dimanche 14 avril 2013

Qatar : l’émirat s’offre l’Egypte, et ouvre un fond pour s’acheter Jérusalem ............



Le Qatar fait ses petits achats, 4 milliards de dollars pour une Egypte en ruine, et 1 milliard de dollars pour sauver « Al Qods » Jérusalem on se demande bien de quoi ! Jérusalem n’est pas à vendre !
Le Qatar à la rescousse de l’Egypte
par Georges Fitzpatrick - géotribune
Le Premier ministre du Qatar, le cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a annoncé mercredi dernier en conférence de presse une aide de 3 milliards de dollars à l’Egypte sous forme de rachat de ses obligations.
Le Premier ministre qatari a profité de visite de son homologue égyptien Hicham Qandil à Doha pour faire cette annonce. Dans ces temps de temps de difficulté économique pour le pays, l’Egypte tire profit des excellentes relations que le Qatar entretient avec son président Mohamed Morsi, issu du mouvement des Frères musulmans que le Qatar supporte.
En septembre, le riche émirat gazier avait annoncé son intention d’aider l’Egypte grâce à des investissements de 18 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. 
Cinq milliards ont déjà été débloqués : un don d’un milliard a été fait au Caire et les quatre autres milliards ont été placés en dépôt à la Banque centrale égyptienne. Le Qatar envisage également d’étendre sa coopération dans le domaine du gaz naturel. L’émirat est prêt à compenser une probable pénurie de gaz cet été en Egypte en assurant ses besoins pour ses exportations pendant un temps bien précis. 
D’autres secteurs tels que la sidérurgie ou les zones industrielles pourraient aussi bénéficier de l’attention qatarie.
Les entreprises égyptiennes devraient également avoir une belle part dans les énormes projets d’infrastructures que le Qatar planifie en prévision du Mondial de football qu’il accueille en 2022. 
Selon le Premier ministre égyptien, le Qatar, en pleine phase de diversification de son économie, est actuellement 20ème dans le classement des pays étrangers qui investissent le plus en Egypte. Une position que l’Egypte espère voir améliorée, en dépit des accusations des médias qui dénoncent de plus en plus des tentatives d’ingestion du Qatar dans les affaires égyptiennes.
Qatar: un milliard de dollars pour Jérusalem 
Nous reproduisons l’article tel quel
En ouverture du sommet arabe à Doha fin mars, l’émir du Qatar cheikh Hamad a proposé la création d’un fonds pour Jérusalem d’un milliard de dollars, auquel son émirat contribuerait à hauteur de 250 millions.
Il s’agit, a poursuivi l’émir, de « défendre al-Qods », la Jérusalem musulmane, troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine. Qui dans le monde musulman s’y opposerait ?
Le fonds serait géré par la Banque islamique de développement qui relève de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), basée à Djeddah en Arabie saoudite.
L’émir – dont le pays avait noué très secrètement des liens avec l’Etat hébreu au début des années 90 via la multinationale américaine Enron, proche du groupe de pression pro-israélien à Washington  – a profité de la tribune offerte par le sommet arabe pour critiquer « Israël et ses agissement » à l’égard des Palestiniens. Qui dans le monde arabo-musulman s’en plaindrait?
Cette « excellente » idée de sauver al-Qods serait encore meilleure, si le Qatar versait à l’Autorité palestinienne ce qu’il avait promis de lui offrir en 2007 lors de la conférence des pays donateurs pour la Palestine qui s’était tenue à Paris. Or, Doha n’a jamais rien donné à Mahmoud Abbas, dont le budget est cruellement à sec.
« Quand on entend de telles annonces, cela nous fait sourire », grince un diplomate au cœur du dossier. Certes, le cadre prévu par la conférence de Paris est dépassé depuis 2010. Mais après cette date, Doha n’a pas davantage aidé l’Autorité palestinienne, alors que le Qatar finance sans vergogne le mouvement islamiste Hamas, grand rival de Mahmoud Abbas, qui contrôle la bande de Gaza… où l’émir et la cheikha Moza se sont rendus en fin d’année dernière, promettant 400 millions de dollars en projets de développement. Comme si le Qatar prenait un malin plaisir à marginaliser l’Autorité palestinienne – pourtant reconnue par la communauté internationale comme l’interlocuteur d’Israël pour faire la paix – au profit de ses amis islamistes liés aux Frères musulmans.
Bref, il y a une criante incohérence dans la politique de Doha à l’égard des Palestiniens.
Certes, l’émirat n’est pas le seul à ne pas honorer ses promesses. Les cinq autres pays du Golfe se sont engagés fin 2012 à fournir « un filet de sécurité » au budget palestinien, qu’Israël a longtemps refusé d’alimenter via un transfert de recettes fiscales. 
Mais là encore, les promesses sont restées lettre morte. Depuis, « pas un seul dollar n’a été versé par l’Arabie saoudite, les Emirats, le Koweït et Oman », regrette le diplomate. Comme si une fois de plus, les alliés arabes des Palestiniens « jouaient » avec la cause….
Ce que l’émir ne sait pas c’est que Jérusalem, n’est pas à vendre, ni à négocier, la cité d’Ha Shem n’appartient qu’à lui, et les hommes pourront, comme ils l’ont fait depuis toujours tenter de mettre la main dessus, ils repartiront tous la queue entre les jambes !
http://www.israel-flash.com/2013/04/qatar-lemirat-soffre-legypte-et-ouvre-un-fond-pour-sacheter-jerusalem/#axzz2QTWwDo4P

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