vendredi 22 novembre 2013

La femme n’est pas le devenir de l’homme.....


Les Amazones ne s’arrêteront pas en si bon chemin...


On ne parle plus trop de ces pères de famille perchés pendant des jours au faîte de grues pour réclamer la garde partagée de leurs enfants. Ces stylites de l’ère post-industrielle avaient l’impression de prêcher dans le désert. Il ne semble pas que leur sort se soit amélioré. Mais, pour les avocats les plus doctrinaires de la cause des femmes, s’ils ont perdu le droit de garder leurs gosses, c’est qu’ils le méritaient. Et qu’il existe des causes plus urgentes. La pénalisation des amateurs d’amour tarifé, par exemple.

Tout se tient. On dirait que, chez ces hommes perchés comme chez les amateurs de passes – qui sont parfois les mêmes –, il existe quelque chose en trop : l’organe rétractile de forme oblongue avec à la base une couronne velue, qui a l’inconvénient de servir à la reproduction humaine. Cette chose en trop s’exprime, chez les premiers, par la volonté d’assumer leur devoir paternel malgré l’opposition de l’ex-épouse ou de l’ex-compagne et, chez les seconds, par celui d’évacuer contre une poignée d’euros le désir qui les presse. 
Ce trop-plein, cet excès organique qui s’exprime par l’excès symbolique (la demande paternelle jugée illégitime et le recours à l’argent au lieu de se masturber), pointe un impensé de la condition féminine dont je m’empresse néanmoins de souligner qu’elle nécessite plus que jamais qu’on en combatte les injustices et les intolérables blessures.

À ce propos, une suggestion : au lieu de vouloir taper sur la clientèle des « putes », bien souvent de pauvres gars qui usent de filles sans joie, il serait temps de songer à introduire dans le Code pénal, comme en Amérique latine, la notion de « féminicide » pour les viols de femmes suivis de meurtres, crimes dès lors imprescriptibles et punis à vie. On se demande ce que les parlementaires attendent pour voter une loi qui trace une limite absolue entre la barbarie et l’humanité.
Pour en revenir à la revendication des pères de famille, elle montre qu’ils sont devenus des « papas », c’est-à-dire des hommes avides de s’occuper de leur progéniture comme s’en occupent les mères (les « mamans », plutôt), sans cesser pour autant de se sentir des hommes. Ils auraient pu se percher au sommet d’églises ou de bâtiments officiels. Pourquoi des grues ? C’est désigner un monde en voie de disparition
[...]


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