Des chercheurs de l'université américaine ont prévu dans une étude controversée que le réseau social perdrait 80% de ses utilisateurs d'ici 2017. La réponse de Facebook vaut le détour.
Une étude de l'université de Princeton publiée cette semaine prévoit que Facebook perdra 80% de ses utilisateurs entre 2015 et 2017.
Les chercheurs y utilisent Google Trends pour prédire la dynamique sur le réseau social -en le comparant avec MySpace-, avec cette conclusion aussi dramatique que controversée.
Comme l'explique Slate.fr, l'étude ne prend pas en compte les smartphones, alors que la moitié des utilisateurs se connectent sur Facebook via leur appareil mobile. La revue où est publiée l'étude n'a pas de comité de lecture, et en plus les deux auteurs, John Cannarella et Joshua A.
Spechler, appartiennent au département de mécanique et d'ingénieurie aérospatiale, et ne semblent donc pas vraiment faire autorité sur l'épidémiologie, les réseaux sociaux, ou l'épidémiologie appliquée aux réseaux sociaux...
Facebook a répondu avec humour à cette étude qui a largement circulé cette semaine -et a été largement critiquée également.
Dans un post de blog, trois employés de l'entreprise expliquent que, si l'on se base sur Google Trends, Princeton aura disparu d'ici 2021.
Avant d'ajouter être "encore plus inquiets de l'avenir de la planète -les Google Trends pour 'air' diminuent également de façon régulière, et nos projections montrent qu'il n'y aura plus d'air sur Terre d'ici 2060.
L'équipe finit en prévenant que "toutes les études ne naissent pas égales -et que certaines méthodes d'analyse mènent à des conclusions assez folles".
Elle n'évoque pas le très réel désamour des ados pour Facebook, qui lui préfèrent toutes sortes d'autres réseaux sociaux.
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