Un individu de 35 ans a été condamné ce mardi à six mois de prison dont cinq avec sursis pour avoir proféré des menaces contre un employé de Pole Emploi et pour avoir menacé de "tuer trois juifs".
Le prévenu ayant déjà purgé un mois de détention préventive, sa remise en liberté a été prononcée à l’issue de l’audience par le tribunal correctionnel du Mans.
Le 18 avril dernier, l’homme qui se présente comme "un musulman pratiquant" avait d’abord menacé un employé de Pôle Emploi dans la matinée.
Libéré à l’issue de sa garde à vue, il avait ensuite téléphoné en soirée au commissariat central du Mans, menaçant de "tuer trois juifs au minimum".
Interpellé, il avait été jugé en comparution immédiate quelques jours plus tard.
Le jugement avait été mis en délibéré à ce mardi, dans l’attente des conclusions d’une expertise psychiatrique.
Celle-ci a estimé que le prévenu souffre d’un sentiment de persécution, que son état nécessite un traitement mais qu’une hospitalisation d’office ne se justifie pas.
La condamnation a été assortie d’une mise à l’épreuve de trois ans avec obligation pour le prévenu de se soigner et de retourner vivre chez sa mère.
Il devra également payer 300 € à l’employé de Pole Emploi et 350 € à Pole Emploi au titre de dommages et intérêts.
Le 18 avril dernier, l’homme qui se présente comme "un musulman pratiquant" avait d’abord menacé un employé de Pôle Emploi dans la matinée.
Libéré à l’issue de sa garde à vue, il avait ensuite téléphoné en soirée au commissariat central du Mans, menaçant de "tuer trois juifs au minimum".
Interpellé, il avait été jugé en comparution immédiate quelques jours plus tard.
Le jugement avait été mis en délibéré à ce mardi, dans l’attente des conclusions d’une expertise psychiatrique.
Celle-ci a estimé que le prévenu souffre d’un sentiment de persécution, que son état nécessite un traitement mais qu’une hospitalisation d’office ne se justifie pas.
La condamnation a été assortie d’une mise à l’épreuve de trois ans avec obligation pour le prévenu de se soigner et de retourner vivre chez sa mère.
Il devra également payer 300 € à l’employé de Pole Emploi et 350 € à Pole Emploi au titre de dommages et intérêts.
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