La semaine dernière, le Haut conseil scientifique du Maroc, instance édictant des fatwas, a confirmé que l’islam ne tolère aucune liberté de conscience. Les muftis du Royaume, chapeautés par le roi, ont réactivé la tradition du prophète promettant la peine capitale à tout musulman qui change de conviction.
Printemps de clarification. L’Égypte, la Libye, la Tunisie et le Maroc renouent avec leurs fondamentaux, contraires aux droits de l’homme.
Certains y voient un signal destiné aux évangélistes devenus trop entreprenants. La monarchie de droit divin préserve ainsi ce qui fonde sa légitimité et fait lien entre les Marocains.
Le régime ayant concédé quelques droits aux Berbères, sa fatwa vient rappeler le tranchant de l’épée qui dessine des frontières nettes. Terre d’islam ici, Occident au-delà. Allah, la Patrie et le Roi sont la trinité officielle du Maroc où la religion fait nation.
Ceci confirme une banalité : la pensée et les pratiques musulmanes sont fondées sur le Coran et Mahomet. L’islam étant violence, il n’est pas étonnant qu’il méprise la liberté et que les musulmans ne réussissent pas à fonder un État de droit.
La soumission collective à cette violence fonde la oumma. De ses entrailles sortent des leaders qui usent de la coercition pour juguler les masses et les soumettre au diktat du Ciel, c’est-à-dire à ses lieutenants sur Terre.
Et nous autres poltrons d’Occident ? N’allez surtout pas croire que nous vivons hors de portée de l’épée mahométane !
Les fatwas, les menaces de mort et les différentes formes de passage à l’acte, au nom de l’islam, contre Salman Rushdie, Theo van Gogh, Ayaan Hirsi Ali, Geert Wilders, Robert Redeker, les caricaturistes danois, Charlie Hebdo… ont déjà restreint nos libertés. Quelques faits :
. La courageuse Nadia El Fani avait choisi « Ni Allah, ni maître » comme titre à son film sur la révolte contre Ben Ali. La Tunisie s’étant libérée d’un tyran mais pas du Tyran suprême, il était « naturel » que son film n’y soit pas diffusé.
Mais qu’en est-il du pays de Sartre et de Voltaire ? Mme El Fani raconte que son distributeur français lui a imposé un autre titre :« Laïcité inch’allah ! ». La laïcité transformée en cache-sexe. Trop court pour dissimuler notre derrière lors de nos prosternations devant les musulmans.
. Nos médias ne s’insurgent pas qu’un éminent élu néerlandais, Geert Wilders, soit obligé de « vivre » reclus dans son propre pays !
Il a osé comparer le Coran à Mein Kampf et établir un lien entre le terrorisme actuel et le devoir de conquête, prescrit par le Coran et mis en pratique par Mahomet. Les tribunaux néerlandais ont beau décider qu’il n’est nullement hors la loi, nos médias continuent de l’affubler de tous les noms d’oiseaux.
. Et pendant ce temps, des musulmans réactivent la fameuse lettre que Mahomet aurait envoyée aux rois et empereurs de son temps. Elle se terminait ainsi : « Embrasse l’islam, tu seras épargné ! » (aslim, taslam !).
Des musulmans invitent nos dirigeants à se convertir et nous regardons ailleurs. Arnoud van Doorn, ancien collaborateur de M. Wilders, vient de sauter le pas et de se convertir… Il a été reçu par les autorités saoudiennes.
Pascal Hilout, le 1 mai 2013
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