Le parti de Lapid, Yesh Atid, a soumis une proposition de loi à la Knesset permettant l’union civile entre homosexuels et israéliens laïques qui veulent se marier.
Ce projet de loi sur l’union civile, présenté mardi à la Knesset, vise à révolutionner les services religieux en Israël et permettre le mariage civil en Israël pour tous, y compris les couples et les personnes de même sexe interdits de mariage selon la loi religieuse. Le projet de loi établit un cadre avec les mêmes droits et responsabilités que le mariage.
Lundi, la Knesset a adopté la loi Tzohar, qui permettra aux Juifs israéliens d’enregistrer leur mariage à l’extérieur de la ville dans laquelle ils vivent, et de choisir ainsi leur rabbin et le lieu d’enregistrement du mariage.
Cette loi sur l’union civile de Yesh Atid, va probablement bénéficier d’un large soutien des partis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la coalition , mais Habayit Hayehudi peut utiliser son droit de veto sur les questions liées à l’état et la religion pour bloquer la législation.
L’accord de coalition du gouvernement a donné ce droit de veto à Naftali Bennett sur tout changement dans la politique religieuse de l’Etat. Cependant, Yesh Atid a précisé que le droit de veto ne s’applique pas dans ce cas, puisque le projet de loi concerne le civil et non des questions religieuses.
Un membre de Yesh Atid a déclaré : « chaque couple a le droit de décider comment officialiser leur relation et réaliser leur amour. Cela comprend les séculiers , les couples de même sexe , les étrangers dont le judaïsme n’a pas été reconnu, et les personnes dont la religion n’a pas été définie ».
»Le projet de loi créera effectivement une nouvelle institution civile qui va coexister avec l’institution religieuse, sans remettre en cause le statut des mariages et des divorces religieux ou de l’autorité du rabbinat », a déclaré Yair Lapid
Selon lui, Yesh Atid est en passe de créer une révolution civile. « L’union civile est un aspect clé de cette révolution. Nous n’avons pas de litige avec l’establishment religieux sur la question du mariage et du divorce, mais nous devons trouver une solution civile pour tous les peuples, juifs ou non juifs , gay ou hétéros, qui veulent vivre ensemble.
L’un des droits fondamentaux de l’homme est le droit à l’amour de quelque manière que ce soit », a t-il ajouté.
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