Paracha Vayyéchev : Yossef et la lumière......

La Thora arrive dans la 2ième partie de Béréchit, dans laquelle va débuter l’histoire de Yossef. Il occupera le devant de la scène jusqu’à la fin de Béréchit, lorsque l’on terminera ce livre avec son inhumation.

Yossef Atsadik fut ce que l’on pourrait appeler le « quatrième patriarche »…
Après Avraham, YtsHak et Yaacov c’est par lui que va passer l’histoire du peuple d’Israel. La vie de Yossef sera grandiose : après avoir éprouvé la peine d’être rejeté par ses frères, vendus par eux, d’être maltraité et de connaître la prison injustement, peu à peu, il verra la lumière jaillir sur lui.

Il est le prototype même de la émouna, la confiance en D.ieu, que l’on éprouve même dans les moments les plus difficiles.

Voilà pourquoi l’un des versets des psaumes dit au sujet de Yossef « Or zaroua latsadik / La lumière resplendit pour les Justes ». Le mot « zaroua » s’écrit sans vav, qui peut se ainsi se lire « zéra » qui désigne ici la semence masculine. Il avait été accusé par Madame Potifar d’avoir tenté d’abuser d’elle, ce qui était bien évidemment faux… 

Elle, pour étayait ses dires, avait mis un blanc d’œuf sur vêtement prétextant que cela venait de lui. Les égyptiens, qui n’étaient pas nés de la dernière pluie, on fait une expérience. Ils ont pris une bougie (« or », la lumière) et l’ont mis sous le vêtement. Immédiatement, la tâche s’est solidifiée, elle a coagulée, ils ont donc compris qu’il s’agissait bien d’un blanc d’œuf.

Une simple accusation aurait pu malheureusement coûter à Yossef une condamnation à mort immédiate. Cela n’a pas été le cas : les égyptiens ont été convaincus de son innocence.

Je vous souhaite à tous une bonne fête de Hannouka, que la lumière jaillisse dans nos foyers et permette aux Juifs de jouer leur rôle exceptionnel jusqu’à la fin des temps dans une totale sérénité et une parfaite lumière.

Rav Sitruk .

Chabat chalom à tous !