La vente récente de deux réacteurs nucléaires à l’Angleterre vient de le rappeler : si la France tient encore son rang, c’est grâce aux contrats géants.
Dans la compétition pour participer à Galileo, le projet de GPS européen attendu en 2020, tous les coups étaient permis.
Les équipes de Thales Aliena Space ont ainsi eu la surprise de voir disparaître six de leurs ordinateurs, un jour dans un train Thalys, un autre dans une chambre d’hôtel à Istanbul.
«On nous les a très probablement dérobés», confesse aujourd’hui Philippe Aucher, directeur de programme de cette filiale franco-italienne.Bienvenue chez les supervendeurs.
Un milieu où l’unité de compte se situe non pas en milliers mais en millions d’euros, et où les précautions à la James Bond n’ont rien de superflu. Les documents sensibles sont stockés sur des disques durs cryptés.
On évite de parler prix au téléphone. Et la broyeuse à papier tourne à plein régime. Bonne nouvelle, dans ce monde des contrats géants, la France fait mieux que tenir son rang.
Le paradoxe est connu : notre pays souffre d’un manque de compétitivité, mais abrite parallèlement des champions internationaux :...

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