Le phénomène migratoire peut bien être examiné sans passions, il n’en prend pas moins la forme d’une déferlante en provenance du sud qui pose le grave problème de l’islam, que nos gouvernants ne savent ni comprendre, ni régler.
Qu'est-ce qu’un « réfugié » ? Une personne contrainte de quitter son lieu de vie habituel par une force irrésistible, qui vient chercher asile sur une terre plus hospitalière. Ainsi, celui dont une catastrophe naturelle a détruit le village, celui dont la guerre menace la vie, celui qui crève de faim. On pourrait multiplier les exemples.
Les « réfugiés » syriens comportent sans doute une part importante de personnes qui, dans leur pays, n’ont plus rien. À cause, soit dit en passant, de la criminelle politique occidentale qui, après avoir aidé la rébellion syrienne contre le « dictateur » Bachar el-Assad, a laissé le cancer de l’État islamique s’étendre sur la région et tremble à l’idée d’aller y faire la guerre. Une part de vrais réfugiés, sans doute, mais aussi des immigrants économiques et, parmi eux, une proportion indéfinissable de djihadistes.
Des réfugiés sont, par définition, dans un statut provisoire : ils viennent chercher refuge en Europe, en attendant des jours meilleurs qui leur permettront de retourner chez eux sans crainte. Dès lors, on les accueille à titre temporaire, sans faire en sorte qu’ils s’installent définitivement. Pour parler plus crûment, on supporte leur arrivée, sans la souhaiter, et on les traite avec humanité et charité sans pour autant vouloir les conserver à demeure.
France 2 a diffusé au 20 heures du 9 septembre un reportage stupéfiant : à la question du journaliste « Ces réfugiés viennent d’Allemagne, ils ont été contactés dans les gares par les autorités françaises, étaient-ils volontaires pour venir, spontanément, en France, ou bien les a-t-on incités à venir ? », le correspondant à Berlin explique que les 10 fonctionnaires de l’OFPRA ont dû « vendre la France ». Le terme est involontairement bien choisi…
Ces fonctionnaires ont, en effet, pris l’initiative de faire changer d’avis ces immigrés qui ne s’étaient pas posé la question de venir en France et voulaient rester en Allemagne. Il a donc fallu afficher un tract en arabe et passer des appels par haut-parleurs pour que des volontaires se présentent au guichet mis en place par des agents français.
On découvre donc, sur une chaîne publique aux ordres du pouvoir, la vérité toute crue : la France n’accueille pas généreusement ceux qui y viennent chercher refuge, mais elle incite les Syriens à s’installer chez nous. À coups de publicité et de racolage, les pouvoirs publics organisent une immigration de peuplement. Et où font-ils cela ? À Munich…
Ce faisant, ils commettent un double crime.
Tout d’abord contre ces personnes, à qui il faudrait peut-être reconnaître le droit de ne pas émigrer, c’est-à-dire le droit de vivre en paix dans leur pays, et dans des conditions matérielles et morales normales. Pour cela, une politique réaliste est indispensable, une politique de développement économique, de coopération avec les pays d’origine, et non de guerre aux pouvoirs établis qui, aussi déplaisants qu’ils soient, permettent aux diverses communautés de vivre en paix. Tout le contraire de ce que nous faisons depuis des décennies.
Et ensuite contre notre pays, et plus largement contre l’Europe. Le phénomène migratoire peut bien être examiné sans passions, il n’en prend pas moins la forme d’une déferlante en provenance du sud qui pose le grave problème de l’islam, que nos gouvernants ne savent ni comprendre, ni régler.
Jusqu’à la révolution.
Ou la guerre civile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire