mercredi 17 juillet 2013

Ligue 1 - PSG + Cavani = 29 buts - Ibra ?


Avec Edinson Cavani, Paris a réalisé son premier gros coup du marché estival. Un transfert qui répond au recrutement clinquant de Monaco, qui remplit les caisses du Napoli. Mais qui pourrait précipiter le départ de Zlatan Ibrahimovic. Voici les quatre équations entourant l'arrivée du buteur uruguayen.


PSG + Cavani = une attaque de feu

En enrôlant Edinson Cavani, le PSG s’est attaché les services d’un attaquant qui claque. Qui marque. Et pas qu’un peu. Le rendement d’El Matador tient en quelques chiffres, impressionnants : 29 buts en Serie A l’an passé, 104 en 138 matches sous le maillot du Napoli depuis 2010. 

Avec Cavani, Paris tient le Capocanoniere d’Italie. Avec Ibrahimovic, il possédait déjà son équivalent "français". Dès sa première saison parisienne, le géant suédois a écrasé le classement des buteurs, en signant 30 réalisations. Sur le papier, le duo a fière allure. Est-il pour autant compatible ? 

Oui, si l’on considère l’attirance de Zlatan pour un poste légèrement plus reculé. Le Suédois l’a prouvé : il aime jouer en soutien d’un attaquant axial pour toucher davantage de ballons. Mais… Parce qu’il y a un mais.

Ibra + Cavani = un buteur peut en chasser un autre

Officiellement, "le PSG a pris Cavani pour jouer avec Ibrahimovic". Parole de Nasser Al-Khelaïfi mardi après-midi, en conférence de presse. Mais ces derniers jours, l’hypothèse de voir le meilleur buteur de Serie A associé au meilleur buteur de Ligue 1 a pris du plomb dans l’aile. Aurelio De Laurentiis,le président du Napoli, l'a certifié à maintes reprises 

"Ibrahimovic ne jouera pas avec Cavani, il est déjà promis ailleurs." La question de leur complémentarité n’est, a priori, pas insurmontable. 

En revanche, celle sur leur cohabitation est plus sensible : Ibra serait-il enclin à voir un autre que lui enfiler les buts comme des perles ? A endosser le costume du sauveur ? 

Bref, à éventuellement lui voler la vedette ? Pas sûr, quand on connaît l’ego surdimensionné de l’ancien Barcelonais. En Catalogne, il avait dû apprendre à vivre dans l’ombre de Lionel Messi. Il ne l’avait pas supporté. Il avait mis les voiles au bout d’une saison.

Cavani = le Falcao du PSG

Qu’Ibra fasse ou non ses valises, Paris possèdera de toute façon un avant-centre hors norme, qui briguera fatalement le titre de meilleur buteur. 

Plus globalement, ce recrutement peut aussi être vu comme une réponse du PSG à l’AS Monaco. Le mano a mano entre les deux nouveaux riches du football français a déjà commencé. L’arrivée d’Edinson Cavani dans la capitale sonne comme un écho à celle de Radamel Falcao sur le Rocher. 

L’ASM avait déboursé 60 millions d’euros pour arracher le Colombien de l’Atletico Madrid ? Paris en a versé quatre de plus au Napoli. Cavani a vite délogé Falcao au sommet des transferts les plus onéreux en L1. D’une certaine manière, le PSG envoie un signal fort à son principal rival : sur le terrain financier, Paris a encore du répondant. 

Son recrutement estival n’est pas aussi clinquant que celui de l’ASM. Et pour cause : l’effectif du champion de France 2012-2013 a déjà son ossature, bâtie à coups de millions depuis l’été 2011. Sur le Rocher, la construction vient tout juste de commencer.
Lavezzi + Cavani = un pactole pour le Napoli..

Depuis plusieurs années, les finances des clubs italiens sont, au mieux, bancales. Le plus souvent, dans le rouge. Pour se refaire une santé, parfois même pour survivre, il leur faut vendre. Et le fait est qu’ils savent vendre leurs meilleurs joueurs. 

Sans les brader. Dans ce climat de morosité économique, la Serie A a trouvé un partenaire privilégié en France. Plus précisément à Paris. Le club de la capitale avait déjà renfloué les caisses du Milan, en déboursant 67 millions d’euros pour recruter Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva. Il avait déjà payé 42 millions d’euros à Palerme pour Javier Pastore. 

Puis 11 millions pour Marco Verratti (Pescara), 8 pour Jérémy Ménez (Roma), et 26 pour Ezequiel Lavezzi. Dans l’histoire, le pactole revient au Napoli. Mine de rien, le président De Laurentiis aura récupéré 90 millions d’euros en vendant ses deux attaquants.

Merci qui ? Merci Paris.

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