Yuki Kimura, de l’Université Tohoku au Japon, a dirigé l’étude d’une météorite, tombée sur Terre en 2000.
En analysant très précisément les « cristaux colloïdaux » présents, créés par un assemblage de particules de magnétite uniquement lors de la sublimation de l’eau (id est son passage de l’état de glace à vapeur) et non pendant la fusion par exemple, les chercheurs ont pu en déduire que l’eau présente dans l’astéroïde a nécessairement dû disparaître durant les premiers millions d’années de la formation du système solaire, avant que les entrailles des roches ne refroidissent.
« Les résultats suggèrent que l’eau a été apportée sur Terre durant la période où se sont formées les planètes plutôt que durant les violentes chutes d’astéroïdes ayant eu lieu entre 4,1 et 3,8 milliards d’années. » Des résultats corroborés par d’autres découvertes récentes, suggérant par exemple que l’eau de la planète Terre et celle de la Lune ont la même origine.
A la surface de ces cristaux colloïdaux se trouve une couche organique qui pourrait permettre à ces spécialistes d’en apprendre davantage sur « l’évolution des molécules organiques durant les débuts de notre système solaire. »
sources Mashable
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