Yoram Cohen, directeur de l'agence israélienne de sécurité (Shin Bet), a déclaré lors d'une audition du comité de la Knesset mardi qu'une troisième intifada est peu probable dans le cas où les pourparlers de paix venaient à échouer.
Cohen a présenté de nouvelles conclusions en ce qui concerne la reprise du terrorisme en Judée Samarie en 2013.
Les nouveaux résultats viennent sur les talons d'un récent rapport illustrant comment une augmentation récente des attentats terroristes est liée à la reprise des "négociations de paix", mais Cohen prétend que le véritable problème se situe au sein de l'autorité palestinienne.
Le directeur du Shin Bet a signalé au comité que l'année dernière, 1700 attaques terroristes ont été enregistrées en Judée, en Samarie et à Jérusalem, comprenant des fusillades, des attaques au cocktail Molotov, des coups de couteaux et des attaques à l'aide de pierres. 160 attaques ont été signalées en novembre, comparativement à 95 en décembre.
Cohen a précisé que les problèmes internes au sein de l'autorité palestinienne, notamment l'instabilité économique, ont été un facteur central de la reprise, et a fait une référence au dictateur (président) de l'AP Mahmoud Abbas comme "le président de l'autorité de la corruption."
Il a également noté que 40 attaques "prix à payer" ont été recensées en 2013, et que trois autres avaient été arrêtées par le Shin Bet au cours des derniers jours. Selon Cohen, ces "attaques" ne sont pas menées par des organisations centralisées, mais sont simplement une série d'incidents isolés.
Cohen a expliqué que le Shin Bet a eu des difficultés à enquêter sur ces cas, et que, si des arrestations ont été faites pour recueillir des renseignements, des accusations formelles n'ont pas été produites.
La remarque peut être une référence à l'arrestation très médiatisée de Yéhouda Landsberg, un résident de Samarie qui a été arraché de son domicile il y a plus de deux semaines et maintenu en détention par le Shin Bet sans acte d'accusation.
Son épouse, Emouna, a publié mardi une lettre ouverte au Shin Bet suppliant pour sa libération.
Deux autres hommes juifs de Samarie ont été arrêtés de façon similaire sans accès à un avocat pour le Shin Bet pour des accusations similaires.
Israël, un pays où les terroristes meurtriers condamnés sont relâchés (si ils sont arabes), et où les juifs suspectés d'avoir écrit quelques mots sur les murs d'une maison arabe sont détenus sans droits aucuns dans un silence de mort ?
Récemment, le site israélien Aroutz Sheva a exposé comment, dans certains cas au moins, des provocateurs arabes ont mis en scène des actes "prix à payer" en organisant eux-mêmes des vandalismes pour faire accuser les juifs de la région.

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