendre samedi – cimetière, églises, etc. -, nous avons contacté dimanche matin les sièges parisiens des deux banques dans lesquelles elle était susceptible de s'être rendue ».

23h dans le noir


Une équipe de sécurité dépêchée sur place décèle alors des gémissements en provenance de la salle des coffres de l'agence BNP-Paribas de la place Rallier-du-Baty de Rennes. Le directeur et des employés viennent ouvrir la porte de la salle. 

Il est 10h30 dimanche matin. « En dépit des 23h passées dans le noir, Germaine ne semblait pas touchée physiquement ou psychologiquement », précise le commissaire Serrand. « Elle est restée très polie et courtoise. » Les pompiers sur place ont tout de même emmené la dame à l'hôpital. A 13h, Germaine était sortie sans séquelles apparentes. 

Le parquet a ouvert une enquête pour tenter de comprendre comment Germaine a pu se trouver enfermée et oubliée par les employés avant de décider des éventuelles suites judiciaires à donner à l'improbable événement.



De la taule à la… Torah....


Il ressemble à un juif religieux typique. Mais ce que peu de gens savent c’est que la toute première yéchiva qu’il fréquenta se trouvait en prison...


Il ressemble à un juif religieux typique. Mais ce que peu de gens savent c’est que la toute première yéchiva qu’il fréquenta se trouvait en prison. Nous l’appellerons Shalom, qui signifie paix. 

Ce n’est pas son vrai nom, mais vu sa nature pacifique et l’œuvre à laquelle il se dévoue, ce pseudonyme lui convient parfaitement. Voici son histoire ; plusieurs détails biographiques ont été omis pour protéger son identité, et sa famille – qui, mis à part son épouse ne connaissent pas la véritable histoire qui conduisit Shalom à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui.

Quand il était adolescent, Shalom avait trempé dans la petite délinquance, mais en grandissant, il avait appris un métier et sa situation allait en s’améliorant. Un soir, il invita sa petite amie et son frère dans un bar pour boire quelques verres. De l’autre côté du bar, ses yeux croisèrent ceux d’un étranger ; l’autre type, qui avait lui aussi une bonne dose d’alcool dans le sang, lui fit un signe de la main comme pour dire, « Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? » Shalom renchérit par son propre signe de la main pour tenter de communiquer la réponse : « rien du tout ».

Shalom sortit le couteau qu’il portait dans sa poche, et quand son agresseur fondit de nouveau sur lui, Shalom le poignarda au cou.
Mais en quelques secondes, l’étranger approcha son visage à deux doigts du sien – encourageant Shalom à sortir du bar pour « traiter » l’affaire dehors. Malgré les supplications de sa petite amie et son frère – qui avaient vu ce type traîner en ville et savait qu’il n’était pas net – Shalom sortit du bar. 

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le type lui asséna un coup bas. Titubant, Shalom sortit le couteau qu’il portait dans sa poche, et quand son agresseur fondit de nouveau sur lui, Shalom le poignarda au cou. A ce moment précis, il entendit des sirènes – la police avait été alertée et s’approchait à toute allure du lieu de la bagarre. Shalom s’enfuit, la police à ses trousses, tandis que son assaillant baignait dans une mare de sang.

Shalom prit la poudre d’escampette. Il resta en fuite durant le mois suivant, esseulé et apeuré. Il pria à D.ieu que l’homme qu’il avait poignardé reste en vie. Quelques jours après l’incident, il lut dans le journal que l’homme avait succombé à ses blessures ; Shalom était recherché pour homicide. Malgré ses efforts pour rester en liberté, il fut bientôt appréhendé par la police. Et de toutes les calamités qui allaient s’abattre sur lui, aucune ne fut aussi traumatisante que l’instant où il apprit qu’il avait fauché une vie.

L’accusation de meurtre avec préméditation fut réduite à celle d’homicide involontaire ; Shalom plaida la légitime défense, mais le tribunal le reconnut coupable et le condamna à une peine de quatorze ans de prison. Cela semblait être une vie entière, une éternité.

En prison, il se mit à remettre en question ses valeurs, ses décision, sa vie, et c’est à ce stade qu’il rencontra un rabbin qui l’encouragea à prier.

Cet aumônier était membre d’une yéchiva unique en son genre, créée par Rabbin Its’hak David Grossman, Grand-Rabbin de Migdal Ha-Emek, et fondateur et président des Institutions Migdal Ohr. Après la guerre des six jours, Rabbin Grossman s’était installé à Migdal Ha-Emek dans l’espoir d’y glaner quelques « bonnes actions ». 

A son arrivée sur place, il partit à la rencontre des jeunes gens et les trouva dans les discothèques et les bars. Il ne tarda pas à apprendre que bon nombre d’entre eux avaient fait eux-mêmes de la prison ou avaient des proches qui y croupissaient actuellement. Rabbin Grossman était déterminé à faire quelque chose pour cette faction oubliée de la société, et il reçut l’autorisation d’intégrer à son emploi du temps hebdomadaire des visites dans les prisons. Il y trouva des détenus assoiffés d’instruction spirituelle. 

Convaincu que cette instruction pouvait contribuer à leur réhabilitation et combattre le récidivisme, il pria les autorités d’ouvrir une section religieuse dans la prison, où les incarcérés pourraient travailler sur leur croissance spirituelle, et espérons-le, sur leur réhabilitation.

Une nouvelle voie

Shalom se plongea corps et âme dans l’étude des textes juifs et les trouva fascinants et révolutionnaires ; il commença à trouver des réponses à ses questions. Il était maintenant un étudiant en yéchiva, dans une yéchiva unique en son genre. 

Le gardien, bien que n’étant pas lui-même religieux, prit conscience du pouvoir de la foi, et fit savoir que tout ce dont ces prisonniers auraient besoin pour poursuivre cette nouvelle voie serait pris en considération, et si possible fourni. Shalom fut rapidement rejoint par un autre détenu, un « prisonnier de carrière » qui purgeait sa troisième peine de dix ans pour vol et jouissait d’une certaine réputation parmi les prisonniers.

La première direction que Shalom reçut de son aumônier de prison fut de lire des psaumes avec conviction. Le Rabbin lui dit : « N’aie pas peur de demander à D.ieu de l’aide – lance-toi et demande l’impossible. » Alors, tard dans la nuit, Shalom alluma des cierges (ce qui était interdit en prison), et lut un livre saint. 

Les gardiens de prison qui virent ce qu’ils faisaient, reconnurent Shalom comme un prisonnier modèle et détournèrent le regard. Nuit après nuit, il lisait, priait et demandait à D.ieu l’impossible. Il priait pour la venue du Messie et la fin de la souffrance dans le monde, 

il priait pour ses codétenus, et il priait pour l’âme de l’homme qu’il avait tué – et il priait pour être libéré de prison. Il commença à étudier la Michna – terminant tous les six volumes – dans un effort d’élever l’âme de l’homme qui l’avait agressé, l’homme qu’il avait tué.

Son avocat déposa une requête de réduction de peine. Shalom fut conduit devant un juge qui s’entretint avec lui et réexamina son dossier. D’un simple trait de plume, neuf ans furent barrés à sa peine ; 14 ans furent réduits à cinq. Il était certain que ce miracle était dû au pouvoir de ses prières.
Shalom était un homme transformé.
Shalom fut bientôt convoqué à une réunion, une réunion à laquelle il ne s’attendait pas. La pièce était remplie de policiers, de travailleurs sociaux et de rabbins. On lui demanda s’il souhaiterait rejoindre un programme spécial – hors de la prison, où il pourrait étudier à plein temps dans une yéchiva, une yéchiva créée par le Rabbin Grossman. 

Il pourrait ainsi consacrer les années qui lui restaient à purger avant d’être admissible à une liberté conditionnelle à faire ce qu’il aimait plus que tout : étudier la Torah – comme un homme libre. Rabbin Grossman serait son gardien et assumerait la responsabilité que Shalom continue sur la bonne voie.

Shalom était un homme transformé. Au cours des années suivante à la yéchiva, il continua à grandir, et continua à bénéficier du programme visionnaire de Rabbin Grossman. 

Au mariage de l’un de ses camarades de la yéchiva, Shalom fut présenté à la demoiselle d’honneur, qu’il épousa quelques temps plus tard. Rabbin Grossman les aida financièrement à s’installer et Shalom et sa femme purent ainsi fonder un magnifique foyer et une magnifique famille.

Crois en moi

Beaucoup d’années se sont écoulées et Shalom est maintenant un membre proéminent de la société. Il passe le plus clair de son temps et son énergie à s’entretenir avec des jeunes gens – adolescents et jeunes adultes, les avertissant des embûches qui les guettent sur leur voie, du danger d’avoir des mauvaises fréquentations, d’agir sans réfléchir. 

Aucun d’entre eux ne sait comment il a acquis tant de sagesse, et une telle expérience en la matière.

Un jour, il n’y a pas si longtemps de cela, Shalom reçut un coup de fil ; Rabbin Grossman voulait le rencontrer. Un invité très prestigieux venait à Migdal Ohr – une juge de la Cour Suprême israélienne. Cette même femme était membre du tribunal qui avait condamné Shalom à 14 ans de prison. Quand on les présenta, la juge fut stupéfaite d’apprendre l’identité de Shalom. 

Ils réexaminèrent les détails de son cas ; Shalom expliqua qu’il avait agi en légitime défense. La juge confia que le procès n’avait pas été facile, mais elle était à l’aise avec sa décision. En fait, elle admit qu’en apprenant que sa peine avait été réduite, elle avait été plutôt contrariée avec le juge qui avait présidé cette audience.
« Le problème c’est que vous ne m’avez jamais cru ni cru en moi – ou en la possibilité que je puisse être réhabilité.
Shalom s’adressa à la juge d’une voix calme et posée. Et avec tout le poids des années qui s’étaient écoulées et de la sagesse qu’il avait acquise, il déclara : « Le problème c’est que vous ne m’avez jamais cru ni cru en moi – ou en la possibilité que je puisse être réhabilité. Rabbin Grossman, lui, a cru en moi, et grâce à lui, moi – et beaucoup d’autres personnes, avons été réhabilités. 

Je ne peux que vous remercier pour avoir orchestré ma rencontre avec le Rabbin Grossman et ses émissaires ; je ne peux pas imaginer la tournure qu’aurait prise ma vie si cette rencontre ne s’était pas produite. Merci. »
A l’approche de Yom Kippour, nous devons savoir que chacun d’entre nous a le pouvoir d’être réhabilité. Pour la plupart, nous ne traînons pas un bagage aussi lourd que celui de Shalom, mais chacun à son échelle, nous faisons face à des défis uniques. 
Nous ne devons jamais perdre notre confiance en nous-mêmes ni en notre capacité à évoluer.
Postscript : Shalom dirige aujourd’hui une société privée dans l’industrie des services.
Rabbin Its’hak Grossman a reçu le prix d’Israël, la plus prestigieuse distinction décernée aux citoyens d’Israël pour avoir consacré toute son existence aux pauvres et aux défavorisés ; ainsi que pour l’institution qu’il a créée – Migdal Ohr (http://www.migdalohrusa.org/).

Le seul pays qui aide ET soigne les syriens sans faire du bruit, c’est Israël mais chut, ne le répétez pas…


Le nombre de civils syriens blessés et soignés en Israël augmente chaque jour. 

Au cours des derniers jours, une dizaine de civils sont arrivés discrètement dans les hôpitaux israéliens proche de la frontière de la Syrie pour rejoindre leurs compatriotes qui y sont déjà soignés.  Israël, qui partage une frontière avec la Syrie au niveau du plateau du Golan, accueille généreusement les victimes syriennes.

La majorité des syriens accueillis en Israël sont traités au Centre médical Ziv à Safed ou au Centre médical de Galilée occidentale à Nahariya. Certains ont également été transportés à l’hôpital Poriya près de Tibériade.

Le Dr Yaakov Ferbstein, directeur de l’hôpital de Poriya, assure que les patients syriens sous sa responsabilité reçoivent exactement le même traitement que les autres.

“Cet hôpital ne fait aucune distinction quant à l’identité et l’origine des blessés. Nous donnons les meilleurs soins possibles à tous les patients blessés”, a-t-il déclaré à Aroutz 10.

Ici les médecins sont Druzes, Musulmans, Chrétiens ou Juifs.

Au nord-est d’Israël, au cinquième étage de l’hôpital de Safed, dans une chambre de taille modeste avec vue sur le lac de Tibériade, une mère syrienne et sa fille de 8 ans ont accepté de témoigner.

« J’espérais venir en Israël », explique en arabe la femme, dont les propos sont traduits par une infirmière chrétienne qui travaille dans la même salle.

La famille est originaire de la région de Deraa, dans le sud-ouest de la Syrie.

« Nous étions chez nous et essayions de nous mettre à l’abri du bombardement, raconte la mère. Plusieurs personnes sont mortes ; d’autres, comme nous, ont été blessées. Je ne sais pas comment je suis arrivée ici. » 

Pendant que la mère et sa fille déjeunent un jeune homme syrien, lui aussi, débarque d’une ambulance militaire. Sa jambe est cassée à plusieurs endroits. Il raconte qu’on lui a tiré dans le ventre il y a quelques mois. Il se met à gémir de douleur lorsqu’on le transfère en salle de réanimation, où les docteurs lui parlent en arabe.
L’arabe est l’une des langues de travail de l’hôpital de Safed, en plus de l’hébreu. Ici, dans les hôpitaux israéliens toutes les indications et les affiches sont en arabe, car c’est une langue officielle ici. (Rien de tout cela n’était vrai pour les noirs sous l’apartheid en Afrique du Sud de Desmond Tutu).

Ces six derniers mois, dans une relative indifférence arabe , prés de 600 Syriens ont été hospitalisée en Israël. De nombreux autres ont été soignés dans un hôpital de campagne militaire dont l’emplacement est tenu secret, mais qui se trouve près de la frontière israélo-syrienne. Ces blessés ont été renvoyés en Syrie.

L’identité des syriens traités sans l’État Hébreu est toutefois tenue secrète car ils risqueraient de subir des représailles à leur retour dans leur pays où leur famille pourraient être inquiétées. Israël et la Syrie sont officiellement en état de guerre puis qu’aucun accord de paix n’a jamais été signé entre eux.

Depuis le mois de février 2013, plus de 600 civils syriens ont été admis dans des hôpitaux israéliens pour recevoir des soins. Beaucoup de cas moins graves ont également été traités par les équipes médicales israéliennes dans un hôpital de campagne de Tsahal installé sur le plateau du Golan.

Les autorités israéliennes assurent qu’elles offriraient des soins dans le cadre d’une aide humanitaire, tout en s’efforçant de rester en dehors de la guerre civile syrienne, qui a fait d’ores et déjà plus de 110.000 morts depuis mars 2011.

Pour une fois, la géographie semble être plus importante que les frontières politiques : les syriens des deux camp viennent se faire soigner jusqu’en Israël, dans des chambres les unes à côté des autres.

Le seul pays qui aide ET soigne les syriens sans faire du bruit, c’est Israël mais chut, ne le répétez pas…

Sans blague !? Ils ne craignent plus les “sionistes” !?

Souhail Ftouh

Ces hôtels qui jouent la carte de l'insolite....


Marre des hébergements qui se ressemblent tous ! Au stade de projet ou bien réels, découvrez des hôtels pas comme les autres qui vous feront peut-être changer le programme de vos prochaines escapades.







http://www.lefigaro.fr/immobilier/2013/09/07/05002-20130907ARTFIG00282-ces-hotels-qui-jouent-la-carte-de-l-insolite.php?m_i=iHliT3tPheW28DR6GM8WERQq9b%2BmypwluanO2lVxHKfhB%2B0Oa

Les menaces de l'Iran....

MEMRI Middle East Media Research Institute
Dépêche spéciale n° 5429


Iran : Si la Syrie est attaquée, elle frappera les États-Unis, l´Arabie saoudite, la Jordanie, la Turquie, Israël, et les intérêts européens ; Israël sera détruit..

Réagissant à l´éventualité d´une frappe militaire américaine contre la Syrie, suite aux divulgations sur l’utilisation par le président Bachar el-Assad d’armes chimiques contre ses propres citoyens, l´Iran a proféré une série de menaces contre les pays arabes de la région, Israël et l´Occident, dans l’intention d’éviter une attaque contre son allié syrien et de veiller à ce qu’Assad reste au pouvoir. 
[1]

S´il est vrai que la promesse de représailles du président Assad, dans l´éventualité d´une attaque, manquait d’emphase, et que la réaction du Hezbollah fut quasi-inexistante 
[2]la plupart des déclarations des responsables iraniens sur la question incluaient des menaces de réactions syriennes susceptibles d´embraser toute la région. Seules quelques-unes de ces menaces font directement allusion à des représailles iraniennes – et furent émises avant même les déclarations du Guide suprême iranien Ali Khamenei du 28 août (voir ci-dessous) [3].

Il semble que, comme par le passé, les promesses iraniennes de conflagration régionale aient pour seul objectif d’intimider, et leur mise à exécution reste peu probable.

Ci-dessous des extraits de quelques-unes des menaces iraniennes.


Le Guide suprême iranien Khamenei : une attaque contre la Syrie sera un désastre pour la région


Le
 28 août 2013, le Guide suprême iranien Ali Khamenei déclarait qu´une attaque américaine contre la Syrie serait « un désastre pour la région », ajoutant qu’avec une telle offensive, les Etats-Unis non seulement embraseraient l´ensemble de la région, mais seraient eux-mêmes affectés : « Toute ingérence ou belligérance [en Syrie] nuira sans aucun doute à ceux qui attisent les flammes. Dans le cas d’une intervention, les Américains seront sans conteste affectés, comme ils le furent en Irak et en Afghanistan. Une intervention des puissances extérieures à la région ne fera qu’attiser les flammes [de la guerre] et exacerber la haine des nations envers [ces puissances]. Un tel bellicisme est comme une étincelle dans un dépôt de poudre à canon, et ses dimensions et conséquences ne peuvent être évaluées ». 
[4]

Le commandant du CGRI Jafari : La Syrie sera un second Vietnam pour les Etats-Unis, Israël sera détruit

Dans une interview parue le 28 août 2013 sur le site Tasnim, le commandant du Corps des Gardes Révolutionnaires iraniens (CGRI) Mohammed Ali Jafari menace : « Les Américains ont connu une expérience beaucoup plus amère en Afghanistan et en Irak. S’ils déclenchent une attaque militaire contre la Syrie, la chaîne de leur défaite sera complète, et ils connaîtront leur défaite historique la plus honteuse de toutes ; en outre, la Syrie deviendra un abattoir et une arène de guerre beaucoup plus dangereuse que le Vietnam. En fait, la Syrie deviendra un second Vietnam pour les Etats-Unis.

« Les sionistes doivent savoir qu´une attaque militaire américaine contre la Syrie ne sauvera pas [leur] régime des griffes de la résistance, mais entraînera la destruction imminente d´Israël... Certains gouvernements de la région et régimes réactionnaires arabes qui soutiennent l´attaque militaire contre la Syrie doivent également savoir que les flammes [allumées par] ce bellicisme ne se limiteront pas à la Syrie, mais se propageront à tous ceux qui ont déclenché et soutenu la guerre [résultant de l´attaque] ». 
[5]

Le chef d’état-major adjoint de l’armée iranienne Massoud Jazayeri : Franchir la ligne rouge de la Syrie aura des conséquences désastreuses pour la Maison Blanche

Le chef d’état-major adjoint iranien Massoud Jazayeri a déclaré : « Tout ceux qui collaborent avec les États-Unis et le régime sioniste dans la guerre terroriste contre la Syrie rencontreront des problèmes, et ceux qui attisent ces flammes ne seront pas épargnés par la vengeance des nations... Les États-Unis savent où se trouvent les lignes rouges sur le front syrien, et tout franchissement de cette ligne rouge aura des conséquences désastreuses pour la Maison Blanche.  » 
[6]

En une autre occasion, Jazayeri a affirmé : « Dans le cas d´une opération militaire [menée par] un front anti-syrien, le peuple syrien résistera, et le résultat de sa résistance sera la victoire... et, avec l´aide de Dieu, les flammes de cette guerre mettront le feu aux sionistes ». 
[7]

Le commandant des Brigades Qods, Qassem Suleimani, aux troupes américaines : Quand vous irez en Syrie, n’oubliez pas d´emporter des cercueils

Le 29 août 2013, le commandant des Brigades Qods Qassem Suleimani a publié un message aux forces américaines dans lequel il déclarait : « Tout parachutiste qui doit sauter d´un avion, tout tireur qui doit débarquer d´un navire de guerre, et tout combattant de commando qui doit monter dans un véhicule blindé doit penser à emporter son propre cercueil. La Syrie est la ligne rouge de la révolution islamique ; c´est le lieu [d’où] que nous nous élevons vers le paradis, et c’est votre cimetière. » 
[8]

Le chef d´état-major iranien Hassan Firouzabadi : une opération contre la Syrie mettra le feu aux sionistes

Le chef d´état-major iranien Hassan Firouzabadi a déclaré le 28 août 2013 : « Toute opération militaire contre la Syrie mettra le feu aux sionistes... Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le reste de leurs alliés seront affectés par une démonstration de puissance militaire dans la région et en Syrie... Le résultat de la résistance de la nation syrienne dans toute autre guerre sera la victoire... » 
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Hosseini, porte-parole du comité du Majlis pour la sécurité nationale et la politique étrangère : "Si les Etats-Unis envoient un missile en Syrie, ils recevront leurs représailles à Tel-Aviv"

Hosseini, porte-parole du comité du Majlis pour la sécurité nationale et la politique étrangère


Le porte-parole du Majlis, Larijani : La guerre en Syrie s’étendra aux autres pays de la région

Le porte-parole du Majlis, Ali Larijani, a déclaré : « Le résultat de l´action hasardeuse et imprudente sera une conflagration qui saisira à la gorge les pays innocents de la région... Vous pouvez commencer l´opération contre la Syrie, mais vous ne serez pas ceux qui la termineront. Craignez pour votre progéniture sioniste illégitime dans la région. » 
[10]

Un éditorial de Kayhan : « La Syrie aura la main haute dans une guerre potentielle... En tant qu’un des membres dominants de l´axe de la résistance, la Syrie ne doit pas manquer cette occasion historique »

Dans éditorial du 29 août 2013, le quotidien Kayhan, proche du Guide suprême Ali Khamenei, énumère les objectifs d´une éventuelle contre-attaque syrienne : les installations pétrolières et les intérêts stratégiques de pays comme l´Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar, la Turquie et Israël, ainsi que les installations et intérêts américains et européens - qui seront frappés par un arsenal massif de missiles syriens, dont les missiles russes Yakhont.

Selon l’éditorial, « une guerre potentielle engagera les Etats-Unis et plusieurs pays européens et régionaux, qui seront donc... perçus comme des pays belligérants, ou comme des pays prenant part à la guerre. Par conséquent, conformément à l´article 51 du chapitre VII de la Charte des Nations unies, il y aura une attaque militaire syrienne sur les centres et installations militaires, économiques et autres de ces pays qui mettent leurs capacités militaires à la disposition de l´offensive contre la Syrie et jouent un rôle [dans cette offensive]...

« L´Arabie saoudite, la Turquie, la Jordanie et le Qatar ont officiellement annoncé leur participation à la coalition militaire contre la Syrie. Par conséquent, leurs centres stratégiques et militaires peuvent être inclus dans la liste des cibles d´une attaque militaire syrienne, si l´attaque a lieu.

« De toute évidence, le régime qui occupe Jérusalem, qui est la base militaire américaine dans la région, aura une place privilégiée dans ce choix [de cibles]. Le gouvernement syrien a déjà annoncé qu´il destine ses missiles de longue et courte portée [à Israël], et qu´ils causeront beaucoup de dégâts quand ils exploseront. La centrale nucléaire de Dimona, et Tel-Aviv, ainsi que certains aéroports et autres centres stratégiques du régime qui occupe Jérusalem, font partie des cibles pressenties des frappes des missiles syriens.

« Conformément à l´article 51 [du chapitre VII] de la Charte des Nations unies, le quartiers généraux et les installations militaires, les camps militaires, les aéroports et d´autres [installations] stratégiques de certains pays qui sont les partenaires régionaux des États-Unis dans une guerre potentielle peuvent et doivent être attaqués. Dans ce cadre, une attaque contre les installations pétrolières syriennes, les ports et les pétroliers du golfe Persique sera d´une importance sans cesse croissante et aura un effet paralysant... Au regard des capacités militaires syriennes, en particulier en ce qui concerne les missiles, et de la proximité des cibles, qui sont dans le champ de la Syrie, [l´attaque] est très possible.

« La Syrie peut également prendre pour cibles des navires de guerre américains et britanniques en Méditerranée avec ses missiles supersoniques longue portée Yakhont. Le Hezbollah au Liban possède des missiles similaires, avec lesquels il a détruit le navire de guerre israélien Saar en Méditerranée pendant la guerre du Liban en 2006. Ceux-ci et d´autres missiles balistiques, dont la Syrie possède un grand [arsenal], peuvent également être lancés vers des [cibles] stratégiques, dans les pays qui agissent au nom des États-Unis dans la région et qui ont rejoint la coalition [formée dans l’objectif d’une] attaque contre la Syrie. La Syrie n´a pas besoin d´autorisation pour utiliser l´espace aérien du pays situé entre elle et l´Arabie saoudite [la Jordanie la possible coalition militaire contre la Syrie, et la Syrie pourrait également attaquer ses centres stratégiques...

« Si la guerre éclate, les Etats-Unis opteront à coup sûr pour les [missiles] à longue portée. Par conséquent, la Syrie sera contrainte d´attaquer les navires de guerre américains et d´autres intérêts américains et britanniques dans la région, ainsi que les installations et centres militaires, économiques et stratégiques des pays de la région qui participent à la coalition. Cela peut signifier que la Syrie aura la main haute dans une guerre potentielle... En tant qu´un des membres dominants de l´axe de la résistance, la Syrie ne doit pas manquer cette occasion historique. » 
[11]

Kayhan : « Des milliers de missiles atterriront chaque jour dans les territoires occupés ainsi que sur les installations stratégiques [israéliennes] »


Le 28 août, la veille de la publication de son éditorial, Kayhan promettait qu´Israël et les autres alliés américains dans la région, à savoir l´Arabie saoudite, la Jordanie, la Turquie et le Qatar, seraient pris pour cibles dans une contre-attaque : « Il est très probable que tous ces hauts cris [ne] soient qu’une guerre psychologique visant à soutirer des concessions à la Syrie lors la conférence de Genève à venir... Si les États-Unis peuvent déclencher la guerre [contre la Syrie], son dénouement ne sera pas déterminé par [les Etats-Unis] ou par leurs alliés...

« Israël est le talon d´Achille des Etats-Unis et de ses alliés européens. Nul doute que dès l´instant où une offensive contre la Syrie débutera, des milliers de missiles atterriront chaque jour sur les territoires occupées et sur les installations stratégiques [israéliennes]…

« Le monde islamique en a assez de la propagande belliciste des Etats-Unis, d’Israël et de certains pays arabes, et il compte les minutes qui le séparent d´une confrontation directe avec les sionistes... Une offensive contre la Syrie donnerait aux nations musulmanes encerclant Israël une occasion en or.

« L’Arabie saoudite, la Jordanie, la Turquie et d´autres pays ont officiellement annoncé leur participation à une opération militaire contre la Syrie, et si une guerre éclate, ils seront évidemment les cibles d´une contre-attaque syrienne, puisqu’ils seront des Etats hostiles. Etant donné que ces pays ont connu, ces dernières années, un soulèvement populaire ancré dans l´éveil islamique, leur éventuelle implication dans la guerre servira certainement à leurs populations de terrain fertile pour destituer leurs gouvernements, qui travaillent pour le compte [des Etats-Unis]. Au Qatar, qui ressemble plus à un centre commercial [qu’à un Etat], la situation est sans doute encore plus changeante... Tous les signes indiquent que l’heure H est proche... » 
[12]


Notes :

[1] Selon le quotidien libanais Al-Safir, proche du régime syrien, l´Iran considère Damas comme le « jumeau » de Téhéran, et une guerre contre la Syrie est une guerre contre l´Iran. Selon une source proche de hauts responsables iraniens, Téhéran a informé la Russie et la Chine qu´elle avait l´intention de se tenir aux côtés de la Syrie « jusqu’à son dernier souffle » et qu’elle ne l’abandonnera pas. Al-Safir affirme qu’au moment où une attaque sur la Syrie s’est révélée possible, les plans iraniens prévus face à un tel scénario ont été déposés sur le bureau de Khamenei. L´Iran a l’intention de transmettre aux États-Unis et à l´Occident le message qu´une telle échappée, quelle que soit sa portée, se terminera dans un bourbier pour tous ceux participant à l´offensive, et qu’après l´attaque, le monde ne sera plus jamais le même. Al-Safir(Liban), le 28 août 2013.

[2] Le député Hezbollah Walid Sakariya estime que si l´attaque occidentale restait limitée et ne visait pas à renverser le régime d´Assad, le Hezbollah n’interviendrait pas pour en faire un conflit régional. Cependant, poursuit-il, si les Etats-Unis visaient à faire tomber Assad, à assiéger la résistance et à porter un coup sérieux à l´Iran et la Syrie, le front israélien serait ouvert. Al-Mustaqbal (Liban), 29 août 2013. Le quotidien libanais Al-Nahar, proche des Forces du 14 mars, rapporte, citant des sources proches de faiseurs d’opinion du Hezbollah, que le Hezbollah poursuit sa politique : il ne dévoile pas ses cartes et ne révèle pas quelle sera sa réaction en cas d´offensive contre la Syrie. Al-Nahar (Liban), 29 août 2013.

[3] Le 24 août 2013, le président le la Commission de la sécurité nationale du Majlis, Ala Al-Din Boroujerdi, a déclaré : « Les alliés régionaux de la Syrie ne resteront pas les bras croisés face à une offensive potentielle [sur la Syrie] ». Press TV (Iran), 24 août 2013. Le lendemain, le 25 août, lors d´une visite au détroit d´Ormuz, le commandant du CGRI Ali Jafari a affirmé : « Nos actions dépendent des positions et des mesures de l´ennemi. Jusqu´ici, nous n´avons été attaqués par aucun Etat, mais si les mesures de l´ennemi, qu’elles soient directes ou indirectes, se transformaient en menaces, nous considérerons que nous défendre est notre droit indéniable... Le rôle du régime sioniste dans les événements sanglants de la région se clarifie de plus en plus et de jour en jour, mais le résultat final ne bénéficiera sûrement pas à ce régime [sioniste]... » Fars (Iran), 25 août 2013.

[4] Leader.ir, 28 août 2013.[5] Tasnim ( Iran ), 28 août 2013.[6] Fars ( Iran ), 25 août 2013.[7] ILNA ( Iran ), 28 août 2013.[8] Afsaran.ir, 29 août 2013.[9] ISNA ( Iran ), 28 août 2013.[10] Fars ( Iran ), 28 août 2013.[11] Kayhan ( Iran ), 29 août 2013.[12] Kayhan ( Iran ), 28 août 2013.

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