Le chef du groupe terroriste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un discours télévisée donné samedi, a déclaré que la Syrie était l'arrière cour de la "résistance", et que le groupe chiite ne restera pas les bras croisés tandis que son allié est attaqué.
Il a insisté sur le fait que son groupe terroriste allait rester dans la guerre syrienne "jusqu'au bout de la route" et apporter la victoire a son allié, le dictateur Bachar al-Assad. "Nous serons ceux qui apporterons la victoire, si Allah le veut", a-t-il dit.
"Nous allons continuer jusqu'au bout de la route, nous acceptons cette responsabilité et nous accepterons tous les sacrifices et les conséquences attendues de cette position," a-t-il dit, parlant d'un lieu tenu secret.
Nasrallah a abordé la question du transfert d'arme a la Syrie, affirmant que "alors qu'Israël arme les résidents du Golan, les collaborateurs au Liban demandent que les citoyens rendent leurs armes."
Il a insisté sur le fait que le gouvernement de Beyrouth doit renforcer ses citoyens "dans leurs terres, et en particulier dans les villages le long de la frontière avec Israël."
Nasrallah a souligné que "l'arme qui a battu Israël est tenue par le peuple et ne peut être prise", appelant les responsables libanais à prendre en considération "le danger existant, alors qu'Israël se prépare et suit les développements, et nous ne savons pas ce que sera son prochain mouvement."
Le chef du Hezbollah a ajouté : "nous allons continuer à assumer la responsabilité de la résistance contre Israël. La pression ou la diffamation ne nous dissuaderont pas."
Il a abordé les récents affrontements entre Israël et la Syrie, disant qu'Israël "renforce ses troupes à la frontière, frappant et bombardant la Syrie."
En outre, il a ajouté : "depuis la seconde guerre du Liban, Israël s'entraîne, se prépare, fait des plans, se réexamine et entraîne son front intérieur. Chaque année il lance une telle manœuvre, qui comprend le premier ministre, la police, l'armée, la défense civile et divers aspects."
Israël "menace le Liban de guerre chaque jour," a insisté Nasrallah.
Selon lui, "si la Syrie tombe dans les mains des Etats-Unis, d'Israël ou d'un de leurs partisans, l'opposition va perdre, et Israël ira au Liban et imposera ses conditions. Si la Syrie tombe entre leurs mains, la Palestine sera perdue."
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