par Gerard Fredj
Le site internet Wikileaks – qui s'est spécialisé dans la publication d'informations confidentielles- s'est allié au groupe de hackers – pirates informatiques - internationaux Anonymous pour publier des Emails internes et confidentiels de Stratfor, une compagnie privée américaine spécialisée dans le renseignement et la sécurité.
Selon un de ces documents, des commandos israéliens auraient, avec le soutien de groupes armés kurdes, détruit plusieurs installations nucléaires iraniennes.
Wikileaks a affirmé avoir ainsi "récupéré" plus de cinq millions d'Emails du quartier général de Stratfor.
Parmi les bénéficiaires des services de la société de renseignements figurent différentes agences gouvernementales américaines tels que le corps d'élite des Marines, le service de renseignement de la Défense ou encore la Défense passive américaine.
Dans un de ces E mails, daté de novembre 2011, les dirigeants de Stratfor discutent l'explosion survenue dans une base de missiles près de Téhéran.
Interrogée sur l'explosion, la "source" de Stafor affirme "qu'il s'agit d'une diversion, les israéliens ayant déjà détruit une partie des infrastructures nucléaires iraniennes au sol plusieurs semaines auparavant".
Les analystes de Stratfor avancent alors l'hypothèse qu'Israël aurait envoyé des commandos en Iran, avec l'aide de combattants séparatistes kurdes, ou de juifs iraniens ayant émigré en Israël et capables de fournir des informations permettant la mise en œuvre de cette opération.
Une bonne partie des sources de Stratfor seraient des fonctionnaires des agences gouvernementales américaines, payés pour transmettre les informations dont ils disposent.
Un des cables publiés fait cependant également mention d'une opération pour "contraindre" une source israélienne de communiquer à Strafor des informations confidentielles sur l'état de santé d'Hugo Chavez, le Président vénézuélien décédé la semaine dernière.
" Vous devez le contrôler; c'est-à-dire le contrôler mentalement, financièrement, psychologiquement sexuellement", peut-on lire.
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