C’est une belle histoire de menuiserie, née il y a 83 ans. Mais, à force de cibler à la fois particuliers et artisans, son image s’est brouillée.
Grande braderie d’automne chez Lapeyre.
Dans ce magasin d’Arcueil, en banlieue parisienne, comme partout en France, l’heure en ce début décembre était à l’élagage des prix. Ici, – 30% sur un dressing en chêne et wengé, là, – 15% sur les fenêtres et les baies coulissantes en PVC, bois et aluminium, ailleurs, des portes en sapin massif à 70 euros ou des sols stratifiés à 9,90 euros le mètre carré…
«Avant, les opérations de ce type étaient quasi inexistantes, ce n’était pas dans la culture maison», s’étonne Matthieu Saintoul, le délégué syndical national FO des points de vente.
Oui, mais voilà : pour attirer à nouveau les clients, qui ont tendance à bouder son réseau de 130 magasins, Lapeyre est bien forcé de revoir sa boîte à outils.
Son chiffre d’affaires dans l’Hexagone est tombé à 767 millions d’euros en 2012, soit 210 millions volatilisés en cinq ans. Et les pertes récurrentes se sont à nouveau creusées, avec 55 millions d’euros sur le dernier exercice.
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