lundi 12 mai 2014

Le Beth-Din de Paris veut-il faire taire les témoins ?


Rackguet : défenseurs du Beth-Din de Paris, et les fausses attestations ? 9 mai 2014.
Maître Jean-Alex Buchinger sur Radio J.
Maître Jean-Alex Buchinger, c’est bien de faire votre travail. Et votre travail d’avocat, c’est aussi de dissimuler certains faits pour défendre votre client.

Et cela, vous le faites bien.

En effet, dire que la famille en attente de réception du Guet, après plus de 5 années de prise d’otage pour seulement quelques mois de mariage, a déposé une main courante pour « piéger » le Consistoire et le Beth-Din de Paris, c’est votre boulot (cf. votre intervention du vendredi 9 mai 2014 à Radio J). 

Vous le faites bien, et personne ne vous accuse de quoi que ce soit.

Par contre, vous mettez de coté, vous omettez, volontairement, de dire qu’il était préalablement convenu par les parties que le Guet (divorce religieux juif) serait obtenu sous certaines conditions lors de la réunion :

- un chèque de banque de 90.000 euros (rien que ça, on ne reviendra pas sur ce fait déjà incroyable pour libérer une agouna).

- et, surtout, la rédaction, sous la dictée du Grand Rabbin de France Michel Gugenheim, d’une lettre attestant, reniant et contredisant la réalité, les faits, et surtout, imposant à la femmeprise en otage de renoncer à la Justice Française, aux tribunaux civils.

Vous n’êtes pas sans savoir, cher fidèle, que le Grand Rabbin de France par intérim, le Rav Michel Gugenheim, a téléphoné en personne, devant témoins, à l’avocate de la famille, pour lui demander dese retirer de la procédure civile en cours.

Oui, vous ne rêvez pas, un rabbin, consistorial qui plus est, qui demande à une avocate au Barreau de Paris de se retirer d’une procédure civile en cours.

On comprend mieux pourquoi la famille a organisé sa propre défense.

Maintenant passons aux choses sérieuses. Pourquoi la famille se révolte-t-elle ?

Suite à ce rendez-vous, le chèque a heureusement été restitué, non pas de la pleine volonté des rabbins en présence, qui l’ont rendu la mort dans l’âme, mais parce qu’ils se sont sentis menacés en apprenant qu’ils avaient été filmés et enregistrés.

Oui, ces gens que vous défendez savaient qu’ils étaient en faute.

Nous ne détaillerons pas ces fautes, nous ne sommes ni juge, ni avocat comme vous. Mais nous sollicitons votre compréhension, votre empathie vis-a-vis de cette famille : qu’auriez-vous fait pour votre fille Maître Jean-Alex Buchinger ?

 Vous, avocat, auriez anéanti votre défense devant un tribunal civil pour les beaux yeux de rabbins potentiellement misogynes, auriez-vous remis la possibilité de se défendre ou de défendre son enfant en laissant juge de ces situations un Rabbin, qui n’est ni juge des affaires familiales, ni juge des enfants ?

Auriez-vous renoncé à vos droits imprescriptibles d’être un justiciable ?

Et vous cher lecteur, qu’auriez-vous fait pour défendre votre fille ? Auriez-vous renié vos droits auprès des tribunaux, votre dernière défense face à ces pratiques moyennes-ageuses, pour obtenir le Guet (divorce religieux juif), au risque d’un retour de bâton inattendu ?

Remettriez-vous votre vie, votre enfant, ou vos droits, du moins civils, entre les mains de rabbins dont personne (pas même eux qui sait) ne connait leurs intentions ? Est-ce cela croire en Dieu ?
Non, c’est croire en l’homme.

Enfin, lorsque Maître Jean-Alex Buchinger déclare à Radio J que la femme aurait dû être heureused’avoir obtenu son Guet, oui, c’était le cas. Mais ce qui n’allait pas de soit, c’est la menace lancinante sur son Guet inhérente à la restitution du chèque, d’où la réaction, compréhensible, de la famille.

Bref, lier l’argent à un titre de délivrance religieux, en s’admettant croyant, et par des croyants, c’est un retour en arrière sordide.

Vous l’aurez compris, on ne parle pas de blanchiment d’argent, d’abus de bien sociaux ou de manipulation type « Guet-Apens » (pour reprendre votre magnifique jeu de mot qui ne fait sourire que vous), nous parlons de la vie d’une femme, d’une famille brisée par l’immoralité de rabbins, qui heureusement ne représentent plus, depuis longtemps déjà, le judaïsme français, si florissant, inventif et sioniste.

Par David Cohen

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Suite au communiqué du Grand Rabbin de Paris du 9 mai 2014

Le communiqué du Grand Rabbin de Paris

Le 7 mai 2014, à l’occasion d’une réunion du Conseil du Consistoire de Paris, le Grand Rabbin de Paris, Michel Gugenheim, a tenu à répondre aux accusations calomnieuses dont le Consistoire, le Beth Din de Paris et lui-même font actuellement l’objet à propos d’un dossier de divorce religieux (guett).

Le Grand Rabbin de Paris a rappelé que le service des divorces religieux a toujours œuvré dans le souci impérieux d’apaiser et de solutionner des conflits familiaux douloureux et complexes, dans le respect et la dignité des parties. Ce service n’a fait que prendre acte d’un accord intervenu librement entre les ex-époux, ayant permis la conclusion du divorce religieux, sans avoir exercé une quelconque pression sur les parties concernées.

Le Grand Rabbin de Paris et ses services sont en possession de nombreux éléments démontrant qu’il a été ici procédé à une manœuvre à caractère diffamatoire à son égard ainsi qu’à une manipulation grossière visant à nuire à l’institution consistoriale.

Il se réserve le droit de prendre en conséquence toutes les mesures ou d’initier les recours qui pourraient s’imposer.Plusieurs articles parus dans la presse, sur des sites Internet signalent des pratiques anormales au Service des Divorces (Guettin) du Beth Din de Paris. Quant aux réseaux sociaux, ils se sont déjà largement mobilisés contre ces pratiques.

Le commentaire d’Avenir du Judaïsme

Nous prenons acte du communiqué du Grand Rabbin de Paris.

Néanmoins, ce communiqué ne clarifie pas les pratiques du Beth Din en matière de Guet et n’exonère pas les Rabbins du Service des Divorces de leur rôle ambigu dans des tractations financières et autres pressions, en vue de la délivrance du Guet.

Ce communiqué ne répond notamment pas à des questions fondamentales qui restent posées : Comment, sous prétexte d’entériner des « négociations » entre ex-époux, un Beth Din peut-il se faire l’instrument actif des exigences abusives de l’une des parties ?

Si ce scandale porte sur une affaire bien précise, d’autres questions viennent très vite :

Ces pratiques sont-elles courantes au sein du Beth Din de Paris ? d’autres femmes ont-elles payé après de telles « négociations » menées par les rabbins du Beth Din ? pour quels montants imposés ? à l’ordre de quelles institutions ? avec ou sans déductions fiscales ? qui est complice d’un tel « système », au sein du Service des Divorces ?

 Est-ce que les dirigeants du Consistoire comptent mettre un terme à ces pratiques ?...


http://www.jforum.fr/forum/communaute/article/que-disent-les-defenseurs-du-beth?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20du%2011-05-2014-ordi

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