lundi 27 mai 2013

Une Palme d'Or signée Chopard...


Alors que la Palme d'Or remise ce dimanche 26 mai au Festival de Cannes, retour sur les conditions de fabrication par le joaillier Chopard de l'un des plus célèbres trophées du cinéma. 

Une tige d'or courbée de 18 centimètres de long, à la base en forme de coeur, et aux 19 feuilles étincelantes -rappel des palmiers de la Côte d'Azur- voilà le trophée qui sera remis ce dimanche 27 mai au réalisateur du meilleur film du Festival de Cannes 2013. 

Créée en Suisse dans les ateliers du joaillier genevois Chopard depuis 1998, la Palme d'Or est la plus haute distinction cinématographique décernée chaque année sur la Croisette. 

118 grammes d'or et 24 carats d'une valeur de 20.000 euros


Reposant sur un bloc de cristal d'un kilogramme taillé à la main, tel un diamant unique, l'objet de 24 carats pour 118 grammes d'or -d'une valeur approximative de 20 000 euros- est avant tout le gage d'une renommée internationale pour le vainqueur du Festival. 

Créée en 1950, la Palme d'Or n'a cependant pas toujours revêtu l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui. Autrefois appelée "Grand Prix du Festival International du Film", elle fut remise, de 1950 à 1954, sous la forme d'un diplôme accompagné d'une oeuvre d'art signée d'un artiste en vogue. 

Elle prend ensuite la forme d'un luxueux trophée, remis pour la première fois en 1955 à l'Américain Delbert Mann pour son film Marty

Décernée sous cette forme jusqu'en 1963, elle redevient un temps simple diplôme, jusqu'en 1975. C'est seulement à cette époque que son aspect d'objet de joaillerie est définitivement fixé.  

Devenue l'emblème du Festival de Cannes depuis 1980, modernisée plusieurs fois depuis (d'un socle rond horizontal elle est notamment passée à un socle rectangulaire vertical) elle est chaque année remise gracieusement par le joaillier partenaire officiel, en charge de sa réalisation, lequel la conserve précieusement dans ses coffres jusqu'au moment de sa remise, le dernier jour des festivités.  


Deux Palmes en cas d'ex aequo


Pour l'anecdote, chaque année, ce sont en réalité deux Palmes d'Or qui sont conçues à l'identique afin de parer à tout accident ou remise de prix ex aequo. Une situation survenue plusieurs fois à ce jour, le jury du Festival ayant remis depuis 1979 cinq Palmes d'Or ex-aequo, dont la dernière en date aux réalisateurs iraniens et japonais Abbas Kiarostami et Shohei Imamura pour leurs films respectifs Le goût de la cerise et L'Anguille en 1997.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/mode/festival-de-cannes-2012-une-palme-d-or-signee-chopard_1118827.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20130526--151652842@245424175-20130526153636#2pDY4S5I5gGxeLXl.99 

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