Le premier ministre Benyamin Netanyahou a appelé vendredi la France à maintenir sa position ferme dans les négociations internationales sur le programme nucléaire de l'Iran, a rapporté l'AFP.
"Nous espérons que la France ne cèdera pas," a déclaré Netanyahou dans une interview au journal Figaro.
"Pour nous, les Etats-Unis demeurent un allié important, l'allié le plus important. Mais notre relation avec la France est également très spéciale," a-t-il ajouté.
L'interview vient après que la France a pris une ligne plus dure que ses partenaires occidentaux la semaine dernière à Genève lors des pourparlers visant à résoudre l'impasse sur le programme nucléaire de l'Iran.
Au cours des entretiens, le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a mis en garde ses collègues de ne pas se laisser berner par les propositions de l'Iran, disant que si "le texte initial (de la proposition) faisait des progrès," il y avait encore des points insatisfaisants.
Ces observations, qui sont similaires aux préoccupations qu'Israël a exprimées concernant l'accord, ont entraîné la critique de Fabius par les responsables iraniens, ces derniers disant que ces points de vues "expriment les positions du régime sioniste".
En fait, l'ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave, a déclaré mercredi que c'était grâce à la position ferme de son pays qu'un accord n'a pas été signé au cours du week-end dernier, qui aurait atténué les sanctions contre Téhéran en échange d'une simple promesse de limiter l'enrichissement d'uranium.
"Sur la question de l'Iran, nos pays ont défendu des positions communes pendant des années, quel que soit le parti au pouvoir, et nous maintenons ce partenariat vital avec le président Hollande," a déclaré Netanyahou au journal français.
"Nous nous félicitons de sa position cohérente et résolue sur la question iranienne," a-t-il dit.
"Je crois fermement que nous ne devons pas baisser nos défenses," a déclaré Netanyahou, décrivant le régime iranien comme "agressif, violent, messianique et apocalyptique."
"Ce pays est en train d'acquérir des missiles balistiques intercontinentaux, dont le projet d'accord de Genève ne parle pas," a-t-il ajouté, en répétant sa mise en garde que les propositions faites à l'Iran sont dangereuses.
"Et pourquoi ces missiles ? Pas pour frapper Israël, ce qu'ils peuvent déjà faire, mais pour étendre leur portée à Paris, Londres, Washington ou New York…
En traitant avec l'Iran, être faible ou naïf n'est pas une option," a déclaré Netanyahou.
Les commentaires du premier ministre ont été faits avant la première visite de Hollande en Israël en tant que président de la France.
Hollande, qui arrivera dimanche, sera accompagné par le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius et un entourage de plus de 200 personnes.
a t il besoin de 200 personnes????????qu il soutienne Israel
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