dimanche 8 janvier 2012

Des milliers de soldats américains atterrissent en Israël. Un porte-avions arrivera bientôt....

Le système américain Zone de Défense Terminale -anti-missiles- en Haute-Altitude (THAAD) 


Des milliers de soldats américains ont commencé à débarquer en Israël, cette semaine. Des sources militaires américaines de premier plan ont confié àDebkafile, vendredi 6 janvier, que beaucoup resteraient jusqu’à la fin de l’année, parce qu’ils font partie du déploiement américano-israélien, en vue d’un engagement militaire avec l’Iran et sa possible escalade débouchant sur un conflit régional. Ils seront rejoints par un porte-avions américain. 


Les avions de chasse présents sur ses ponts voleront au cours de missions avec les jets de l’Air Force israélienne. Les 9000 soldats américains rassemblés en Israël, dans les semaines à venir, sont essentiellement des aviateurs, des membres d’équipages d’intercepteurs de missiles, des fusiliers-marine's, des marins, des techniciens et des officiers du renseignement.

Les soldats américains qui arrivent font officiellement partie de la catégorie des participants à Austere Challenge 12, le plus vaste exercice conjoint américano-israélien qui se soit jamais tenu.

Ces manœuvres étaient initialement désignées sous l'appellation de Juniper Stallion 12. Cependant, l’altération de ce nom, s'ajoutant au commentaire entendu de la part du Commandant de l’exercice, le Lieutenant-Général Frank Gorenc, de la 3ème force aérienne américaine, au cours de sa visite il y a deux semaines, disant que l’évènement à venir constitue plus un « déploiement » qu’un « exercice », confirment que Washington a étendu sa mission. Cette force conjointe sera, désormais, en place, prête à réagir à une décision d’attaquer les installations nucléaires iraniennes ou toute autre situation d’urgence, en cas de guerre imminente.

Nos sources dévoilent qu’on a décidé à la dernière minute, à Washington et Jérusalem d’annoncer l’exercice Austere Challenge 12 à venir, jeudi 5 janvier au soir, en prévision du communiqué diffusé par Téhéran, concernant un nouvel exercice naval iranien, dans le Détroit d’Hormuz, qui doit se dérouler en février, bien que ses dernières manœuvres de dix jours dans la même zone ne se soient terminées que le lundi 2 janvier.

Cette dépêche anticipée s'est décidée en consultation, entre le Secrétaire à la défense américaine Léon Panetta, le Ministre de la Défense israélien Ehud Barak et deux chefs d’armées, le Général américain Martin Dempsey et le lieutenant-Général Benny Gantz.

Le ministre britannique de la Défense, Philippe Hammond, en visite à Washington, a été convié à ces discussions.

Le document distribué aux correspondants américains, relatant les entretiens d’Hammond dans la capitale américaine, affirme que la Grande-Bretagne se tient prête à frapper l’Iran si le Détroit d’Hormuz est fermé.

Cependant, le ministre brtiannique a fait en sorte d’ignorer cette dernière phrase dans ses remarques, au cours d’une autre conférence, à la suite de la requête de dernière minute de Panetta, signifiant l’intérêt de l’Administration Obama à conserver profil bas sur tout ce qui touche aux plans d’attaque de l’Iran.

Téhéran, également, marche sur la corde raide. Il met en scène des manœuvres militaires régulières à intervalle de tous les quelques jours, pour assurer à son peuple que ses dirigeants sont pleinement préparés à défendre le pays en cas de frappe américaine ou israélienne contre son programme nucléaire national. Par ce stratagème, les forces terrestres, navales et aériennes sont constamment maintenues au niveau maximal de préparation à la guerre, afin de déjouer toute attaque surprise.  Selon le communiqué officiel, l’exercice conjoint américano-israélien testera de multiples systèmes de défense aérienne israéliens et américains contre les missiles et roquettes entrants.

Les sources militaires de Debkafile ajoutent qu’ils mettront en pratique, aussi bien, l’interception de missiles et de roquettes en provenance de Syrie, du Hezbollah au Liban et du Hamas dans la Bande de Gaza.

Ce ne sera pas la première fois qu’un porte-avions américain fait escale en Israël pour des opérations conjointes avec l’aviation militaire israélienne. Le 9 juin 2010, l’USS Truman avait jeté l’ancre face à Israël pour simuler un déploiement conjoint contre l’Iran et ses alliés. Le porte-avions et ses forces aériennes et navales avaient alors expérimenté des pratiques de tir conjointes avec les forces aériennes israéliennes au-dessus du Neguev, dans le Sud.


USS Truman

Washington et Jérusalem font le maximum pour présenter un front militaire parfaitement synchronisé face à l’Iran : des officiers américains sont stationnés dans les centres de commandement de Tsahal et des officiers israéliens sont postés au centre de Commandement américain en Europe, l’EUCOM (Stuttgart). En même temps, les sources militaires de Debkafile dévoilent qu’on n’a pas atteint le plein consensus concernant la toute dernière opération à mener, soit par une seule des parties, soit à responsabilité partagée contre l’Iran, si jamais une telle opération était lancée.

EUCOM Logo.jpg

DEBKAfile 
Adaptation Marc Brzustowski

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