d'Assignation et lui transmet les lois sur les sacrifices qui peuvent être offerts dans le Sanctuaire et
qui sont constitués d'animaux ou de nourriture. Les
différents types d'offrandes sont les suivants :
1. « L'offrande qui monte » (« 'Ola ») où l'animal est
entièrement consumé par le feu sur l'autel.
2. « L'offrande de paix » (« Chélamim ») dont la chair
est consommée par celui qui l'offre, dont certaines
parties sont consumées sur l'autel et d'autres sont
données aux prêtres.
3. Les différents sacrifices expiatoires, « 'Hatat »,
apportés pour effacer les fautes commises par
inadvertance par le Grand Prêtre, la communauté,
le roi,
4. « L'offrande de culpabilité » (« Achame ») apportée par celui qui a profité de ce qui est consacré au
Temple, par celui qui a un doute sur une éventuelle
faute commise par inadvertance, ou par celui qui a
prêté un faux serment.
Dans ce verset, il est question d'un sacrifice spontané qui vient d'une personne qui manque de moyens, un
pauvre. Dans la mitsva de ce sacrifice figure un mot qui ne figure pas dans les autres sacrifices volontaires.
C'est le mot néfech (pour dire «une personne»). Le commentateur Rachi dit à ce propos : Qui a l'habitude de
présenter une offrande volontaire ? Le pauvre.
Le Saint béni soit-Il dit : Je le lui compte comme s'il avait sacrifié son âme (néfech). Rabbi Eliahou Lopian dit
dans Lev Eliahou que lorsqu'un riche apporte un taureau en holocauste, il lui reste encore chez lui des biens
qui sont supérieurs à la valeur du sacrifice qu'il a apporté. Et bien que sa générosité soit acceptée favorablement par Hachem s'il a offert le sacrifice selon ses lois et dans l'intention qui convient, il reste certain quecela n'arrive pas encore au niveau du don de soi. Mais quand le pauvre vient au Temple avec un coeur brisé, honteux du sacrifice bon marché qu'il a apporté (une offrande faite de farine), et demande à Hachem :
«Je T'en prie, accepte mon offrande comme si je T'avais sacrifié un taureau en holocauste», le Saint béni soit-Il lui dit .......
: «Non seulement ton sacrifice n'est pas inférieur à celui du riche, mais Je le considère comme si tu t'étais lié
toi-même et que tu avais donné ta vie pour être brûlé sur l'autel.»
De là nous pouvons tirer une leçon pour l'étude de la Torah : il y a des gens à qui Hachem a donné une excellente mémoire ou une compréhension rapide, ou les deux à la fois. Heureux sont ceux qui ont reçu ces dons en cadeau ! Mais il y a aussi des gens qui ne sont pas doués, et qui travaillent dur pour comprendre chaque paragraphe.
Quand on arrive au paragraphe suivant, ils oublient presque ce qu'ils ont appris dans le premier
paragraphe, et ils doivent le revoir, jusqu'à ce que les paroles de Torah rentrent dans leur âme.
De la même façon que dans les sacrifices le verset n'a parlé de néfech que dans l'offrande du pauvre, c'est la même chose en ce qui concerne celui qui est pauvre intellectuellement, qui doit travailler très dur pour comprendre
la Torah.
Le Saint béni soit-Il dit d'une telle personne : c'est comme si tu avais offert ton âme pour la Torah, et
Je t'accorde Mon aide.
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VAYIKR
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