Le président de la République se fait une idée assez précise du rôle de l'armée puisqu'elle a le mérite de rester forte et républicaine.
Ce sentiment a été traduit par Moncef Marzouki, dans l'interview qu'il a accordée, aujourd'hui, au journal Elkhabar, estimant que cette armée à des responsabilités.
Revenant sur les principales crises traversées par le pays à l'instar de l'attaque contre l'ambassade des États-Unis, le 14 septembre dernier ou l'assassinat et les funérailles de Chokri Belaid les 6 et 8 février, Moncef Marzouki soutient que l'État reste solide et que son armée reste forte et républicaine.
Mais, cette armée a, selon lui, la responsabilité de combattre les djihadistes (en compagnie des forces sécuritaires), dans la mission qui lui est confiée afin de préserver la sécurité du pays. Une déclaration en total décalage avec les déclarations du ministre de la Défense démissionnaire Abdelkrim Zbidi, hier sur Nessma TV.
M. Zbidi a annoncé ne plus pouvoir continuer à diriger l'institution militaire qui commence à s’essouffler alors que le pays est en proie à des menaces extérieures. Il a déploré la stagnation de l'armée, mobilisée depuis deux ans à surveiller des bâtiments alors que des menaces (à l'intérieur du pays et aux frontières) se font plus précises.
D'où un affaiblissement de l'appareil militaire, manquant de moyens et d'entraînement.
Le ministre démissionnaire déplore également la prolongation de l'état d'urgence sans qu'il ait été informé par le président de la République, une des principales raisons qui ont conduit à la démission du ministre.
En signant continuellement depuis deux ans des prorogations de l'état d'urgence, Moncef Marzouki a donc participé (involontairement) à l'affaiblissement de l'armée et aujoud'hui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, il exige de l'armée de combattre les djihadistes et d'être sur le front !
Je demande a l armee de se revolte et de reprendre le pouvor pour protegé la tunisie
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