Le ministre israélien des Finances Yaïr Lapid a déploré dimanche, lors d’une interview à la radio militaire, le ralliement de la France à l’accord sur le nucléaire iranien à Genève.
“On peut s’interroger sur les réactions dans le monde lorsqu’on voit Laurent Fabius (le ministre français des Affaires étrangères), un véritable ami d’Israël, lever le pouce en signe de victoire après la conclusion de cet accord alors qu’aucune centrifugeuse ne sera démantelée”, a-t-il déclaré.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’est prudemment contenté de souligner que l’accord “exclut (…) tout accès à l’arme nucléaire” de la part de l’Iran. Il a également estimé que Genève constituait une “première étape majeure”.
“Cet accord est un pas important dans la bonne direction et constitue une étape vers l’arrêt du programme militaire nucléaire iranien. Il respecte les exigences posées par la France en matière de stocks et d’enrichissement d’uranium, de suspension de la mise en service de nouvelles installations, de contrôle international.
La France continuera de se mobiliser pour parvenir à un accord final sur ce sujet”, s’est félicité pour sa part le chef de l’État français François Hollande.
La non-participation du leader du parti de centre-droit Yesh Atid, Yaïr Lapid, à un dîner de gala en l’honneur d’une délégation ministérielle française lors de la récente visite de François Hollande en Israël, avait alimenté des spéculations sur des tensions entre le ministre israélien des Finances et la délégation française.
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