lundi 29 avril 2013

Ligue 1 - Le PSG avance tant bien que mal...


Le PSG est reparti d'Evian avec une victoire courte mais précieuse (0-1) en match de clôture de la 34e journée de L1. Paris conserve 9 points d'avance sur l'OM en tête de la Ligue 1 à quatre journées de la fin du championnat. Evian reste 17e et devant le premier relégable à la différence de buts.

Les Parisiens ont résumé le paradoxe de leur saison en l’espace d’un match. Vainqueurs logiques dimanche sur la pelouse de l’Evian TG, scotché à la 17e place avec autant de points que Sochaux, en clôture de la 34e journée de Ligue 1 (0-1), ils ont encore laissé une impression mitigée au cours de cette rencontre. 

Indigents durant les vingt premières minutes, ils ont accéléré en début de seconde période pour ouvrir le score par Javier Pastore (50e) avant de manquer d’énormes occasions de faire le break. 

Ils se sont même fait des frayeurs dans une fin de partie très houleuse, marquée par les expulsions de Marco Verratti et de David Beckham avant que les esprits ne s’échauffent. 

Saber Khlifa a écopé d'un carton rouge après le coup de sifflet final suite aux échauffourées au terme de la rencontre et Salvatore Sirigu ne devrait pas y échapper sur la feuille de match, même si l'arbitre n'a pas pu le lui présenter sur le terrain, des officiels du PSG empêchant l'Italien de revenir. 

Mais les partenaires de Thiago Silva ont gardé leur cage inviolée, grâce notamment à deux parades décisives de leur gardien. Les joueurs de la capitale enchaînent ainsi un cinquième succès de rang sans encaisser de but en Championnat, un nouveau record dans l’ère Ancelotti, et réalisent un pas de plus vers le titre de champion de France. 


Avec toujours leurs neuf points d’avance sur Marseille, à quatre journées de la fin du championnat, ils pourraient fêter officiellement leur sacre dimanche prochain contre Valenciennes, si l’OM ne bat pas Bastia samedi. 

En attendant, ils sont assurés de terminer dans les deux premiers et de se qualifier directement pour la prochaine Ligue des champions. Ce qui implique la prolongation automatique du contrat de Carlo Ancelotti jusqu'en 2014. 

De retour sur les lieux de leur élimination en quart de finale de la Coupe de France (1-1, 4-1 TAB), les Parisiens n’ont pas étalé une folle envie de prendre leur revanche au cours de la première période. Ibrahimovic et Lavezzi, deux immanquables ratésEntrés dans la rencontre sur un rythme de sénateurs, ils se sont fait bouger par une équipe d’Evian TG armés des mêmes intentions qu’il y a une dizaine de jours. 

S’ils se sont néanmoins montrés les plus menaçants, à chaque fois par Zlatan Ibrahimovic (5e, 17e, 18e), les hommes d'Ancelotti ont longtemps manqué de qualité technique et de volonté collective, notamment au pressing. 

Preuve de leur tension, peut-être troublés par les rumeurs entourant l'avenir de leur entraîneur, ils sont rentrés aux vestiaires en pestant contre Olivier Thual suite à une série de décisions arbitrales défavorables. Mais dès la reprise, comme par enchantement, le PSG s’est retrouvé. Les enchaînements se sont fait plus précis, les mouvements plus vifs et l'Evian TG s’est mis à reculer. Les Haut-Savoyards n’ont pas tardé à être punis. 

Pastore est venu terminer un mouvement collectif parfait des Parisiens pour inscrire son troisième but en autant de visites au Parc des Sports d’Annecy. L’Argentin symbolise son équipe aux deux visages. Après avoir tout raté pendant une demi-heure, il a éclaboussé de son talent le début de deuxième acte. 

Mais alors que les Parisiens maîtrisaient leur sujet, deux faits de jeu sont venus changer la physionomie de la rencontre. 

Sur deux actions initiées par Pastore, Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi ont raté deux immanquables. Le premier a trouvé le moyen de frapper au-dessus à deux mètres du but (62e) et le second a fait preuve de trop de facilité pour conclure dans le but quasiment vide après avoir effacé Bertrand Laquait (63e). 

Donnés pour battus, les Haut-Savoyards ont repris espoir. Daniel Wass (64e) et Khlifa (68e, 75e) ont fait frissonner le public, sans réussir à prendre à défaut un Sirigu impérial. 

Le carton rouge distribué à Verratti (81e), sanctionné pour n’avoir cessé de parler avec l’arbitre, et celui plus sévère donné à Beckham (90e+2) ont encore mis en exergue la tension parisienne. Mais le PSG n’a pas craqué et file tout droit vers son troisième titre de champion de France. Le couronnement n’est plus qu’une question de jours. Et cela apaisera peut-être les esprits à Paris.

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