Mais voilà, après inspection de la principale usine agroalimentaire de Tunisie, qui fournit 95% du marché, les surveillants rituels ont découvert un grand nombre irrégularités.Le grand rabbinat de Djerba a décrété que l’adamhout (NDLR: boutargue ou poutargue) n’est plus cacher.Depuis toujours, le folklore tunisien se résume à deux choses: la boukha et la boutargue. Aucun apéro, aucun repas de famille, aucun Chabbat ne se passe sans qu’ils sortent leur "kémia".
Le laboratoire a immédiatement lancé l’alerte. L’inspection sanitaire se saisit du dossier. L’enquête a été confiée aux services vétérinaires de Tunis.Tout d’abord, la boutargue contiendrait moins de 1% d’œufs de mulet. De plus, après analyse auprès d’un laboratoire indépendant, la cire qui enveloppe la boutargue serait en réalité une cire composée d’un mélange de pieds et gencives de porc.
Suite à ces événements, la téouda (certificat de cacheroute) a immédiatement été destituée
Le rabbinat de Tunis n’a pas souhaité faire de commentaire.
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