Je vais
vous raconter
l'histoire
de Pourim
II y a des milliers d’années, régnait dans l’ancienne Perse dans la ville de Suse, le roi Ahachvéroch
avec sa reine Waschti.
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Comme le roi et Waschti ne s'entendaient plus, il décida de la divorcer.
C’est ainsi que le roi Ahachvéroch s'est mis à la recherche d’une nouvelle épouse.
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Toutes les plus belles femmes du pays se sont présentées à lui.
Toutes les plus belles femmes du pays se sont présentées à lui.
Mais, son regard ne s’est posé que sur une seule. C'était la Juive Esther.
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Elle n'avait ni père ni mère et, fut élevée par son oncle Mordehaï quil‘aimait comme son propre enfant.
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Esther était gracieuse et belle, mais aussi très intelligente.
C’est pourquoi le roi s'est épris d’elle et l'a épousée.
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L’un des hommes les plus puissants à la cour du roi était Haman, une personne méchante et très rusée, qui ordonna à tout le royaume de s’incliner devant lui.
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Mais Mordehaï refusa car il ne s’inclinait que devant D.ieu.
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Haman est alors devenu très furieux et a juré :
“Ce Juif Mordehaï, celui-là, je vais le tuer et ce n’est pas tout, je vais assassiner tous les Juifs du royaume.”
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Il tira au sort le jour ou serait exterminé tous les juifs. Le sort tomba sur le treizième jour du mois d’Adar.
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Il demanda la permission de réaliser son plan odieux au roi Ahachvéroch qui consenti.
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Quand Mordehai l’a appris, il fut gagné par une grande peur, et par désespoir, il ne sut quoi faire.
Il demanda la permission de réaliser son plan odieux au roi Ahachvéroch qui consenti.
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Quand Mordehai l’a appris, il fut gagné par une grande peur, et par désespoir, il ne sut quoi faire.
Alors, il s’est souvenu, soudainement, que sa nièce Esther, la reine, était la seule qui pouvait encore l'aider.
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Il l'informa de ce qui était arrivé et il poursuivit ainsi : “Va chez le roi et dis-lui qu'il doit empêcher cela !
Raconte-lui que toi aussi tu es Juive.”
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Esther, très affligée, a répondu : "Quiconque se rendant chez le roi sans que le roi le lui ait demandé, doit mourir et peu importe qui est la personne."
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Esther est allée dans ses appartements et s‘est préparée en priant et en jeûnant pendant trois jours . Son oncle Mordehaï et tout le peuple juif en ont fait de même.
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Puis, Esther a enfilé ses plus beaux vêtements et s’est rendue chez le roi. Quand son regard s’est posé sur elle, cela a touché son cœur et il lui a dit :
“Chère Esther, n’aie pas peur, dis moi quel est ton désir ?”
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Esther a reprit courage et lui a répondu:
“Mon cher Roi, je te prie d’inviter demain Haman pour dîner et je te ferai alors part de mon désir.”
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Et le Roi a fait ce qu' Esther lui avait demandé.
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Quand la nuit fut arrivée, le roi Ahachvéroch ne put dormir. Ainsi, il pris son livre ou étaient consignées toutes les choses importantes qui s’étaient passées à la cour.
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Il y était écrit que deux de ses domestiques avaient eu le plan de le tuer. Le Juif Mordehaï qui avait découvert ce complot, avait alors sauvé la vie du roi.
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Le roi remarqua qu‘il n’avait pas récompenser Mordehaï. Ainsi, il fut venir Haman et lui demanda : “Comment récompenserais-tu un homme que le roi veut particulièrement honorer ?“
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Haman qui croyait que c’était pour lui-même a répondu : “Je lui donnerai les vêtements les plus chers, parsemés de pierres précieuses et de diamants, et le ferai mené sur le cheval du roi dans
la cour du palais.
Et on annoncera à haute voix devant lui : "Voyez, c’est ce qui arrive à un homme qu’un roi veut particulièrement honorer !"
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Alors, le roi décida : “Maintenant va et fait tout ceci avec le bon Mordehaï. Et c’est ainsi que cela s’est passé.
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Alors, le roi décida : “Maintenant va et fait tout ceci avec le bon Mordehaï. Et c’est ainsi que cela s’est passé.
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Le soir même, Haman est venu au dîner, comme Esther l’avait souhaité. Quand ils étaient maintenant assis à table, le roi pria Esther d’exposer son désir.
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Esther s'est levée et a raconté au roi le serment terrible qu’avait faitHaman à savoir de tuer tous les Juifs, et qu'elle-même était Juive.
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Quand le roi apprit cela, il se fâcha contre Haman et dit : “Tout ce que tu voulais infliger à ces gens, c’est ce qui va t’arriver à partir de maintenant !"
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Esther se dépêcha de se rendre chez Mordehaï et lui fit part de l’heureuse nouvelle, qu'elle et tous les Juifs étaient maintenant sauvés.
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La joie, la lumière, la gaieté et l’honneur étaient de retour chez les Juifs. Ils étaient tellement heureux qu'ils ont décidé :
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La joie, la lumière, la gaieté et l’honneur étaient de retour chez les Juifs. Ils étaient tellement heureux qu'ils ont décidé :
"Pour remercier de notre sauvetage, nous célébrerons une fête chaque année le treizième jour du mois d’Adar." Cette fête, nous l'appelons Pourim et nous nous réjouissons de notre bon destin.
 LES 2 PARACHIOTS AVANT POURIM :
POUR L'ACHAT DES SACRIFICES PUBLICS ET POUR LE SERVICE DU TEMPLE.FÊTE JUIVE DE POURIM RACONTÉE AUX ENFANTS JUIFS, LA TORAH RACONTEE AUX ENFANTS, POURIM
FÊTE JUIVE DE POURIM RACONTÉE AUX ENFANTS JUIFS, LA TORAH RACONTEE AUX ENFANTS, POURIM
 Une crécelle de Pourim: agitée pour couvrir la voix du lecteur de lorsqu'il prononce le nom de Haman. la torah expliquée aux enfants la torah expliquée aux enfants la torah expliquée aux enfants UN CONTE DE POURIM
L'amour du prochain, la fraternité entre juif sont un "bouclier" devant les menaces d'Amelec.
Dans un petit village de Pologne, il y a bien longtemps, Madame Vanski vivait seule avec ses trois enfants, depuis que son mari était mort dans les mines. Elle était forte et courageuse et décidée à prendre les devants pour élever ses enfants : Michka, Sarah et le petit dernier Boubele, dans l'amour et la crainte de D.... A cette époque il était difficile de ramasser quelques pièces de monnaie afin de subvenir aux besoins de la famille. Elle trouva un petit travail comme femme de ménage chez un grand couturier d'une ville proche. Rien ne manquait à ses enfants: livres pour les études, vêtements et nourriture. Elle arrivait même à économiser assez pour le miel et les pommes de Roch Hachana et pour faire chaque semaine la levure et la farine pour le pain de chabbat. Mais quand arrive le premier pourim, elle qui aimait tant faire les déguisements pour ses enfants, ne réussit pas à récolter assez d'argent pour acheter du tissu. Elle réunit ses enfants et leur dit :- "Cette année je n'ai pas assez d'argent pour acheter le tissu, je suis désolée mais pour la première fois il faudra vous passer de déguisement pour fêter Pourim" Michka, l'aîné des trois, lui dit : - "Mamele , demande à monsieur Bronski, le couturier chez qui tu travailles, si tu peux récupérer les chutes de tissu. Je suis sûr qu'il acceptera." La mère en entendant ces mots fut réjouie car, c'était effectivement une très bonne idée. Le lendemain elle alla voir son employeur et, après le travail, lui demanda : - " Monsieur Bronski, depuis que mon mari est mort, je travaille pour vous. Je pense que mon travail est fait avec sérieux et je ne viens pas vous demander une augmentation ni une avance, mais comme vous le savez, nous sommes à quelques jours de Pourim et je n'ai pas assez d'argent pour acheter du tissu pour les déguisements de mes enfants. Pourrais-je, avec votre permission, récupérer quelques chutes de tissu pour confectionner les déguisements de mes trois enfants ? " M. Bronski, d'un ton hautain et sévère, lui répondit : - "Madame Vanski, les chutes de tissus ne sont ni pour vous ni pour personne et il n'en sera pas autrement, maintenant excusez moi, mais j'ai encore du travail qui m'attend, et je vous demanderais de plus revenir là-dessus." Il se retourna et rentra dans son bureau en fermant la porte derrière lui. Yakenlé, le fils du grand couturier, venait de rentrer de l'école juive qu'il fréquentait avec Michka et vit la mère de son ami pleurer à la porte du petit magasin. -"Madame Vanski, que se passe-t-il, puis-je faire quelque chose pour vous?..." Madame Vanski, un peu gênée par ce qui s'est passé lui raconte son histoire, et rajoute : -"Mais ce n'est rien je vais me débrouiller autrement." Yankelé, qui avait le coeur sur la main, lui répondit : - "Madame Vanski, mon père rentre à la maison assez tard mais quand la nuit sera tombée, je vous retrouverai devant le magasin de mon père, et si je n'arrive pas a retrouver les clefs, je passerai sur le toit, il y a une petite fente ou je pourrai me glisser et récupérer le tissu qu' il vous faut pour les déguisements de vos enfants. Mon père n'en saura rien et vous pourrez fêter Pourim comme il faut avec de beaux déguisements." - "Merci mon enfant, je ne saurai jamais comment te remercier" - "Madame Vanski, je sais que les déguisement de vos enfants ont toujours été les plus beaux à Pourim, je vous demanderai simplement de m'en faire un pour moi. Madame Vanski, faites moi le costume de parade du tzar s'il vous plaît, il n'y a que vous qui puissiez faire un déguisement aussi beau." -" Avec grand plaisir, mon enfant, répondit elle." Elle rentra donc chez elle avec le coeur léger et annonça la bonne nouvelle à ses enfants. La nuit tombée et après avoir couché ses enfants, elle alla à son rendez-vous. Mais la neige était encore là, le froid et le vent étaient encore plus terribles que les année précédentes. Elle espérait seulement que Yankelé avait réussi à récupérer les clefs du petit magasin. Un fois devant le lieu du rendez-vous, Yankelé lui apprit que les clefs étaient comme d'habitude dans le coffre fort de son père et sans hésitation, il monta sur le toit. Madame Vanski avec l'inquiétude que l'on connaît aux mères juives demanda à cet enfant au coeur débordant de gentillesse de faire très attention. Arrivé sur le toit couvert de neige, il glissa sur de la glace et, il tomba dans la cour intérieure du magasin. D... merci, il tomba sur un sac de tissu posé là comme par miracle, il perdit quelques secondes connaissance. Madame Vanski ne l'entendant plus et ne sachant pas ce qu'il se passait dans le magasin commença à s'affoler, cria de toute ses forces et se dirigera vers la maison de Monsieur Bronski pour qu'il vienne l'aider. Une fois arrivée chez Monsieur bronski toute affolée, pas un seul mot ne pouvait sortir de sa bouche. Elle ne pouvait pas lui expliquer la situation. Elle l'attrappa par le bras et l'emmena avec elle en lui disant : - "Suivez-moi vite par pitié M. Bronski, suivez-moi vite..." Enfin arrivés devant le magasin, Madame Vanski lui dit que son fils était tombé du toit. il ouvrit la porte et vit heureusement son fils sain et sauf qu'il pris dans ses bras tant il avait été inquiet. Puis il demanda des explications. Que faisait-il sur le toit du magasin dans la nuit? Après avoir entendu sa version, il décida d'aller voir dès le lendemain matin le rabbin, qui à cette époque, réglait les litiges entre juifs. Il obtiendrait sûrement dédommagement et excuse de la part de Madame Vanski qui avait poussé son fils à prendre un tel risque et en plus à lui désobéir. Le grand rabbin de Pologne était très sage. Il avait pour habitude de visiter toutes les synagogues du pays : celles des grandes villes comme celles des plus petits village. Il était, ce jour là justement dans le village de Monsieur Bronski. Monsieur Bronski, ravi de son arrivée et honoré qu' un tel homme juge son affaire lui raconta ce qui s'était passé, mais par orgueil, il lui dit simplement que Madame Vanski avait demandé à son fils de voler du tissu à son propre père. Le rav, après avoir entendu toute l'histoire demande à voir Mme Vanski que l'on fit venir du magasin pour qu'elle lui expose sa version des faits. La mère arriva et commença par lui expliquer que, après le refus de M. Bronski, c'est son propre fils qui lui avait proposé le lui remettre les chutes de tissu qu'il lui fallait pour les déguisements de ses enfants et en contre partie elle devait en confectionner pour lui aussi . Le rav après quelques minutes de réflexion, dit devant tous les fidèles de la synagogue : "Nous devons apprendre énormément de cette mère et de cet enfant car ils ont très bien compris l'idée de Pourim. l'échange sincère de cadeaux, ils l'ont tellement bien compris qu' ils l'ont fait malgré leur amour propre pour les uns et l'autorité de son père pour les autres. Monsieur Bronski devra, et ce jusqu'à ce que madame Vanski n'ait plus la force de coudre, offrir le meilleur tissu de son magasin 15 jours avant chaque Pourim pour qu'elle confectionne des déguisements à ses enfants et à son propre fils." Depuis ce jour Sarah, Boubele et Michka ne manquèrent plus jamais de déguisements et ils fêteraient Pourim comme tous les petits enfants juifs du monde. |
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