Informée par un recommandé suivi de quatre lettres ordinaires reprenant toutes le même texte, j’ai lu, relu les mots ; choquée, pétrifiée, je ne comprenais rien. La panique. Quelle faute grave avais-je pu commettre pour en arriver là ? Fébrile, j’ai déballé mes relevés bancaires, tout vérifié, tout pointé.
Rien. Mon compte était nickel chrome et cela depuis dix ans sans faillir. J’ai donc passé un coup de fil à ladite banque, car c’était sûr, il s’agissait d’une erreur.
Tout aussi surprise que moi en remontant l’historique, la chargée de clientèle m’a confirmé que rien ne pouvait justifier d’une telle fermeture. Elle m’a fait patienter, allant demander des explications aux chefs. Est revenue… embarrassée…
Elle ne pouvait pas me donner la raison mais la fermeture était effective. Un responsable allait me recontacter.
J’ai attendu, écrit de nombreux mails pour tenter d’avoir une explication, tout en sachant que la loi autorise les banques à agir ainsi sans obligation de se justifier. Enfin, n’y tenant plus, j’ai pris contact avec le service « client risque 1.93-94 ».
Dès l’énoncé de mon nom, l’interlocuteur a élevé le ton, s’énervant devant mon insistance. Il a fini par me lâcher: « Vous déposez trop d’argent sur le compte, des trois ou quatre mille euros dont on ignore la provenance. »
J’ai répondu que j’étais commerçante depuis trente-cinq ans dans la même ville, que tout le monde le savait, y compris le personnel local de la poste, et que venir insinuer un quelconque trafic de ma part était fort malvenu. J’ai ajouté que c’était, pour moi, la preuve d’une clôture « à la tête du client » !
Bingo ! Il a saisi la perche sans retenue : « La poste du Bourget a demandé la fermeture de votre compte car vous êtes une perturbatrice avec votre article contre elle. »
Verdict confirmé par le fameux responsable que j’ai finalement eu au bout du fil (après plus de quinze jours d’attente).
Une conversation aussi mémorable qu’instructive. En effet, non seulement ce monsieur m’a confirmé la fermeture de mon compte, mais il m’a notifié « l’interdiction totale d’ouvrir un autre compte à la Banque postale, cela dans mon intérêt ».
Information précieuse, car dans cette toute nouvelle banque où l’on accueille à bras ouverts la diversité locale – sans domicile, sans papiers, dealers, trafiquants en tous genres, Roms etc. – il existe manifestement une liste noire concernant les clients qui travaillent légalement et ne posent aucun problème financier.
La Cnil est-elle au courant ?
Mais c’est vrai, j’oubliais : ma fille et moi avons osé dénoncer le racisme anti-Blancs qui règne à la poste du Bourget. Résultat : la poste a fermé nos comptes.
http://www.bvoltaire.fr/marieneigesardin/la-racisme-larve-de-la-banque-postale,34647?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=02b98b4fac-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-02b98b4fac-30355285
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire