Parmi les premières et bouleversantes réactions du monde du spectacle, les mots de Patrick Bruel, évoquant son "immense tristesse" après l'annonce du décès de Valérie Benguigui, sont poignants : "Elle s'est tellement battue. Ça fait trois ans qu'elle se bat contre cette saleté et là, elle est allée au bout de ce qu'elle pouvait faire", a-t-il réagi sur Europe 1.
"On a appris [sa maladie] pendant qu'on jouait Le Prénom déjà. On l'avait attendue pour le film. Elle avait fait deux rémissions et puis, récemment, ça s'est totalement dégradé. C'est terriblement triste", a ajouté le comédien. "Elle était si heureuse d'avoir été reconnue et saluée par la profession [après son César]", a-t-il conclu.
Dans Le Prénom, son personnage, Babou, la soeur du héros joué par Bruel - et qui lui a aussi valu une nomination aux Molières pour sa version théâtrale -, s'est laissé dominer : "Elle a fait des enfants, elle a mis sa carrière entre parenthèses, acceptant ces compromis par amour et par facilité."
À mille lieues de la femme qu'était Valérie Benguigui en réalité : "À une période de ma vie, j'ai pu m'oublier également, mais sans jamais être dans le sacrifice", racontait l'artiste dans le dossier de presse du Prénom.
Ce film qui a enchanté plus de 3,3 millions de spectateurs racontait l'histoire de Vincent, la quarantaine triomphante, sur le point de devenir père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa soeur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d'enfance.
En attendant l'arrivée d'Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse, dans la bonne humeur générale, de questions sur sa future paternité... Mais quand on lui demande s'il a déjà choisi un prénom pour l'enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.....
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