Cet industriel landais au bord de la faillite en 2003 est devenu un champion du foie gras. Sa recette : investissements et montée en gamme. Preuve que rien n’est jamais perdu.
Sur le site Delpeyrat de Saint-Pierre-du‑Mont, dans les Landes, il est un endroit à part. Une sorte de salle des coffres surveillée 24 heures sur 24, avec accès limité.
«Une trentaine de manutentionnaires seulement ont le droit de pénétrer dans cet entrepôt», précise Frédéric Oriol, maître des lieux. Ultime précaution, tous doivent revêtir l’uniforme réglementaire – gilet vert et blouson bleu – pour repérer au plus vite l’éventuel intrus…
Tout cela pour protéger quoi ? Du foie gras ! Au plus haut de l’année, la valeur du stock dépasse 140 millions d’euros…
Ce trésor, l’ambassadeur du Sud-Ouest l’a amassé à vitesse grand V. Quasi inexistant il y a encore dix ans, Delpeyrat accapare aujourd’hui 14% du marché des blocs, entiers et autres terrines.
Sans compter les kilos qu’il produit discrètement sous logo Carrefour, Auchan ou Monoprix. Chaque année, cette filiale de la coopérative Maïsadour transforme 9 millions de canards en 20 000 tonnes de foie gras ,mais aussi en magrets.......

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