Le PSG a réalisé une excellente opération ce samedi soir en allant s'imposer sur la pelouse du Stadium de Toulouse (2-0). Une victoire qui permet aux Parisiens de monter à la troisième place du classement de Ligue 1 à la place de l'OM, vainqueur plus tôt dans la soirée de Nancy (1-0).
Après l'OM, voici le PSG. Les hommes d'Antoine Kombouaré ont détrôné ceux de Didier Deschamps sur la troisième marche du podium de Ligue 1 en allant s'imposer sur le terrain de Toulouse (2-0). Encore une fois solide défensivement, les Franciliens se sont facilités la tâche en marquant dès la 11e minute par l'intermédiaire d'une frappe du droit de Mamadou Sakho. Plus inspiré que le TFC, le club de la capitale va vendanger quelques actions avant que Mevlut Erding n'inscrive un deuxième but synonyme de K.O pour les Pitchounes juste avant l'heure de jeu. Et si Mansaré et Machado obligent Edel à s'employer en fin de partie, cela n'empêche pas le PSG de repartir avec les trois points.
Le club parisien est donc provisoirement troisième de Ligue 1 à la différence de but devant l'OM, en attendant les déplacements de Lille à Lyon et de Saint-Etienne à Nice dimanche. De son côté le leader rennais jouera également hors de ses bases, à Lens.
Quelle tristesse... Non mais sans déconner, six buts en six matchs et un niveau d'ensemble d'un insigne faiblesse... Quinze jours après une 8e journée haletante, la Ligue 1 est retombée dans ses pires travers ce soir en offrant un spectacle d'une rare indigence. Il y a des soirs comme ça... Hormis Caen-Monaco, qui malgré un score nul et vierge, échappe à la critique tant les occasions ont été nombreuses des deux côtés, le reste de cette 9e journée est à jeter aux oubliettes sans autre forme de procès.
Allez, on va également rattraper Toulouse-PSG, qui n'était pas désagréable à l'oeil. Des Parisiens de plus en plus surprenants, notamment en défense puisque l'équipe de la capitale n'a plus pris de but depuis sept matchs ! L'un des grands artisans de cette imperméabilité se nomme Sakho, encore très bon hier soir et qui surfe sur ses convocations en équipe de France qui, apparemment, lui ont fait un bien fou.
Un autre qui étonne son monde depuis qu'il a pris la place de Coupet dans les buts parisiens, c'est Edel, auteur de trois parades de grande classe. Mais dans le sillage de sa défense, c'est tout Paris qui paraît évoluer en confiance. Giuly semble renaître alors qu'il était à la cave la saison dernière, et Nenê est de toutes les actions dangereuses. Au final, Paris s'impose le plus logiquement du monde au Stadium face à une formation qui n'a pas d'attaquant et qui ne peut donc décemment pas espérer marquer de but.
A l'Abbé-Deschamps, l'AJA a une nouvelle fois touché ses limites. Déjà plombée par un effectif quantitativement limité, la formation bourguignonne doit en outre faire face à des blessures qui la handicapent de façon rédhibitoire. Les hommes de Jeannot Fernandez ont énormément souffert devant des Girondins qui ont retrouvé une vraie solidarité défensive (à l'image de Carrasso et Ciani, impériaux).
Une impression très, très mitigée
Un match marqué par l'exclusion de Diarra pour un geste d'humeur après un carton jaune. Malgré des excuses quasi-simultanées auprès du corps arbitral, le capitaine des Girondins et de l'équipe de France risque gros mais j'espère que la commission de discipline tiendra compte de ses "états de service" et fera preuve de clairvoyance et de mansuétude en ne le sanctionnant pas pour une longue durée.
Enfin, on attendait de voir comment l'OM allait s'en tirer après son match nul à Sainté et le moins que l'on puisse dire, c'est que les hommes de Deschamps ont presque totalement raté leur match face à Nancy. Et au final, ils ne doivent leur courte victoire qu'à la décision de monsieur Malige de valider le but de Rémy. Certes, c'est une action particulièrement difficile à arbitrer à vitesse réelle, mais il est indéniable que l'attaquant marseillais balance - involontairement - ses crampons dans le visage de Gregorini.
Mais s'il n'y avait que ça... Car le plus scandaleux, ce sont sans doute les deux pénalties (main de Heinze et charge de Taïwo sur Hadji) refusés aux Lorrains. Malheureusement pour les joueurs de Pablo Correa, l'histoire ne retiendra que la victoire d'un OM poussif, avec un Gignac inexistant et une prestation globale nettement insuffisante. En version optimiste, on dira que Marseille a pris des points en jouant mal, ce qui est parfois la marque des grandes équipes.
Personnellement, je trouve que le champion de France a des lacunes bien trop criantes pour le moment. Lorsqu'il va s'agir d'aller gagner à Moscou ou de faire un exploit face à Chelsea, en gros lorsque l'adversité sera plus importante, il va falloir montrer tout autre chose. Parce que pour le moment, si le potentiel est là, l'impression laissée est tout de même très, très mitigée...
A demain, en espérant voir un peu plus de buts et de spectacle.
Pierrot
PS : Désolé pour l'heure tardive de postage, mon réseau s'est montré particulièrement capricieux en ce samedi soir
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