lundi 4 novembre 2013

Histoire le Silence de l'Exode suivi du film EXODUS 1960.



Le 11 juillet 1947, l’Exodus et le peuple juif voguent 

vers la liberté


Question : Quelle différence y a-t-il entre un réfugié juif et un réfugié arabe ?

L’un a été contraint de quitter sa maison, ses biens, sa terre par l’usage de la force, par la destruction et l’anéantissement.
L’autre a été déplacé de quelques kilomètres sous les ordres des chefs militaires arabes, le temps de détruire le foyer national juif autonome.
L’un n’a jamais obtenu de reconnaissance internationale.
L’autre dispose d’un statut particulier qu’aucun autre réfugié au monde n’oserait espérer, perdurant depuis plus de 60 ans, et absorbant plus de 1 md $ par an (2008) pour une gestion de 4 millions de bénéficiaires, quand 25 millions de réfugiés dans le monde ne disposent que de 1,5 md $ par an.
L’un a construit le pays dans lequel il vit, comptant sur sa seule volonté.
L’autre refuse tout effort pour quitter l’assistanat.
L’un a choisi de se conformer au droit international selon lequel un réfugié qui ne peut, au bout d’un an, retourner chez lui, doit s’installer et s’intégrer dans la société d’accueil.
L’autre s’efforce seulement de maintenir son statut privilégié, à la charge de la communauté internationale, dans le seul but idéologique de détruire l’Etat d’Israel souverain, légal et légitime.
En 1963, Israel a réussi le parti d’installer ses réfugiés sépharades et achkénazes, de Sdérot à Qyriat Shmona.
En 2009, la dénomination de “camp de réfugié palestinien” pour de véritables villes persiste par complaisance de la communauté internationale.
Pourtant, l’histoire des réfugiés juifs est évincée des livres d’histoire, au seul profit d’une vision borgne, partiale et injustifiée.
La présence de réfugiés juifs en Palestine mandataire est bien antérieure à la guerre d’indépendance, antérieur même à l’instauration de l’UNRWA, instance particulière de l’ONU destinée aux “Arabes résidant en Palestine depuis 2 ans” (sachant que le critère de base du HCR, par exemple pour les réfugiés africains, est la résidence ancestrale pour obtenir le statut de réfugié…).

La “grande révolte arabe” est avant tout un mouvement de purification ethnique dont les Juifs de Palestine sont les premières victimes. Dès 1936, on compte près de Tel Aviv et Rishon le Tsion les premiers réfugiés fuyant les assassinats et les persécutions des troupes arabes en Samarie et Judée.
Avril 1936: Camp de réfugiés juifs à Rishon leTsion fuyant les attaques arabes. Avant même que n’éclate “officiellement” la guerre d’indépendance, c’est-à-dire le 15 mai 1948, les réfugiés juifs sont nombreux et installés dans des camps de fortune.
début 1948: Camp de réfugiés juifs à proximité de Tel Aviv. Aux réfugiés de l’intérieur, il faut comptabiliser les réfugiés qui commencent à affluer des pays arabes.
Camp de réfugiés Juifs au Nord Neguev. 1949
Camp shaar aliyah 1949
 Maabara : camp réfugiés juifs. 1949
Maabara 1948.
Manque de moyens, chaleur exténuante l’été et rigueur hivernale, absence de travail, et aucun soutien des organisations internationales comme l’ONU…
Maabara: réfugié dans un camp provisoire. 1948.
 photo David Harris
 Camp de réfugiés juifs près de Haifa. 1950.
 photo D. Harris
Famille juive réfugiée en Israel. 1948. photo D. Harris
Le soutien effectif provient des organisations juives, comme la WIZO, organisation sioniste des femmes.
Réfugiés soignés dans un camp par des infirmières de l’organisation WIZO
Les réfugiés arrivent de tout le monde musulman, abandonnant leurs maisons, leurs biens, leurs racines pluriséculaires.
 Réfugiés marocains arrivant au port d’Haifa. 1950.
 photo David Harris
 Réfugiés en provenance d’Iraq. 1951.
Réfugiés juifs marocains. 
1950. photo David Harris
Maman et son enfant, originaire du Yemen, 
au camp de Hased. 1948
Réfugiés yéménites. Haifa 1950.
Réfugiés juifs venant d’Iraq. 1951 (source mfa)
L’arrivée de réfugiés Juifs en provenance d’Europe contredit de façon flagrante le discours idéologique présentant les Juifs comme des individus débarquant riches s’appropriant le bien de paisibles arabes.
Réfugiés juifs libérés des camps d’enfermement britanniques 
sur l’île de Chypre. 1949
Exodus  port d’Haïfa
Enfermement des réfugiés juifs européens,
 passagers de l’Exodus avant leur déportation en camp à Chypre
Arrestation des passagers de l’Exodus
Enfants arrêtés par les Britanniques pour entrer illégale en Palestine mandataire
Une situation non médiatisée qui anéantit le discours judéophobe qui cherche à délégitimer la présence juive en Israël. La thématique du “colon”, reprise du discours anticolonialiste, ne s’applique en rien à la situation des réfugiés juifs, bien souvent survivants de la Shoah (1/3 des habitants du Yichouv en 1948)
1947. Débarquement de survivants de la Shoah sur les plages près d’Haifa, fuyant l’arrivée des troupes britanniques.
1946. Débarquement de survivants de la Shoah 
fuyant l’arrivée des Britanniques
 (synonyme d’enfermement en camp et expulsion)
Colonne de réfugiés juifs en Allemagne. 1947
Réfugiés juifs européens apatrides quittant clandestinement
 les camps d’internement provisoire 
créés par les Alliés. Schwarzwald 1947
Arrivée d’orphelins, survivants de la Shoah. 1946
Jérémie 31 : 14-17
Yirmiyahu 31 : 14-17

Le sionisme se présente comme la fin de la servitude, 

le retour dans la Terre Promise, et l’avènement de la liberté.

Arrivée de réfugiés juifs européens en Terre Promise. 
port d’Haifa. 1950

Le Silence de l'Exode 

Clarinettiste virtuose et compositeur inspiré, Yom a conçu "Le Silence de l'Exode" comme un voyage en double miroir, entre puissante ancestralité et étonnante modernité.
Partant de l'épisode historique et fondateur de la sortie d'Egypte du peuple juif et de ses longues années d'errance dans le désert du Sinaï, Yom se plonge dans la confrontation universelle de l'humain avec sa solitude existentielle, au travers de tous les exodes, quels que soient leur point de départ et leur destination. 
Entouré des non moins inspirés contrebassiste d'origine arménienne Claude Tchamitchian, violoncelliste oriental Farid D. et percussionniste iranien Bijan Chémirani, Yom livre une traversée hypnotique d'un ailleurs mystique, à la croisée des musiques juives, orientales et moyen-orientales.

 
Yom : clarinettes, composition
Farid D. : violoncelle
Claude Tchamitchian : contrebasse
Bijan Chemirani : zarb, daf, bendir

Le Silence de l'Exode est une commande du Festival d'Ile-de-France 2012

« Présentée lors du dernier Festival d’Ile de France, la création Le Silence de l’Exode vient s’ajouter à la liste hétéroclite des projets avec lesquels le clarinettiste Yom tourne régulièrement. Loin des fantaisies rock-electro de ses Wonder Rabbis, il y met en musique, en configuration acoustique, la sortie d’Egypte, mythe fondateur du peuple juif : un retour aux sources réinventé pour ce créatif invétéré, qui relit la tradition klezmer en puisant à la fois aux racines ashkénazes et aux sonorités séfarades. De ces quarante années d’errance dans le désert, il exalte ainsi les accents les plus mystiques, accompagné par les archets de Farid D, au violoncelle oriental, et de Claude Tchamitchian, à la contrebasse, ainsi que par les percussions iraniennes (zarb, daf et bendir) de Bijan Chemirani. Les envolées répétitives et véloces de sa clarinette, qui rappellent ses furieuses variations en duo avec Wang Li, mènent à la transe. Ces solos très denses alternent avec des mesures plus dépouillées, plus méditatives. Le tout traduit dans un juste équilibre les craintes, les espoirs et l’indéfectible ferveur éprouvés dans l’Exode. » Anne BerthodTélérama



Jérusalem en or

Yérushalaïm, ville d'or ,ville de cuivres et de lumières...

les Compagnons interprètent cette chanson ramenée d'Israël et traduite par C. Rivat. 

 

Yerushalayim Shel Zahav - Ofra Haza




EXODUS (1960) - Paul Newman [ITA] [FILM COMPLETO]


 


EXODUS (1960) - Paul Newman 

FRANÇAIS - FILM INTÉGRALE



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Le lien du site :

 L’ EXODE DU SILENCE 

    Bonne lecture à tous. 


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