lundi 28 octobre 2013

Ligue 1 - P.S.G. Paris, la force tranquille....


Paris ne doute jamais, même mené 2-0 à la 67e minute à Geoffroy-Guichard. Sûr de sa force, ce PSG sera difficile à aller chercher. Notre antisèche.


LE JEU : Galtier avait tout juste… Blanc aussi


Galtier a peut-être trouvé la solution. Pendant une heure, Saint-Etienne n’a pas laissé respirer le PSG. Un pressing très haut, des milieux très généreux et des latéraux qui giclent le long des lignes de touche. Paris n’a pas su ressortir proprement les ballons. 

Ce qui faisait sa force depuis le début de saison, son trident Verratti-Motta-Matuidi, a eu un mal fou à ressortir proprement le ballon. L’intensité stéphanoise durant la première heure de jeu a dessiné le scénario du match. Et ce n’est pas le PSG qui est passé à côté de son match mais bien Saint-Etiennequi a tout fait pour le faire déjouer.
L’expulsion de Lemoine a tout changé. Paris est passé en 4-4-2. Blanc a remplacé Alex par Lucas et positionné Thiago Motta arrière central pour assurer une relance propre. Paris a fini quasiment en 4-2-4 voire même en 4-1-1-4 avec un Matuidi en position de meneur. Un choix audacieux. 
Car même dos au mur, il fallait oser s’exposer ainsi. Ce point, récolté à l’issue d’un match d’une intensité rare en L1, c’est aussi et surtout celui de Blanc qui a imposé une grosse densité physique à l’ASSE dans ses seize mètres.


LES JOUEURS : Marquinhos a tout raté, Hamouma a plané

On oublie un peu vite que Marquinhos n’a que 19 ans. Ce dimanche, il a fait son âge. Ses deux énormes erreurs de relance ont contraint Paris à une course à handicap. 
Sirigu n’est pas non plus tout blanc sur le deuxième but stéphanois. Verratti n’a pas eu l’influence de ces dernières semaines. Il a obligé Blaise Matuidi à se démultiplier. Comme toujours, l’ex-Stéphanois fut au four et au moulin. A la récupération, dans la construction et même à la finition. Indispensable.

A Saint-Etienne, les deux fautes de Fabien Lemoine ont précipité la chute des Verts en fin de match. Si son expulsion n’est pas évidente, Lemoine n’aurait pas dû faucher Lavezzi en plein raid alors qu’il était déjà sous la menace d’un carton jaune. Dans la lignée d’un début de saison canon, 
Romain Hamouma a une nouvelle fois porté les Verts avec un but et une passe décisive. L’ancien Caennais n’en finit plus de progresser. Benjamin Corgnet a longtemps régalé Geoffroy Guichard et son remplacement a coïncidé avec la baisse de régime stéphanoise. Kurt Zouma, toujours aussi impressionnant dans les airs et percutant dans les duels, a longtemps tenu la baraque derrière. 


LA STAT : 2

Il fallait remonter à mars dernier pour voir le PSG encaisser au moins deux buts en Ligue 1. C’était… à Geoffroy-Guichard. L’ASSE cultive sa réputation de bête noire du PSG et reste sur quatre matches sans défaite face à Paris (une victoire, trois nuls). Pas un mince exploit.

LE TOURNANT QUI N’A PAS EU LIEU : La balle de match de Gradel

85e minute, Sirigu relâche un coup franc de Ghoulam. Gradel reprend le ballon à huit mètres du but. Il a l’occasion de sceller le sort du match en donnant un avantage définitif aux Verts. Mais sa reprise file dans le kop nord de Geoffroy-Guichard. Dix minutes plus tard, Matuidi glace le Chaudron. L’Ivoirien n’en est pas à son coup d’essai. A Monaco, il avait raté un face-à-face avec Subasic à la 84e minute. 180 secondes plus tard, Ocampos donnait la victoire à l’ASM…
LE TWEET QUI NOUS A FAIT SOURIRE :
Zouma, c’est le jeu de tête d’Ivan Zamorano dans le corps de Vin Diesel…
LA QUESTION : Paris est-il invincible ?
Non, bien sûr que non car aucune équipe ne l’est. Mais pour faire chuter ce PSG, il va falloir se lever tôt. Même mené 2-0, il n’a pas paniqué. Serein, il a toujours semblé croire qu’il reviendrait dans la partie. C’est la grande nouveauté de ce PSG 2013/2014. 
Rien ne semble pouvoir l’atteindre. A Marseille, le PSG joue à 10 durant une heure et finit par l’emporter (1-2). A Geoffroy-Guichard, il est mené 2-0 à la 67e minute. 
Mais Paris est sûr de sa force. Il dégage un flegme et un calme qui le rendent invincible pour le moment. L’an dernier, à pareille époque, sa solidité avait volé en éclats face à l’ASSE, Rennes et Nice. Son homogénéité explosait sous le poids des résultats négatifs. Un an plus tard, Paris a mûri. Il sait qu’il a une longueur d’avance (voire deux) sur la concurrence. 
Au soir de cette 11e journée, rien ne semble pouvoir lui arriver.

Ligue 1 - 11e journée ASSE-PSG (2-2) : Ce PSG est insubmersible...


Avec un but de Matuidi à la 94e, le PSG, mené 2-0, a arraché le nul à Saint-Etienne (2-2), réduit à dix pendant 30 minutes. Paris reste leader devant l'ASM.


Rien ne peut leur arriver. Même mené de deux buts, même en difficulté dans le jeu, le PSG ne perd pas. Au bout du temps réglementaire, la balle en profondeur de Matuidi a surpris toute la défense et glacé Geoffroy-Guichard (2-2). 
En décrochant un nul inespéré, le PSG reprend la tête du classement à Monaco au terme de cette 11e journée et d’une rencontre d’une grande qualité. Longtemps, Saint-Etienne a cru refaire le coup au PSG. Comme l’an dernier, les Verts ont bien failli faire tomber l’invincibilité parisienne. 
Mais l’expulsion de Lemoine (59e) a complétement changé la physionomie du match. Sereine et sûre de sa force, l’ASSE s’est recroquevillée sur ses seize mètres. Complétement désorganisé par le pressing incessant des Verts, le milieu parisien a remis le pied sur le ballon. Face au talent et la disponibilité des stars parisiennes, Saint-Etienne a souffert et fini par plier.
Pourtant, le PSG a peiné comme rarement cette saison. Corgnet a logiquement donné l’avantage aux siens sur une erreur de relance de Marquinhos (18e). Le Brésilien a bien failli précipiter la chute de Paris ce dimanche. 
Puisque Hamouma, admirable ce dimanche, a profité d’un cafouillage initié par une nouvelle mauvaise relance de Marquinhos pour tromper un Sirigu à terre après une sortie ratée (51e).

Gradel a eu la balle de match

Paris s’en est sorti pour avoir remis de l’ordre dans son milieu et surtout profité de sa supériorité numérique. Cavani a logiquement réduit la marque sur une action d’école initiée par Verratti et relayée par Maxwell. Ibrahimovic sur un coup franc puissant (48e), Matuidi (53e) et Lucas (70e, 90e) ont tenté de ramener le PSG dans la partie. Gradel a eu la balle de match entre ses pieds (85e) après une nouvelle hésitation de Sirigu sur un coup franc de Ghoulam
Mais Saint-Etienne, tenu par sa charnière Perrin-Zouma, a tenu bon… jusqu’aux arrêts de jeu et cette action confuse. Paris n’a pas survolé les débats comme ces dernières semaines. Mais il a prouvé qu’il avait du cœur et une grosse confiance en ses moyens.

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