Lors d'une intervention émouvante, ce matin, sur les ondes de la radio Shems FM, l'agent de la Garde nationale dont la jambe gauche a été amputée suite à l'explosion d'une mine, à Jebel Chaâmbi, est revenu sur les circonstances du drame qui l'a touché.
A travers un témoignage émouvant qui s'adresse directement à tous les Tunisiens et aux instances politiques, Bassem Belhaj Yahia n'a laissé apparaître aucun dépit ni tristesse ni abattement. Au contraire, il a tenu à avertir les Tunisiens de la situation tout en exprimant son désir de retourner au «front» pour défendre sa patrie pour laquelle tous les Tunisiens doivent se sacrifier.
Dans une description précise, Bassem Belhaj Yahia a estimé que les terroristes en fuite sont super-équipés, hyper-entraînés et ont atteint un niveau avancé dans leurs préparatifs et n'attendent plus que des instructions pour la mise en œuvre de leurs plans.
Ce qui a été découvert à Jebel Chaâmbi – sans vouloir entrer dans les détails par mesure de confidentialité -, dénote un certain degré atteint au niveau de la logistique, de l'entraînement et de la stratégie de ces éléments.
Un camp composé de 22 tentes couvertes de plantes, a été découvert dans un emplacement stratégique qui ne laisse aucune chance de s'en approcher sans se faire repérer. Les terroristes s'entraînaient depuis des mois, étaient bien installés et utilisaient même de l'énergie photovoltaïque pour recharger les batteries de leurs portables.
Des documents avec des noms et des numéros de téléphone ont été retrouvés sur place et nul doute que tous ces indices cachent un réseau beaucoup plus important qu'on pourrait le penser.
Bassem Belhaj Yahia a indiqué également que selon lui, ces éléments terroristes bénéficient d'aides extérieures et que certains chefs auraient pu se trouver à Jebel Chaâmbi comme le montrent des indices évidents.
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