La seule rencontre que j'ai vue, disais-je, mais aussi - sans faire injure aux autres matchs - la plus attendue puisque c'était la première de l'ère Ancelotti. Ce qui ne voulait finalement pas dire grand chose puisqu'il manquait pas mal de monde. On ne sait donc pas si le système "en sapin de Noël" (4-3-2-1) avec seulement trois joueurs offensifs était un choix délibéré ou simplement dicté par les absences de la part du technicien italien.
Toujours est-il que le PSG a livré un match calamiteux face aux amateurs de Locminé, qui ont joué sur le synthétique du Moustoir avec calme, sans jamais chercher à balancer et en jouant au ballon. Il doit y avoir un micro-climat responsable de ça dans ce coin de la Bretagne. En première mi-temps, les plus belles occases sont pour Locminé, dont cette transversale de Maiga.
Pendant de longues minutes, Paris n'a strictement rien montré. Un naufrage symbolisé par Lugano, à la rue et franchement ridicule au marquage. Et puis il y a eu ce but de Pastore et, dans la foulée, ces deux occasions énormes de tuer le match gâchées par le meneur argentin. Derrière, la sanction n'a pas traîné avec ce péno bêtement concédé par Sakho, qui est étrangement sorti juste après.
La vitesse d'un escargot arthritique
Et puis, la lumière est venue de Lugano, qui a donné la qualif' à son équipe d'un joli coup de tête dans les arrêts de jeu. Un but qui ne change pourtant rien à sa prestation. On savait avant son arrivée qu'il avait un bon jeu de tête. Ce qu'on ne savait pas, c'est que sa vitesse et sa vivacité étaient sensiblement égales à celles d'un escargot arthritique. Clairement, sur ce match c'est presque à se demander s'il a le niveau professionnel.
Maintenant, il est évidemment bien trop tôt pour tirer une quelconque conclusion quant aux compétences d'Ancelotti. Le faire après une semaine et seulement deux matchs - dont un amical - serait même anormal. Mais "anormal", le licenciement de Kombouaré l'était. L'ancien coach du Milan peut donc faire ce qu'il veut, il ne pourra pas éviter bien longtemps la comparaison avec son prédécesseur.
Ce qui est sûr, c'est que ce match a dû achever de le convaincre de la nécessité pour Paris de se renforcer pendant ce mercato. Personnellement, je pense que les pistes Kaka et Pato sont encore dans les tuyaux. Surtout pour le second nommé. Car si Milan parvient à attirer Tevez, il ne pourra pas garder tout le monde...
On se retrouve mercredi soir pour un round up des quarts de finale de la Coupe de la Ligue.
Pierrot
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