Ainsi, ils sont des milliers à caresser le projet d'un nouveau départ, d'une autre vie sous des cieux plus cléments.
A la limite, la dérive jihadiste de nombreux jeunes Tunisiens embrigadés dans les brigades terroristes devient une forme ultime du désespoir qui taraude une génération aux perspectives qui s'effondrent.
Si les uns tentent l'Europe à tout prix et à n'importe quel moyen, d'autres, effrayés de devoir gagner leur vie dans des call centers ou comme chauffeurs de taxi, optent pour des démarches plus raisonnées mettant en relief leur savoir qu'ils perçoivent comme inutile dans leur pays.
Accusant la classe politique de feindre de ne pas voir leur détresse, ces jeunes investissent cours d'anglais et de langues étrangères pour ouvrir une fenêtre sur l'espoir.
Ils tentent aussi de s'inscrire dans des réseaux internationaux et des associations pour obtenir le fameux visa qui ouvre les portes fermées de l'étranger.
Ces jeunes qui perdent espoir sont de plus en plus nombreux au point où cela en devient inquiétant.
En effet, ce sont des forces vives qui tournent le dos à la nation et, comble de la désespérance, sont prêts à tout pour partir en Europe et en Amérique où, ultime paradoxe, ils ne sont pas toujours bienvenus.
Et pendant ce temps, le ministère de tutelle s'investit dans le foot-spectacle à coup de milliards, préférant l'opium du peuple à une jeunesse qui n'en peut plus.
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