La chronique "A la croisée des destins" du 18 juillet 2013.
En détails
André Bourvil et Louis de Funès auraient pu être concurrents et se disputer le marché des films comiques. Leur rencontre va propulser au firmament du rire leurs carrières respectives.
Ils se croisent brièvement dans les années cinquante sur des scènes de music hall. Entre Bourvil, le "comique paysan", et de Funès, électrique et grimaçant, le courant passe bien.
Sans être amis, les deux hommes s’apprécient. Ils se retrouvent en 1954 à l’affiche de "Poisson d’Avril", une modeste comédie de Gilles Grangier.
Sans être amis, les deux hommes s’apprécient. Ils se retrouvent en 1954 à l’affiche de "Poisson d’Avril", une modeste comédie de Gilles Grangier.
Deux ans plus tard, ils s’offrent la consécration en jouant dans "La Traversée de Paris" avec Gabin. Bourvil devient vite une valeur sûre du cinéma et du cabaret. De Funès endosse l’uniforme du "Gendarme de Saint Tropez".
C’est Gérard Oury qui a l’idée de réunir leurs talents en 1965 : "Le Corniaud", puis en 1966, "La Grande Vadrouille", font exploser les records d’entrée.
C’est Gérard Oury qui a l’idée de réunir leurs talents en 1965 : "Le Corniaud", puis en 1966, "La Grande Vadrouille", font exploser les records d’entrée.
Un prochain film, "La Folie des Grandeurs", devrait sacrer les deux génies comiques. Mais la mort de Bourvil empêche ces retrouvailles. En trois films seulement, André Bourvil et Louis de Funès ont marqué durablement le cinéma français.
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