mardi 17 décembre 2013

Démographie : Israël = +41,6%, Arabes = -30,6%....


Dr Yaakov Feitelson a publié une étude à l’Institut des stratégies sionistes (IZS), sur les tendances démographiques du pays. Cette étude montre que :
. . la population arabe de Judée, de Samarie et de Gaza comprend 2.762.000 musulmans et environ 52.000 chrétiens, soit environ 1.331.000 personnes de moins que le nombre estimé par l’Autorité palestinienne.
. . alors que le taux d’accroissement naturel de la population juive israélienne a augmenté de 41,6% de 1995 à 2012, ce taux pour la population arabe a diminué pendant la même période de 30,6 %. Le taux en 2012 est à son plus bas niveau depuis 1955. Les raisons en sont l’émigration des jeunes Arabes ainsi que l’accès à la modernité, l’éducation, l’urbanisation et les mariages tardifs.

Une enquête menée par l’Association Baladna pour la jeunesse arabe, révèle que 25 % des Arabes de la région envisagent d’émigrer.


. . en cas d’annexion de la Judée-Samarie, il n’y a pas de menace imminente pour la démocratie juive en Israël.


L’un des arguments massue de la gauche israélienne, et de ceux qui poussent à cession de la Judée-Samarie, tient au facteur démographique, qui supputerait que l’accroissement de la population arabe est un danger pour la nature juive d’Israël.

Il apparait à présent que la tendance réelle est contraire à celle communément admise, à savoir qu’il y a une vraie baisse de la population arabe, alors que dans le même temps la population juive est en augmentation.

Ce phénomène doit nous porter à remettre en cause la politique initiée par les accords d’Oslo. Une fois de plus Israël échappe aux lois probabilistes, et nous montre que ces dernières ne s’appliquent pas à ce peuple de l’improbable. Israël différent en toute chose, là est la vraie règle, à laquelle ceux qui ne veulent pas voir la réelle spécificité du peuple juif, à savoir qu’il est distinct des autres, devront un jour ou l’autre s’y résoudre.


Les recensements du bureau des statistiques effectués et diffusés à la veille de chaque nouvel an juif, confirment cette tendance, alors qu’une nouvelle étude prouve cette fois la baisse de la population arabe.


La solution de deux états qui meurt petit à petit, et le refus des palestiniens à tout compromis finiront-ils par désespérer les nouvelles générations de palestiniens, qui sont de plus en plus candidats au départ, tant leur avenir se trouve bloqué à cause de l’irréalisme de leur leadership.


Des voix dans ce sens se font entendre, comme on peut le lire dans :"Il n’y aura pas d’Etat palestinien - Journal d’un négociateur en Palestine" de Ziyad Clot (un français qui se dit palestinien, qui a fait parti de l’équipe de négociateurs payés et formés par l’Union Européenne).


Le vrai cauchemar pour les Européens et les autres, c’est de se faire à l’idée que cette solution de deux états, ou plutôt celle d’un état qui serait le cheval de Troie de l’autre, ne verra, probablement, jamais le jour, en tout cas pas conformément aux prévisions de l’UE.


Toujours est-il que cette nouvelle étude rebat les cartes.



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