Lors de la réunion du cabinet ministériel dimanche matin, le premier ministre Benyamin Netanyahou a réitéré l'importance de la reconnaissance internationale d'Israël comme état juif pour aider à apporter la paix au Moyen Orient, dans le cadre d'un discours commémorant le 96e anniversaire de la déclaration Balfour.
"La déclaration défendait les droits de la nation juive d'avoir un foyer nationale en Terre d'Israël," a déclaré Netanyahou. "Il ne fait aucun doute que la reconnaissance internationale du droit à une patrie juive et son importance historique est fondamentale. Son refus est la racine du conflit" au Moyen Orient.
Netanyahou a précisé dans son discours adressé aux arabes palestiniens que pour assurer "la paix entre nous et nos voisins, les palestiniens, vous devez reconnaître le droit du peuple juif a vivre dans son propre état, dans sa propre patrie historique et nationale. Ce que cela signifie, c'est qu'ils doivent reconnaître cet arrangement comme permanent, et doivent lever leur revendication pour un droit au retour ou la formation de tout autre état."
Le premier ministre a également ajouté une seconde condition : le sécurité pour le peuple juif et l'état juif. "Les mesures de sécurité sont importantes pour nous, et elles couvrent évidemment un large éventail de besoins, mais le premier d'entre eux est de s'assurer que la frontière d'Israël reste le long des rives du Jourdain."
La déclaration de Netanyahou insiste sur l'importance de maintenir le contrôle israélien sur la vallée du Jourdain, une présence militaire stratégique qui pourrait être la clé de la sécurité régionale, même dans le cas d'une "solution a deux états." Le président (autoproclamé) de l'AP, Mahmoud Abbas, dans une déclaration publiée la semaine dernière, a menacé que les négociations de paix allaient s'effondrer si Israël insiste sur le maintien de la bande de terre, une condition que l'autorité palestinienne affirme ne jamais être en mesure d'accepter.
Concernant l'Iran, Netanyahou a dénoncé "ceux qui appellent à notre destruction," en particulier l'Iran. "L'Iran continue de construire des armes nucléaires, et il n'a pas changé sa cible," a déclaré le premier ministre. "La méthode pour les obtenir (les armes nucléaires) peut-être, mais pas la cible, ni leur idéologie. J'attire votre attention sur le fait que demain sera la journée où l'Iran commémore le 34e anniversaire de l'assaut du régime actuel contre l'ambassade américaine à Téhéran, ils appellent cela le "Jour de Mort à l'Amérique"."
S'adressant à la communauté internationale, le premier ministre a poursuivi : "cela indique clairement que ce que vous devez faire est de maintenir la pression sur le régime iranien. La pression pour les amener à la table des négociations internationales, je pense, les amènera à abandonner leur programme d'armes nucléaires. Si ce n'est pas sous la pression, l'Iran va avancer vers ses objectifs. Nous sommes obligés de veiller à ce que ce désir de mort ne soit pas rempli."
L'Iran a fait face à une pression accrue au cours des dernières semaines pour modifier ou abandonner son programme d'armes nucléaires, avec des résultats mitigés. Alors que certains organismes de surveillance de l'ONU ont signalé une augmentation de la volonté iranienne de participer aux débats internationaux sur la question, l'ayatollah Khamenei a publié un communiqué ce matin dénonçant Israël comme un régime "bâtard".
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