Frappes militaires israélienne à la frontière libano-syrienne
par Gerard Fredj
Le Liban s'est plaint de violations répétées de son espace aérien par des avions de chasse israéliens dans la journée de mardi.
Selon des officiels libanais, plus d'une dizaine d'appareils auraient à nouveau volé dans le ciel libanais au cours de la nuit de mardi à mercredi, un survol très près du sol.
Selon plusieurs médias, les avions israéliens auraient attaqué des cibles près de la frontière libano-syrienne, visant notamment des convois d'armes.
Un communiqué de l'armée libanaise précise que la chasse israélienne est entrée par la côte sud du pays, survolant durant plusieurs heures des villages du sud liban –ou sont notamment implantées d'importantes bases du Hezbollah – avant de quitter l'espace aérien libanais; des opérations similaires à celles conduites mardi, selon le communiqué.
Des sources occidentales confirmaient mercredi après midi qu'une cible près de la frontière entre le Liban et la Syrie était visée; "il y a bien eu des tirs sur des cibles dans cette zone", a affirmé cette source anonyme à l'agence Reuters
L'AFP sur la base de ses sources confirme également qu'il s'est agi de l'attaque d'un convoi d'armes, sans que la nature de ces armes soit précisée.
A plusieurs reprises ces dernières semaines, américains et surtout israéliens ont exprimé leur préoccupation quant au devenir du stock d'armes chimiques syriens, à l'uranium dont dispose le régime de Bashar al Assad, mais également d'armes de hautes technologiques (les missilesrusses anti aériens SA-17 ou anti tanks, qui pourrait limiter la suprématie conventionnelle de l'état hébreu).
Israël a, à plusieurs reprises déclaré que le transfert de tout ou partie de ces stocks, notamment au Hezbollah ou à d'autres groupes terroristes constituerait une "ligne rouge" qui justifierait un engagement militaire israélien.
Israël a dépêché le chef de son Conseil de sécurité, Yaakov Amidror en Russie pour discuter la question du contrôle de ces stocks d'armes, et le responsable des services de renseignements militaires, Aviv Kochavi serait à Washington, au Pentagone, pour des consultations pour le même sujet.
il est pour l'instant impossible de savoir si les avions israéliens sont entrés en Syrie pour y frapper des cibles.
L'attaque aérienne n'a, pour l'instant, pas été confirmée par Israël.
http://www.israel-infos.net/Frappes-militaires-israelienne-a-la-frontiere-libano-syrienne-9804.html
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