BIBLIOGRAPHIE
Libéré a 15 ans de ce que l’on appelait a l’époque une maison de correction, l’écriture n’a été finalement qu’un refuge. Plus tard un besoin, puis une sorte d’addiction.
C’est surement dans mon cas lié à la curiosité. J’ai vite compris qu’il valait mieux ne pas regarder toujours dans la même direction, je me suis donc inventé d’autres horizons un peu plus joyeux que ceux qui m’avaient était offert jusqu’ici. Bref, écrire c’est considéré qu’on commence à comprendre les choses quand on les met noir sur blanc.
« LE VIN SOUS LA PLEINE LUNE ».
Roman, Éditions Edilivre.
Extraits…
« S’il n’y avait ne serait-ce qu’une chance sur un million qu’elle me revienne, je l’attendrais ici. Elle m’apparaîtra sans surprise comme un rendez-vous prévu de longue date. Elle m’apparaîtra parce que les couleurs de ce matin sont lisses, pastelles et romantiques, parce que le vent est doux, tiède comme ses caresses .
Elle m’apparaîtra ici parce qu’il n’y a pas d’autre endroit où l’ennui est une distraction, où les apparences déambulent à l’infini, où la mer et le désert se tiennent par la main et semblent avancer côte-à-côte. En fait, elle m’apparaîtra ici parce que je suis ici.
Je venais d’admettre que l’ivresse effaçait mes tristesses. Si je voulais de la joie, je la demandais à l’ivresse, elle est inconsciente, audacieuse, hasardeuse, imprudente. Elle est le dérèglement de tous mes sens.
L’ivresse me rapproche de mes illusions, me rends totalement méconnaissable. Le but avoué était d’abolir les scrupules du sentiment de bonheur, de rêves, de folies. Il n’y avait rien de meilleur que l’ivresse, de se sentir seul et content de l’être. »
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