La dévirilisation du monde a commencé par celle du 7e Art.
Depuis le commencement de l’Histoire – je veux parler de celle de l’humanité –, l’homme a toujours été faible et la femme supérieure à l’homme dans tous les domaines, sauf un.
Elle est plus forte, plus résistante physiquement, plus fine, dotée d’un sixième sens et peut-être d’un septième, mais l’homme conservait un mince avantage : il avait l’esprit d’initiative dans les affaires et s’ingéniait à explorer le monde, à le changer.
Jacques Brel l’expliquait ainsi : « Il veut voir ce qu’il y a de l’autre côté de la colline. » Il est en train de perdre cette supériorité.
[...]
Alain Paucard est né et ne vit qu’à Paris. Il a développé une certaine idée de la contradiction et du paradoxe dans 33 livres à ce jour, notamment : Les Criminels du béton (1991) ; La crétinisation par la culture (1998) : Éloge du cul (2006) ; Manuel de résistance à l’art contemporain (2009). Dernier ouvrage paru : La France de Michel Audiard (Xenia, 2013).
- Frontière chinoise (1966), le dernier film de John Ford, est une variation sur Judith et Holopherne. ↩
- J’ai lu TOUS les Simenon adaptés au cinéma pour Gabin. J’ai toujours préféré les films, plus riches, plus complexes. ↩
- « Rien ne donne une idée de l’infériorité de la femme comme l’aveuglement bête et bas de ses coups de coeur » : Journal des Goncourt – dimanche 2 juin 1872. Oui, c’est sa seule faiblesse. ↩
- Qui commence par TUR, de « Turbigo », heureux temps où les numéros avaient une âme. ↩
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