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mardi 1 octobre 2013

Experts : "l'Iran est au bord de l'effondrement".....


Il y a neuf mois, l'Iran avait 90 milliards de dollars en réserve de change, selon le Fonds Monétaire International (FMI) et le Wall Street Journal. Aujourd'hui, les experts estiment que l'Iran n'a pas plus de 70 milliards de dollars.

Mark Dubowitz, de la Fondation pour la Défense des Démocraties, affirme que sur le papier, l'Iran se retrouve avec 50 milliards de dollars, mais que dans la pratique, l'Iran peut avoir accès à pas plus de 15 milliards de dollars, qui "peuvent couvrir seulement trois mois d'importations."

Dans tous les cas, l'Iran est à quelques mois de perdre tout accès aux devises étrangères, ce qui expliquerait les efforts du nouveau président Hassan Rouhani, avec l'approbation d'Ali Khamenei, de promouvoir un accord avec les Etats-Unis et l'Occident.

Alors que le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré au président américain Barack Obama et aux responsables de l'administration que les sanctions contre l'Iran doivent être augmentées, vu que seul un effondrement économique conduira l'Iran à mettre fin à son programme nucléaire, la Maison Blanche craint que la pression économique croissante pourrait affaiblir Rouhani et renforcer la ligne dure à Téhéran.

Le New York Times a également écrit sur la détresse de l'Iran en matière de devises étrangères, à la suite des sanctions dures posées par l'administration Obama. Le journal a publié des entretiens avec des hommes d'affaires iraniens découragés, et a cité des économistes occidentaux qui croient que le point de rupture est plus proche que prévu jusqu'ici, dans seulement quelques mois.

Les medias iraniens ont fait rapport que le gouvernement doit des milliards de dollars à ses contacteurs, aux banques et aux municipalités à travers le pays. A la lumière des sanctions, les bénéfices provenant du pétrole, qui représentent 80% des revenus du gouvernement, ont été réduits de moitié.

Des recherches effectuées par le Roubini Global Economics basé à New York et la Fondation pour la Défense des Démocraties basée à Washington, ont révélé que les réserves de monnaies étrangères de l'Iran ont été réduites l'été dernier à 80 milliards de dollars. Mais les trois quarts de ce montant sont déposés dans des comptes de pays tiers qui achètent du pétrole iranien. 

En raison du durcissement des sanctions américaines, qui ont pris effet en février, l'argent ne peut être utilisé que pour acheter des produits dans ces pays, et ne peut être utilisé pour rembourser des dettes envers l'Iran.

Selon le New York Times, même accéder aux 20 milliards restants est difficile, ceux-ci devant être déplacés physiquement en espèces en raison de l'exclusion de l'Iran du réseau bancaire mondial connu sous son acronyme Swift, qui permet à l'argent d'être transféré électroniquement. "Ils ne peuvent pas rapatrier l'argent en Iran," a déclaré Mark Dubowitz.

Le résultat : les hommes d'affaires iraniens ne peuvent pas effectuer de transactions par les banques, et son obligés de transférer des valises d'argent comptant via les changeurs d'argent de rues et des banquiers louches à l'étranger. 

Ce n'est pas seulement coûteux, avec des intermédiaires exigeant des frais à chaque étape du processus, mais c'est également dangereux, l'argent étant une cible tentante pour les voleurs.

Le New York Times écrit que les fonctionnaires de niveau inférieur et les hommes d'affaires sont plus alarmés encore que les dirigeants, certains affirmant que l'économie de l'Iran est déjà sur le point de s'effondrer.

samedi 15 juin 2013

Présidentielle en Iran: le modéré Hassan Rohani pourrait l'emporter dès le 1er tour.....


Le religieux modéré Hassan Rohani a obtenu 51% des voix après le dépouillement des bulletins dans 76% des bureaux de vote.


Surprise au premier tour de l'élection présidentielle en Iran. Le seul candidat modéré Hassan Rohani mène en effet largement la course dès le premier tour. Il a obtenu 51% des voix après le dépouillement des bulletins dans 76% des bureaux de vote. 

Hassan Rohani, 64 ans, a obtenu 14,2 millions de voix, soit 50,8%, après le dépouillement de "27,6 millions de bulletins", selon un décompte à 17H00 (12H30 GMT) annoncé par le ministère de l'Intérieur. 

l devance largement trois conservateurs: le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf (15,6%), l'ex-chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, Mohsen Rezaï (11,3%) et l'actuel chef des négociateurs nucléaires, Saïd Jalili (11,4%).

Les deux autres candidats, l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi, arrivent plus loin derrière.Les résultats complets sont attendus en soirée. 

Un deuxième tour est prévu le 21 juin si le candidat en tête n'obtenait pas plus de 50% des voix.I 


En savoir plus: 

Qui étaient les candidats en lice pour ce scrutin en Iran? Quel est le véritable enjeu de ce rendez-vous électoral?  

Une éventuelle victoire de Hassan Rohani, candidat soutenu par les courants modéré et réformateur ne marquera toutefois pas une rupture dans la politique de la République islamique, les dossiers stratégiques comme le nucléaire ou les relations internationales étant sous l'autorité directe du guide suprême Ali Khamenei.  

Cette élection intervient sur fond de grave crise économique due aux sanctions internationales visant le pays en raison de son programme nucléaire et quatre ans après la victoire contestée dans la rue du conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Ce dernier ne pouvait briguer un troisième mandat consécutif selon la Constitution. 

Aucune irrégularité constatée

Aucune irrégularité n'a été constatée, a précisé le Conseil des gardiens de la Constitution, qui supervise le scrutin. Un deuxième tour est prévu le 21 juin si le candidat en tête n'obtenait pas plus de 50% des voix.  

Représentant de l'ayatollah Khamenei au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale, Hassan Rohani a bénéficié du désistement du candidat réformateur Mohammad Reza Aref et de l'appui du chef des réformateurs Mohammad Khatami. 

Il prône plus de souplesse dans le dialogue avec l'Occident, pour alléger les sanctions, des négociations qu'il avait dirigées entre 2003 et 2005 sous la présidence Khatami (1997-2005). Durant la campagne, il a évoqué de possibles discussions directes avec les Etats-Unis, ennemi historique de l'Iran.  

Forte affluence dans les bureaux de vote

Toute la journée, les Iraniens s'étaient massivement mobilisés pour ce premier tour. 

Le taux de participation devrait atteindre 70% dans la province de Téhéran, selon le responsable des élections pour la région, voire dépassé dans d'autres régions, selon des responsables locaux cités par les médias. En 2009, le taux de participation avait officiellement atteint 85%. 

Aucun résultat n'avait été donné avant l'intervention du ministre, contrairement aux élections précédentes. Le porte-parole du Conseil des gardiens de la Constitution, chargé de superviser les opérations de vote, s'était borné à indiquer qu'aucune irrégularité n'avait été établie. 

"Le peuple a créé l'épopée", lance Jam-e Jam en saluant un vote massif, alors que le journal réformateur Arman salue ce peuple qui a "fait son travail". M. Rohani a remercié ses partisans pour "cette participation et l'unité (des réformateurs et modérés qui) aidera l'Iran à prendre une nouvelle voie". Les six candidats avaient demandé à leurs partisans d'éviter tout rassemblement avant l'annonce des résultats officiels.  


En 2009, l'annonce de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad dès le premier tour avait provoqué des heurts entre police et partisans des deux candidats réformateurs, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, puis plusieurs semaines de manifestations de masse dénonçant des fraudes massives. Le mouvement avait été sévèrement réprimé par le pouvoir et les deux ex-candidats sont en résidence surveillée depuis 2011. 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/elections-en-iran-le-modere-hassan-rohani-en-tete_1257811.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20130615--151652842@248260619-20130615153707

dimanche 26 août 2012

Arabie Saoudite : Le « printemps « arabe arrive......



De tous les boulversements  apportés par « le printemps arabe », c’est l’agitation persistante dans la province orientale de l’Arabie saoudite – qui abrite une importante minorité chiite, et détient 90% des réserves pétrolières du pays – qui pourrait se révéler être le plus grand boulversement dans les mois à venir.

Islam : La guerre de l’intérieur

Quand le prophète Mahomet est mort en 632, les tensions sur qui devrait diriger la communauté islamique – ont  émergé et ont persisté.
D’une part, ceux qui étaient en faveur d’une succession ont promu la personne la plus qualifiée sur la base de la sagesse, de la bonne conduite, la dévotion et de la compétence.
Ce groupe est connu sous le nom de sunnites.
Les chiites, pour leur part, pensaient que le pouvoir ne peut être exercé que par les membres de la famille du Prophète. Contrairement aux sunnites, ils voyaient la famille et la descendance du prophète comme divinement inspirés et infaillibles.
Aujourd’hui, la plupart des musulmans du monde sont des sunnites (environ 85%), mais les chiites sont majoritaires en Iran, en Irak et au Bahreïn, et d’importantes concentrations de chiites vivent  au Liban,  Koweït, Qatar, Émirats arabes unis, Yémen et, peut-être plus important encore, en Arabie Saoudite.
Leur nombre est estimé à entre 1,5 et 2 millions de personnes, les chiites en Arabie saoudite représentent 10% de la population nationale, et ont connu une discrimination généralisée depuis la fondation du Royaume d’Arabie Saoudite à 1932.
En ce qui concerne le domaine religieux ils ont l’interdiction de pratiquer leur foi en public, ont des restrictions sur la construction de mosquées, et subissent parfois des attaques sur leurs centres d’apprentissage et autres lieux de rassemblement.
Sur le plan politique, les chiites ont été empêchés d’agir en qualité ministres, sont exclus des forces armées et de la police tandis que la province de l’Est a été gouverné par une administration dominée par les musulmans sunnites (qui forment la majorité de 90% en Arabie Saoudite).
Socialement, ils sont considérés comme des hérétiques par une grande partie de la population, une attitude qui a été encouragée par les clercs ultraconservateurs appartenant à la branche wahhabite de l’islam sunnite qui domine en Arabie Saoudite.
Inspiré par le « Printemps arabe », les manifestants chiites se font de plus en plus entendre en exigeant que les autorités mettent un terme à leur position marginalisée.
Les manifestations sporadiques  ayant débuté pacifiquement en Février 2011 ont tourné à la violence, plus récemment, au début d’Août dans la ville orientale de Qatif après que des manifestants aient affronté la police.
Une douzaine de personnes ont été tuées – ce bilan est relativement faible en rapport à la violence qui a eu lieu en Egypte en Libye, pour ne pas mentionner les massacres en cours en Syrie – le conflit pourrait dégénérer, ce qui pose de sérieux défis pour les autorités saoudiennes et l’économie mondiale.
L’Arabie saoudite produit actuellement plus de 9 millions de barils de pétrole par jour (environ 12% de la production mondiale). Une perturbation même mineure verrait la flambée des prix du pétrole à des niveaux qui rendraient toute chance de reprise économique mondiale très difficile, voire impossible, à réaliser.
Comme avec les autres manifestations de tension entre sunnites et chiites au Moyen-Orient, rien de tout cela à voir avec de véritables différences religieuses, le fossé s’enracine plutôt  du fait de préoccupations politiques.
La présence des chiites remet en cause les fondements wahhabites de l’Etat théocratique qui a servi d’identité obligatoire, reliant les dirigeants saoudiens à l’ensemble de la population. En tant que tel, céder aux demandes chiites menace l’ordre politique.
Le plus important est le facteur pétrole. L’Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole.
L’Etat saoudien a réussi à soudoyer son peuple avec une variété d’avantages en échange de leur obéissance et a ainsi  contribué à étouffer toute révolte potentielle au cours des années.
Après la chute de Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte, les dirigeants saoudiens ont annoncé un programme de dépenses de 130 milliards de dollars qui seraient utilisés pour augmenter les salaires des employés du gouvernement, premier employeur du pays  et  construire 500.000 logements pour les pauvres.
La demande de mettre fin à la discrimination chiite, au moins du point de vue des dirigeants saoudiens, est considérée comme une tentative déguisée pour  contrôler  la province de l’Est et son pétrole.
Ce point de vue persiste malgré le fait que les récentes manifestations n’ont pas insisté sur le désir d’autonomie (même si certains militants chiites ont proposé des réformes dans le passé, comme une constitution et une assemblée législative de la province de l’Est)
Sans surprise, les autorités saoudiennes n’ont rien fait pour changer le statu quo et ont continué à investir des milliards dans l’équipement militaire – des avions de  chasse et des chars – qui pourrait être utilisé pour réprimer une rébellion.
Bien que l’opposition chiite soit  faible, elle a également une carte en main potentiellement dévastatrice: l’accès aux réseaux d’oléoducs vitaux qui pourraient facilement être attaqués si leur sort reste inchangé. Si et quand cela arrivera, il y aura plus à perdre que la hausse du prix du pétrole.
Adapté par Aschkel pour israel-flash Source National Post
Peter Fragiskatos est  titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’Université de Cambridge, et enseigne à l’Université Western à London, Canada.

lundi 6 août 2012

Israël : Un attentat majeur contre Israêl était en préparation par les terroristes « palestiniens », une catastrophe a été évitée ....



Catastrophe évitée de justesse grâce à la performance du renseignement israélien. Les sanguinaires de Gaza prévoyaient de commettre un attentat majeur en territoire israélien.
Tsahal cible des terroristes du Jihad islamique à Gaza responsables d’un récent attentat
Un avion de chasse israélien a pris pour cible une cellule terroriste du Jihad islamique dans le sud de la bande de Gaza lors d’une opération menée conjointement par Tsahal et l’Agence de Sécurité israélienne. L’un des terroristes, Ahmed Saïd Ismaïl, était l’un des responsables de l’attaque terroriste du 18 juin dernier dans laquelle un ouvrier israélien avait été tué le long de la frontière israélo-égyptienne.
Ces dernières semaines, Ahmed Saïd et E’id Nadi Ucaal, résident de Rafah, ainsi que plusieurs agents du Jihad islamique, planifiaient une attaque terroriste contre des civils israéliens via la frontière égyptienne.
L’armée israélienne ne tolérera aucune tentative des groupes terroristes de nuire de prendre pour cible des civils et des soldats israéliens et continuera d’opérer avec force et détermination contre tout élément utilisant la terreur contre l’État d’Israël.

Par Aschkel
Il a été détecté que les terroristes de la bande de Gaza planifiaient un attentat majeur sur le territoire israélien avec certainement pour but d’enlever soldats ou civils. 
Selon des responsables sécuritaires israéliens, les terroristes qui ont perpétré l’attaque à la frontière entre Gaza et l’Egypte dans la nuit d’hier planifiaient un  »très gros attentat », un des plus graves s’il avait réussi. Ces terroristes ont pris le contrôle de deux blindés égyptiens après avoir abattu 15 militaires égyptiens, l’un d’entre eux a explosé au poste-frontière de Kerem Shalom (point de passage entre Gaza et Israël.), le second a été touché par l’aviation militaire israélienne.  7 terroristes ont été neutralisés.
Une des plus grandes préoccupations d’Israël est le vide sécuritaire qui règne dans le Sinaï (depuis la chute de Moubarak), où les terroristes palestiniens et autres groupes ont désormais un pied.
Pour rappel, Jeudi dernier, les forces de sécurité israéliennes avait mis en garde les israéliens de ne pas se rendre dans la péninsule du Sinaï.
Ehud Barak a déclaré que « les actions des terroristes montrent à nouveau la nécessité d’une action égyptienne déterminée à imposer la sécurité et prévenir le terrorisme dans le Sinaï. »
Pluie de dizaines de roquettes et d’obus de mortier sur le conseil régional d’Eshkol : une route fermée à la circulation.
Les civils israéliens font encore les frais de la folie meurtrière des terroristes palestiniens.
Des dizaines de roquettes et d’obus de mortier en provenance de Gaza se sont abattues sur le conseil régional d’Eshkol. Suite à ces tirs massifs, la route 232 a été fermée à la circulation. (ni blessés ni dégâts.)
Les habitants du conseil régional d’Eshkol ont été appelés à rester cloîtrés chez eux et à ne pas sortir dans les rues, suite aux tirs de dizaines de roquettes et d’obus de mortier depuis Gaza.
Quand à l’Egypte, Morsi a réuni une réunion de crise dans l’urgence ayant promis de reprendre le Sinaï en main.
http://www.israel-flash.com/2012/08/israel-un-attentat-majeur-contre-israel-etait-en-preparation-par-les-terroristes-palestiniens-une-catastrophe-a-ete-evitee/#axzz22omp8f8g 

mercredi 30 mai 2012

Flame, une nouvelle étape dans la cyberguerre....



Un logiciel malveillant extrêmement complexe opérant dans l'ombre depuis au moins deux ans vient d'être découvert. Probablement commandité par un ou plusieurs États, il cible principalement l'Iran.


• Qu'est-ce que Flame et comment a-t-il été découvert?

Flame a été découvert il y a deux semaines par les équipes de Kaspersky Lab, éditeur russe de logiciels antivirus. Ces derniers étudiaient à la demande de l'Union internationale des télécommunications (institution liée aux Nations unies) des ordinateurs appartenant au ministère iranien du Pétrole et à la Société nationale du pétrole de la République islamique. Les machines semblaient en effet avoir été victimes d'un logiciel malveillant qui volait et effaçait des informations importantes.
Les équipes de Kaspersky ont alors découvert un virus dont «la complexité et la fonctionnalité dépassent toutes les autres cybermenaces connues à ce jour». Son code est cent fois plus important que celui d'un virus classique et vingt fois plus important que le virus Stuxnet. Découvert en 2010, ce dernier avait été utilisé pour attaquer le programme nucléaire iranien. Mais si Flame ressemble à Stuxnet et à son «cousin» DuQu, rien ne prouve jusqu'à présent que Flame ait été programmé par la même équipe.

• Qui vise-t-il?

Selon Kaspersky, Flame est une «cyber-arme» utilisée à des fins d'espionnage d'État à État. Les ordinateurs les plus touchés sont situés en Iran, en Palestine, au Soudan et en Syrie. Le Liban, l'Arabie saoudite et l'Égypte sont également concernés par ce virus, mais à des degrés moindres.
Flame ne semble pas viser des cibles précises. Les chercheurs de chez Kaspersky pensent qu'il a été conçu pour récolter des informations diverses chez des cibles aussi variées que des entreprises privées, des organisations étatiques, des écoles ou des particuliers.
Si un ordinateur peut être contaminé par Flame à cause d'une simple clé USB ou d'un accès à un réseau local, Flame ne sait pas, contrairement à Stuxnet, se démultiplier seul afin d'infecter un grand nombre de machines. Selon Wired,qui consacre un long article à ce virus, les concepteurs de Flame «ont voulu contrôler sa propagation et ainsi limiter le risque de détection. C'est certainement leur réponse à la diffusion sans limite de Stuxnet, diffusion qui avait accéléré la découverte de ce logiciel malveillant».

• Que fait exactement Flame?

D'après les premières recherches, Flame est essentiellement un logiciel espion capable de se nicher dans un ordinateur tournant sous Windows. Même une machine équipée de Windows 7 et parfaitement mise à jour peut être touchée par ce logiciel malveillant.
Flame est capable d'allumer le micro de l'ordinateur afin d'enregistrer des conversations à l'insu de tous. Si la machine reconnaît le Bluetooth, Flame peut alors balayer une zone proche pour scanner tous les appareils (téléphones portables essentiellement) à proximité afin de récupérer des carnets d'adresses. Le virus prend également toutes les minutes des captures d'écran. Si l'utilisateur se rend sur sa boîte mail ou utilise un logiciel de messagerie instantanée, le virus prend alors des captures toutes les 15 secondes. Enfin, Flame peut enregistrer des mots de passe.
Ce virus géant, d'une taille maximale de 20 mégaoctets, n'a cependant pas encore livré tous ses secrets. «Il nous a fallu six mois pour analyser Stuxnet. Or Flame est vingt fois plus compliqué. Il nous faudra bien dix ans pour comprendre toute sa mécanique», explique à Wired un employé de Kaspersky.

• Qui est derrière cette «cyber-arme»?

Kaspersky estime qu'un ou plusieurs États sont à l'origine de Flame, sans donner de noms. Au vu des similitudes entre Flame et Stuxnet, les regards se tournent déjà vers les États-Unis et Israël, mais sans preuves formelles. Interrogé sur le sujet, le ministre israélien des Affaires étrangères a estimé que l'emploi de tels virus «est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative». «Israël est en pointe dans les nouvelles technologies et ces outils nous offrent toutes sortes de possibilités», a-t-il ajouté, alimentant ainsi les spéculations sur le rôle de Tel Aviv dans la conception de ce programme.


Selon les premières analyses, Flame a commencé à infecter des machines depuis au moins deux ans. Mais selon le Laboratoire en cryptographie et système de sécurité hongrois qui avait découvert DuQu, Flame pourrait être actif depuis 2007. «S'ils étaient capables de créer une telle chose il y a cinq ans, je n'ose imaginer ce qu'ils peuvent faire aujourd'hui», commente le responsable d'une société de cybersécurité britannique auprès de Reuters.
Pour Eugène Kaspersky, fondateur de la société éponyme, Flame est une «nouvelle étape» dans la cyberguerre. «Il faut bien comprendre que de telles armes peuvent être facilement utilisées contre n'importe quel pays. Et contrairement à la guerre conventionnelle, les pays les plus développés sont ici les plus vulnérables».


LIRE AUSSI:


» Stuxnet, le ver qui a déclenché la cyberguerre
» Stuxnet: l'Iran se dit victime de «guerre électronique»
» La guerre secrète contre l'Iran retarde la bombe
» Virus DuQu: Microsoft prépare un correctif en urgence


http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/05/29/01007-20120529ARTFIG00515-flame-une-nouvelle-etape-dans-la-cyberguerre.php

mardi 28 février 2012

Iran : Ils n’iront pas au paradis…


-L’Iran  travaille d’arrache pied à un programme nucléaire civil (on se demande pourquoi il est si pressé…)….


Par Jacques Vanzand (Bruxelles)


-L’Iran mène ces travaux dans la plus grande discrétion, allant même jusqu’à creuser à grands frais des bunkers ultras secrets (peut-être pour ne pas gâcher le paysage…)


-L’Iran refuse l’accès de certains de ses sites aux représentants de l’AIEA, ou bien « oublie » d’en mentionner un.


-L’Iran clame haut et fort qu’il veut rayer Israël de la carte et liquider la totalité des juifs qui y vivent (là il y a quelque chose que je ne comprends pas bien : les iraniens luttent pour les palestiniens en leur fournissant des armes et  de temps à autre quelques robots humains destinés à l’explosion ; mais ces braves palestiniens tellement impatients de voir se réaliser le Grand Projet iranien, se doutent-ils que si Israël est « atomisé » il n’y aurait plus de palestiniens non plus ??? ).


-L’Iran met au point des missiles de plus en plus puissants qui pourront un jour atteindre l’Europe.


Toute personne dotée d’un quotient intellectuel moyen et d’un peu de logique comprendra que les déclarations du genre «  nos recherches dans le nucléaire sont purement civiles » n’ont plus aucun sens au vu de ce qui précède.


L’Iran est bel et bien en train de mettre au point sa bombe nucléaire et ses tentatives de convaincre du contraire ne sont que mensonges.


Les pays visés pourraient bien être plus nombreux qu’Israël seulement.


Bruxelles, capitale européenne et abritant le siège de l’OTAN serait dans ce cas une cible idéale, la meilleure même. Trois cent mille musulmans répartis sur cette toute petite ville en feraient également les frais…


Le reste, les réunions, les tergiversations, les propositions de régler le problème atour d’une table, les semblants d’avancées, les délais, les refus de visite pour l’AIEA puis les consentements mais pas pour tous les sites, les déclarations pour rassurer, les renvois des délégués de l’AIEA,  les rencontres officielles ou officieuses, les engagements et les désengagements, tout cela n’est que du vent, une méthode bien rôdée pour gagner du temps.


Au début on aurait pu s’y laisser prendre. Mais cela fait des années que ce petit jeu perdure ; l’Iran a réalisé que l’Occident est naïf et il ne se prive pas d’en abuser.


Le danger le plus immédiat concerne Israël menacé d’une destruction totale, d’une tentative de second Holocauste. Je dis « le plus immédiat » car d’autres pays pourraient tout aussi bien être visés. Mais Israël n’a pas droit à l’erreur : l’exigüité de son territoire fait qu’une seule bombe en aurait raison.


Armadinedjad, obsédé par un antisémitisme maladif, a récupéré toutes les théories nazies et s’en sert pour justifier son projet de « liquider » les juifs.


L’Histoire a prouvé que les fous en liberté sont à prendre au sérieux.


Un Iran doté d’armes atomiques serait probablement aussi la cause d’une course à l’armement nucléaire dans tout le Moyen Orient.


Le programme nucléaire iranien a été lancé vers la fin des années 50 par le Shah Mohammad Reza Pahlavi, avec l’aide des E.U. et plus tard de l’Europe. L’arrivée de la révolution islamique et la prise de pouvoir en 1979 par le régime sectaire des Mollahs a stoppé l’exploitation de ce programme.


Le 14 août 2002 Alireza Jafarzadeh (1), dissident iranien, stupéfie le monde en révélant l’existence  de 2 sites nucléaires inconnus (une installation d’enrichissement d’uranium à Natanz et une installation à eau lourde à Arak) en Iran.


En avril 2006, Ahmadinedjad déclarait : « …notre réponse à ceux qui sont mécontents que l’Iran réussisse à maîtriser complètement le cycle du combustible nucléaire se résume à une seule phrase : soyez en colère et mourez-en, parce que nous ne discuterons jamais avec personne du droit de la nation iranienne à enrichir de l’uranium »


En cette même année 2006,  des « Moudjahidines du Peuple » avec qui des amis à moi ont été en contact à Bruxelles, ont expliqué avec croquis à l’appui qu’en Iran « des montagnes étaient creusées en vue d’y installer des équipements ultra secrets pour la recherche nucléaire ».


Parallèlement, cette même année et toujours à Bruxelles, « l’Association Iranienne pour la Culture, l’Art, les Droits de l’Homme et contre l’Intégrisme », distribuait un court film de Hossein Farahi sur dvd, intitulé « Je suis une femme » et qui dénonçait le traitement inhumain infligé aux femmes dans ce pays. L’association mettait aussi en garde contre l’intégrisme religieux iranien et toutes ses conséquences qui allaient bientôt menacer la paix dans le monde.


Les mises en garde ont été nombreuses un peu partout et jamais prises au sérieux. Les israéliens ont été les premiers à suspecter l’Iran de vouloir mettre au point l’arme nucléaire et personne n’a daigné les écouter.


Jusqu’il y a peu, en Europe, le scénario suscitait des haussements d’épaules. Des musulmans français et belges ont même poussé l’intelligence jusqu’à parler de complot (depuis quelques années tout est complot ! et le fait de dénoncer un complot est devenu en lui-même un complot !) en insinuant que les israéliens font croire que l’Iran met au point l’arme nucléaire pour profiter de l’occasion, les attaquer et agrandir Israël… Ben voyons…


Oserait-il ce mal aimé, ce guide incompris, cet envoyé céleste -je parle du président Ahmadinedjad – oserait-il prendre un Coran et jurer dessus que ses intentions sont pures et qu’il ne dissimule pas la mise au point de l’arme nucléaire ?


Je pense qu’il en serait capable. Il est tout aussi peu respectueux du Coran que du reste. Pour lui la vraie religion, c’est la sienne et celle des mollahs, une dérive sectaire de l’islam qui, si le paradis existe, l’empêchera d’y entrer lui et toute sa clique de fanatiques.


Le monde occidental  s’indigne et s’inquiète quand Israël parle de frappes préventives, mais il ne s’indigne pas tellement quand l’Iran parle de faire disparaître un état qui ne le menace absolument pas.


(Nous avons à peu près le même scénario avec la Syrie : dans les rues d’Europe et de Bruxelles tout particulièrement, on ne voit pas beaucoup de sympathisants de gauche ou d’extrême gauche, pas un seul de ces « altermondialistes » toujours prêts à dénoncer des palestiniens tués par l’armée israélienne, pas un seul de ces amis de « la cause arabe » ou appartenant à une association pro-palestinienne, pas un seul représentant de toutes ces ONG moralistes ou d’un quelconque syndicat de gauche toujours tellement « branché » sur la « cruauté » des israéliens comme c’était le cas lors de l’opération « Plomb Durci ». Rien. Le calme absolu ou presque. Et pendant ce temps, plus de 7500 civils syriens  -au minimum- ont été tirés comme du gibier par  l’artillerie lourde de leur propre armée. Et des milliers d’autres, dont des enfants, sont torturés et emprisonnés).


J’aurais aimé connaître la réaction de l’Europe et des pays musulmans en particulier, si Israël avait annoncé à la face du monde  qu’il allait rayer l’Iran de la carte. Il suffit de voir ce qu’il en coûte  d’avoir brûlé quelques Corans en Afghanistan (deux américains et plusieurs dizaines d’afghans tués  pour un livre) pour imaginer le probable déchaînement de plus d’un milliard de musulmans de par le monde dans une telle situation.


Nous assistons à un embargo lent et progressif vis-à-vis de l’Iran, avec de nouvelles mesures qui pour certaines d’entre elles ne prendront effet que dans quelques mois. On sait à présent que les embargos ne servent pratiquement à rien sauf s’ils sont massifs, multi fronts,  ultra rapides et coordonnés par un maximum de nations.


Autrement dit si rien ne vient entraver le cours des choses, l’Iran achèvera tranquillement la mise au point de sa bombe, alors qu’il a signé un pacte (TNP) de non prolifération des armes nucléaires en 1968 et que celui-ci  a été ratifié en 1970.


Le régime iranien est un régime instable et sectaire, qui est convaincu qu’il faut semer le chaos pour faciliter l’arrivée du Messie. Un armement nucléaire entre les mains d’un tel régime est inimaginable. Un danger pour  la planète entière.


Si l’Europe ne réalise pas dans les plus brefs délais qu’une destruction des installations nucléaires iranienne est la seule option possible, le monde va changer. Si l’Europe ne comprend pas maintenant que pour échapper à la menace iranienne elle devrait entièrement soutenir cette option, elle prend un énorme risque.


Dans cette terrible partie d’échec, Israël représente la seule, l’ultime chance de l’Occident, que cet Occident  soit antisioniste, antisémite ou rongé par deux mille ans de «  judéophobie » quasiment ininterrompue.

Jacques Vanzand (Bruxelles) pour Israël-flash


(1) cf son livre: « The Iran Threat : President Ahmadinedjad and the coming nuclear crisis »


Copyright © Israël Flash - Reproduction autorisée avec la mention et un lien vers la source...
http://www.israel-flash.com/2012/02/iran-ils-n%E2%80%99iront-pas-au-paradis%E2%80%A6/#axzz1nl6CiWlt

lundi 29 novembre 2010

Iran, Sarkozy, Al-Qaeda... ce que révèle Wikileaks.

Iran, Sarkozy, Al-Qaeda... ce que révèle Wikileaks...


 Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange 



Les révélations de Wikileaks apportent quelques détails sur le regard que les Etats-Unis pose sur les principaux dirigeants.
"Sarkozy, "susceptible" et "roi nu" pour les Américains...Autoritaire", "susceptible", "roi nu"... S'il ne s'en doutait pas le président de la République a pu vérifier ce que les responsables américains pensent de lui. La divulgation ce dimanche de 250 000 câbles de la diplomatie américaine par Wikileaks, outre des révélations internationales, ont aussi apporté leur lot de qualificatifs acides qui devraient créer un certain malaise entre les grands dirigeants ces prochains jours. 
Sur la France, quelques petites phrases du conseiller diplomatique de l'Elysée ont également fuité. Jean-David Lévitte a notamment qualifié l'Iran d'"Etat fasciste". Il a également estimé que Hugo Chavez était fou et allait transformer le Venezuela, dont il est le président, en "autre Zimbabwe". 
Autre cible: la chancelière allemande Angela Merkel, qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Quant aue président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace. 
Les documents révèlent également que Berlusconi et Poutine entretiennent des liens étroits, évoquant "de généreux cadeaux" entre les deux hommes. 
Les Américains qualifieraint d'ailleurs le président russe Dmitri Medvedev de "pâle" et "hésitant" avant de dépeindre le Premier ministre Vladimir Poutine comme un "mâle dominant". 


Le site Wikileaks publie 250 000 télégrammes secret de la diplomatie américaine. On apprend entre autres où en est l'Iran avec le nucléaire, qui finance Al-Qaeda et comment les Etats-Unis récupèrent l'ADN de hauts responsables.
Ces notes "offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers le monde." C'est en ces termes que le New York Times qualifient les fuites qu'il publie dans ses colonnes et sur son site. En tout, ce sont cinq grands titres de la presse mondiale qui ont commencé à divulguer dimanche une partie des 250.000 télégrammes de la diplomatie américaine que leur a communiqués le site WikiLeaks. 
Justification
Le Monde a justifié la publication. "Ces documents, même illégalement transmis à Wikileaks, risquant à tout moment de tomber dans le domaine public, Le Monde a considéré qu'il relevait de sa mission d'en prendre connaissance, d'en faire une analyse journalistique et de la mettre à la disposition de ses lecteurs", dit un communiqué du journal. 
Il précise que des noms ont été occultés pour protéger les personnes. D'autres publications, notamment concernant la France, sont annoncées ces prochains jours par Le Monde. 
Le Monde précise qu'il a pu étudier avec les autres journaux 251 287 documents diplomatiques, portant à 90% sur la période 2004-2010, dont 16 652 classés secret et 101 748 classés confidentiel. Aucun document "top secret" ne figure dans le lot 
Malgré les mises en garde de l'administration américaine, et de l'Italie, qui a parlé dans la journée d'un "11 septembre diplomatique", Le Monde en France, le New York Times, le Guardian en Angleterre, El Pais en Espagne et Der Spiegel en Allemagne ont livré des premières révélations, assorties de commentaires embarrassants sur de nombreux dirigeants du monde. 
La tournée qu'entame la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en Asie centrale et à Bahrein s'annonce du même coup délicate. La Maison blanche a condamné un "acte irréfléchi et dangereux" qui, selon elle, met en danger des vies et risque de porter atteinte à des pays amis. 
Wikileaks a déclaré que son site avait subi une attaque informatique. Aucun des câbles diplomatiques ne pouvait y être lu lundi matin, mais certains d'entre eux ont été mis en ligne par les cinq journaux informés. 
Les experts sont divisés sur l'impact de ces fuites. La plupart jugent qu'ils ne vont probablement pas bouleverser la donne internationale, mais sans doute modifier certaines pratiques ainsi que la communication des informations. 
Les premières révélations. 
L'Iran
Cité par le New York Times, un message révèle que l'Iran a acquis auprès de la Corée du Nord des missiles de technologie avancée lui permettant d'atteindre l'Europe occidentale. 
Dans une communication confidentielle entre Washington et l'ambassade des Etats-Unis à Ryad, on apprend aussi que le roi Abdallah d'Arabie saoudite a plusieurs fois exhorté Washington à lancer des frappes contre le programme nucléaire de l'Iran afin de "couper la tête du serpent". 
On lit également que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une rencontre avec le ministre de la Défense français Hervé Morin en février 2010, a dit penser que des frappes militaires à l'encontre de l'Iran ne feraient que retarder d'un à trois ans sa quête de l'arme atomique. 
Al-Qaeda
Des messages montrent que des donateurs saoudiens restent les principaux financiers d'organisations radicales comme Al Qaeda. 
La Chine
Des agents du gouvernement chinois ont mené une opération coordonnée d'attaques informatiques visant les Etats-Unis et leurs alliés. 
Données personnelles et ADN
Selon le journal français, certaines directives adressées aux ambassades montrent qu'il est demandé aux diplomates américains de se procurer les données personnelles et même l'ADN de divers diplomates et dignitaires étrangers, dirigeants de l'Onu, militants d'ONG, à des fins de renseignement. 
Sarkozy, Merkel, Berlusconi
Les câbles évoquent certains dirigeants étrangers en des termes crus ou ironiques et leur divulgation met à mal le principe de confidentialité, vital pour les diplomates en quête d'informations. 
La chancelière allemande Angela Merkel est ainsi qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Le président français Nicolas Sarkozy est décrit comme une personnalité susceptible et autoritaire et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace. 
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/sarkozy-susceptible-et-roi-nu-pour-les-americains_940714.html#xtor=AL-447




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jeudi 17 juin 2010

Lettre ouverte de François Léotard à M. Ahmadinejad (Iran)

Lettre ouverte de François Léotard à M. Ahmadinejad


(J'ai pu le rencontrer quand j'etait maire de frejus)


Monsieur le Président,Ahmadinejad


> Franchement, en commençant cette lettre, je n’avais pas envie de vous appeler de cette manière. Ce titre implique en effet un minimum de respect. Je le fais néanmoins parce que c’est vous qui vous exprimez au nom des Iraniens. Sur les photos, je vous vois devant des foules, des visages, des mains levées. Sans doute peut-on y deviner une forme d’enthousiasme, en tout cas d’adhésion. Nous avons, en Europe, connu ces foules. C’était un mauvais moment pour nous. Une période tragique dont nous continuons à porter la honte et l’angoisse. L’un des peuples les plus cultives du monde, un peuple qui avait élevé à un haut degré la philosophie, la musique, la poésie, la science, un peuple qui avait étonné ses voisins par son rayonnement, avait sombré dans la haine, la folie raciale, l’ignominie. Des dizaines de millions d’individus ont subi, dans leur chair, leur culture, leur dignité, cette étrange barbarie qui se voulait un ordre nouveau. Ce furent d’abord les propres ressortissants de cet État, des Allemands, puis peu à peu les autres, tous les autres… On appela cette folie une guerre mondiale. Mais ce fut surtout une guerre contre ce qu’il y avait d’humain en nous. Les livres furent brûlés, les enfants déportés et assassinés, les intelligences brisées. Tout ce qui faisait l’honneur de l’homme fut piétiné. Et puis…


> Et puis, j’en viens a vous : une partie de l’espèce humaine, le peuple juif, fut destiné à l’enfer. Oh, je vous le concède: une petite partie. Ce n’était ni les plus nombreux ni les plus riches, ni même les plus influents. C’étaient des hommes et des femmes qui avaient porté très longtemps et très loin leur foi, leurs questions sur le monde, sur Dieu, sur la nécessité de vivre ou de souffrir, sur le bonheur d’aimer. Généralement ils fréquentaient les livres. Ils refleurissement beaucoup. Ils ne comprenaient pas bien pourquoi on ne les aimait pas, pourquoi on les appelait des «sous-hommes », des Untermensch, pourquoi on les considérait comme des insectes… Ils furent pourchassés dans toute l’Europe, pendus, fusilles, brûlés…


> Vous savez parfaitement tout cela. Mais je l’évoque devant vous pour trois raisons au moins : La première, c’est que nous (je dis « nous », c’est une façon de parler) n’accepterons pas que ça recommence. Je ne suis pas juif mais les Juifs sont, comme les Perses, mes frères en humanité. La seconde, c’est qu’ils ont le droit, comme vous, comme moi, d’avoir une patrie. Que ce soit la France ou Israël ne change rien à l’affaire.


> La troisième raison ne vous plaira pas. Mais tant pis : ce qu’ils apportent au monde (et probablement c’est cela que vous voulez rayer de la carte), c’est une conception de l’homme et de son destin, qui a enrichi plusieurs siècles de civilisation, et qui fait honneur au peuple juif comme l’État d’Israël.


> Monsieur le Président, vous avez le droit d’être nationaliste. Vous avez le droit d’être fier de l’histoire du peuple perse. Vous avez le droit d’être croyant et de prier le Dieu « clément et miséricordieux », comme il est dit au début de chaque sourate du Coran. Vous pensez avoir le droit de voiler les femmes, de torturer les opposants, d’emprisonner les journalistes qui vous contredisent, de condamner à mort des enfants mineurs, de persécuter vos minorités. Mais vous n’avez pas le droit de porter sur Israël le regard trouble, imbécile et haineux qui accompagne vos discours. Car il me semble que vous haïssez dans cet État la libre parole, la diversité des partis, le rôle de l’opposition, l’indépendance de la justice, la recherche universitaire et sans doute aussi… le courage. C’est-à-dire tout ce que nous sommes en droit d’admirer.


> Les hommes qui ont organisé la réunion de Wannsee ou fut décidé l’anéantissement des Juifs d’Europe sont tous morts aujourd’hui. Naturellement, comme chacun d’entre nous, vous suivrez ce destin.


> Je souhaite seulement que pour vous-même, pour le peuple perse, pour les jeunes enfants d’Iran ou d’Israël qui vous survivront, il ne vienne à personne l’envie d’aller cracher sur votre tombe.


François Léotard.

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