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L’Etat et la mairie de Paris présentent ce mardi 6 septembre le nouveau centre d’accueil des migrants. Installé au nord de la capitale, il pourra accueillir jusqu’à 600 réfugiés. Un second centre est prévu, réservé aux femmes et aux enfants.
Pour tenter d’endiguer le phénomène des campements improvisés de migrants dans les rues de la capitale, la municipalité parisienne s’apprête à transformer un immense hangar abandonné en centre d’accueil pour réfugiés.
Situé au nord de Paris, il proposera 600 places, des lits, des douches, mais aussi un terrain de football, un centre de santé et un d’assistance psychologue. Les migrants dormiront dans des bungalows en bois à l’intérieur de cette ancienne halle ferroviaire.
Ce centre sera exclusivement réservé aux hommes et ouvrira ses portes mi-octobre, tandis qu’un autre site devrait ouvrir dans le sud-est de Paris, à Ivry, avant Noël pour accueillir des femmes et des enfants.
En conférence de presse, le maire de Paris Anne Hidago a annoncé que 600 places seront prévues pour le centre au nord de Paris, et 350 places pour celui au sud-est.
Le maire de Paris Anne Hidalgo et la ministre du Logement Emmanuelle Cosse ont annoncé que ces centres seront gérés par l’association Emmaüs Solidarité, qui déploiera une centaine de salarié.
Selon France Info, qui a pu visiter ce camp, celui-ci n’est censé accueillir des réfugiés que pour une durée maximale de cinq à dix jours. Ceux qui souhaitent faire une demande d’asile seront ensuite pris en charge par l’État.
Enfin, il a été annoncé que ce camp était provisoire, n’étant opérationnel que seulement les 18 prochains mois : ensuite s’ouvrira le chantier du futur campus Condorcet – un pôle universitaire dédié aux sciences humaines.
En effet, pour le maire de Paris, ce mode de gestion des flux migratoire devra évoluer : «Ces campements sont de plus en plus gros, il faut à chaque fois trouver plus de places. Ce mode d’intervention n’est plus adapté.» Anne Hidalgo propose de prendre en charge plus tôt les migrants, avant que de grands camps sauvages apparaissent dans les rues : «Il est plus facile de prendre en charge 25 personnes par jour que 2500 d’un coup.»
Dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 septembre, un centre de migrant en construction a été frappé par un incendie à Forges-les-Bains dans l’Essonne. Si l’origine du sinistre est pour le moment indéterminée, les flammes ont considérablement endommagées les combles et la toiture de l’édifice.
Prévu pour une capacité d’accueil de 91 personnes, cette installation est très contestée par les habitants de la commune. Or, selon Europe 1, les secours ont été sur place vers 2h30, soit un peu plus de 3 heures après une réunion entre la mairie et des habitants à propos de l’arrivée des réfugiées. «Cela nous rappelle aussi, aujourd’hui, comment ces projets peuvent faire l’objet de très fortes oppositions voire, de violences. Et je veux redire ici devant vous, d’une part, notre détermination à Bernard Cazeneuve et à moi-même, poursuivre cette politique.» a déclaré lors de la conférence de Presse Emmanuelle Cosse.
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