dimanche 27 octobre 2013

BMW, Mercedes, Jaguar, Audi: des routières «quatre saisons»


Toutes les grandes berlines du marché se sont converties à la transmission intégrale.

La transmission intégrale ne date pas d'hier, mais on doit à Audi de lui avoir offert une véritable rampe de lancement, il y a trente-trois ans, avec le coupé Quattro. Depuis, cette technologie, qui recule les limites d'adhérence et améliore la sécurité de l'automobiliste, a tissé sa toile. 
Et aujourd'hui, plus aucun constructeur aspirant à jouer un rôle majeur sur l'échiquier mondial ne peut se dispenser du service des quatre roues motrices. Au nord de l'Europe, en Amérique du Nord et dans certaines régions de la Chine mais aussi plus généralement pour rejoindre une station de sport d'hiver, l'absence de ce dispositif peut constituer un handicap.
Si l'on a pu croire un moment que les aides à la conduite de type antipatinage ou ESP constitueraient un recours suffisant pour sortir une grande berline d'un mauvais pas, la hausse des puissances et des performances a rendu inéluctable le recours à la transmission intégrale. 
Sur des chaussées à faible adhérence, sans son renfort, les limites sont vite atteintes. Cela se traduit par un tout droit et une perte de pouvoir directionnel au volant d'une traction avant ou un travers avec une propulsion. La transmission intégrale, surveillée par la fée électronique, évite ces déséquilibres. Ses réactions de l'ordre du millième de seconde préviennent toute amorce de patinage en répartissant le couple du véhicule sur les quatre roues. 
Au bénéfice de l'efficacité, le taux de transfert varie d'un système à l'autre.
Le segment de la grande routière concentre l'offre la plus généreuse. Sur les traces d'Audi avec l'A6 Quattro, BMW etMercedes, les éternels concurrents, proposent, depuis quelques années, respectivement des déclinaisons Série 5 XDrive et Classe E 4Matic.

Enrichissement technologique

Ces deux dernières berlines ont bénéficié récemment d'un programme de remise à jour passant par un enrichissement de l'arsenal technologique, une refonte de la gamme des motorisations et des retouches esthétiques qui ont eu pour mission d'abaisser le coefficient de traînée aérodynamique. Dans le même temps, ces deux constructeurs ont même pris l'avantage sur la marque aux anneaux en termes de nombre de variantes. 
Avec sept versions 4 roues motrices, BMW et Mercedes se partagent la première place mais le bavarois pousse le privilège à proposer cinq motorisations diesels, de 184 à 381 ch, contre deux à la firme étoilée.
Pour rivaliser avec les routières germaniques, la Jaguar XF, la Lancia Thema et la nouvelle MaseratiGhibli ont succombé aux sirènes de cet inestimable viatique. S‘ils préservent la mobilité de déplacement quelles que soient les conditions météo, ces modèles ne sont associés qu'à une motorisation à essence.
Reste que cette transmission ne présente pas que des avantages. Outre l'augmentation du poids, elle génère une surconsommation, une hausse des émissions de CO2 et du tarif. Son surcoût varie de 2800 à près de 5000 euros selon les modèles. Enfin, la transmission intégrale n'est pas une assurance tous risques et si vous évoluez sur la neige, il faudra recourir à un équipement pneumatique approprié.
Lancia Thema 3.6 V6 -54.300 €, CO2: 229 g/km
Disponible uniquement sur commande spéciale, la version européenne de la Chrysler 300 C est la plus imposante de la sélection (5,07 m). Avec son V6 3,6 l de 286 ch associé à la boîte automatique à 8 rapports, la Thema distille un certain agrément de conduite, au prix d'un poids élevé. Son principal atout réside dans un équipement de standing pléthorique.
Jaguar XF V6 - 65.900 €, CO2: 229 g/km
Associée uniquement au V6 essence à compresseur de 340 ch, l'anglaise est l'une des plus attachantes. Ligne, finition, ambiance intérieure: la distinguée XF sort du carcan allemand. Puissant et musical, le V6 est magnifié par l'excellente boîte auto 8 vitesses. Le couple confortable de 450 Nm, dont 90 % sont disponibles dès 2 000 tr/min, participe à l'impression de sérénité.
BMW Série 5 - de 48.200 à 88.000 €, CO2: de 129 à 188 g/km
Alors que sa ligne a été discrètement retouchée, la berline bavaroise vient de voir sa gamme entièrement remodelée. Les moteurs répondent désormais à la norme Euro 6 et les 4 roues motrices équipent maintenantla 520d (184 ch). La Série 5 en profite pour adopter les dernières technologies mises au point, notamment la conduite automatisée dans le trafic.
Audi A6 - de 48.720 à 63.810 €, CO2: de 149 à 190 g/km
Injection directe et turbocompresseur de rigueur pour les cinq versions (2 essence et 3 diesels) de la berline aux anneaux. Alors que la raison vous orientera vers le 3.0 TDI 204 ch, le choix des sensations vous fera privilégier le 3.0 TFSI 310 ch. Dans tous les cas, l'A6 ne déçoit pas, avec une finition remarquable et des équipements d'agrément à la pointe.
Mercedes Classe E - de 52.100 € à 88.100 €, CO2: de 140 à 219 g/km
Ce n'est pas une mais deux Classe E, au caractère assez différencié, que la marque propose suivant la finition. Les gros rouleurs privilégieront les deux diesels de 204 et 252 ch. Ils apprécieront de pouvoir disposer de certains équipements de confort et de sécurité repris depuis peu par la nouvelle Classe S.

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