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dimanche 16 septembre 2012

La propagande arabe de la France...Par Ilan Tsadik !



Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde (Camus)

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Un journaliste français d’origine libanaise, du nom de René Naba, fait parler de lui ces jours-ci, après avoir publié sur son blog En point de mire, en date du 23 août dernier, une "Lettre ouverte aux Djihadistes de tous les pays", d’une violence verbale et idéologique assez inaccoutumée.

En ultra-résumé, Naba s’y lamente sur le fait que les révolutions islamistes qui secouent le monde arabe se font au détriment du combat contre l’ennemi principal : Israël.

Auquel le "confrère" associe, dans une impitoyable guerre de "bloc contre bloc", les Etats-Unis, bien entendu, mais également l’Occident dans son entièreté, sans aucun ménagement pour l’ "oligarchie" française, comme il l’expose de manière explicite dans d’autres papiers qu’il signe.

Certes, tous les goûts sont dans la nature, et il n’y aurait pas matière, parce qu’un plumitif confond des terroristes assassins de civils à Orly, en 1978, envoyés par George Habache, avec des combattants, à lui consacrer un article à la Ména, on y passerait notre temps.

Mais là où cela devient carrément détonant – quand on manie les explosifs… - et que cela engendre un questionnement fondamental que personne n’a, depuis jeudi dernier, pris la peine d’envisager sérieusement – quelle surprise ! – c’est en s’apercevant que cet adepte inconditionnel de la façon violente a œuvré, vingt-deux ans durant, au sein de l’Agence France Presse.

Et il n’y a pas été tenu à des tâches subalternes, puisque ce nassérien convaincu, cet admirateur du FLN algérien, fut, de 69 à 79, correspondant de l’AFPà Beyrouth. Puis, parce qu’à Paris on était visiblement satisfait de ses services, de 1978 à 1990, Naba occupa le poste influent de Responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique.

nabaoumma.jpg
Naba sur Oumma la bien nommée
Il ne saurait y avoir de critique ni de relation fournisseur-client entre
les media français et l’AFP, dès lors que 10 administrateurs sur 16 sont
nommés par les journaux, la radio et la télévision français. C’est une farce.

On retrouve d’ailleurs des traces de son passage dans les comportements de ses successeurs à l’Agence semi-publique française. On comprend plus naturellement, en lisant Naba, la mise en scène photographique du soldat israélien, qui, à en croire Philippe Agret, l’actuel directeur de l’officine de Jérusalem, aurait, le 25 janvier dernier, près d’Hébron, roulé sur le corps – tranquillisez-vous, il a repris la maçonnerie – d’un ouvrier du bâtiment palestinien avec un tracteur agricole de 3.5 tonnes. On se situe exactement dans la même prose munchausienne et radicalement antisémite que chez Naba. Ame d’un "nouveau journalisme" ne mettant plus de barrières superflues entre la fiction utile et la réalité parfois incontrôlable.

Mais jugez-en par vous-mêmes, estimés lecteurs de la Ména, passés experts en déconstruction d’atrocités commises par les Juifs. Voici un morceau choisi du blog de ce génie :

"Repère et tire, comme l’appelle l’armée israélienne, peut ressembler à un jeu vidéo, mais les silhouettes sur l’écran sont de vraies personnes, les Palestiniens de Gaza, qui peuvent être tués par la pression d’un bouton sur la manette. Des femmes soldats, situées loin de là dans une salle d’opération, ont la responsabilité de cibler et d’actionner les tirs des mitrailleuses télécommandées installées sur des tours de guet tous les quelques mètres le long de la grille électronique qui encercle Gaza".

Si vous me montrez ces "tours de guet" édifiées "tous les quelques mètres" en face de chez moi à Sdérot, j’entre dans les ordres ! Mais si ce n’est pas le cas, les responsables français doivent consulter des médecins spécialisés d’urgence, car le racisme est parfois d’origine pathologique.

Pas étonnant, après cela, qu’"Un œil sur la planète" décrive, au même endroit, des soldats israéliens qui tirent quotidiennement sur les agriculteurs palestiniens de Gaza dans l’intention de les tuer [et qui les tuent ! Ndlr.].

En y repensant, je viens d’écrire une bêtise : bien sûr que c’est prodigieux ! Pourquoi ces militaires s’exposent-ils aux guets-apens et suent-ils au soleil du désert si des soldates peuvent faire le boulot en pressant sur le bouton d’une manette depuis une salle d’opération climatisée située "loin de là" ? Cherchez l’erreur ! (Il y en a des tas).

La sortie de l’armoire de Naba permet également de mieux comprendre comment, à l’AFP, un Palestinien qui assassine des passants à la pelle mécanique devient un paisible conducteur d’engin ayant été brutalement liquidé par des Israéliens, ou comment, d’autres terroristes, qui avaient posé une bombe à la gare routière de Jérusalem pour tuer le plus d’innocents possible, entendaient, en fait (des faits AFP, bien sûr), s’en prendre spécifiquement à un bus qui dessert une implantation.

On saisit plus facilement tout cela, mais de moins en moins aisément comment l’alibi-colon Michaël Blum peut justifier sa contribution à l’Agence France Presse.

Hep ! On retrouve exactement la même euh… approximation dans le portrait que tire Naba d’un autre de ses héros de la cause, Mgr. Hilarion (ça me fait toujours rire !) Capucci. Ce dernier, à en lire l’ex-Responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’Afpête, "a été emprisonné pendant 2 ans (1974-1976) par Israël pour son soutien à la cause palestinienne".

Joli. Le brave homme, un idéologue au sein de l’Eglise ! Sauf que cela n’est pas ça du tout. Capucci, l’ancien archevêque grec-catholique de Jérusalem, a été arrêté le 18 août 1974 par la police de l’Etat hébreu à la frontière israélo-libanaise alors qu'il transportait une grande quantité d’armes à feu en Cisjordanie dans sa Mercedes protégée par le statut diplomatique. Il fut condamné pour transport illégal d'armes en contrebande pour le compte de l’OLP à 12 ans de prison. Et libéré deux ans plus tard suite à une intervention du Vatican.

Vous parlez d’un soutien à la cause palestinienne ! Tu ne tueras pas (à l’aide d’une Kalachnikov) ne s’applique donc pas aux cibles juives ?

Concernant la nomination d’un propagandiste anti-israélien à un poste de responsabilité de l’agence semi-officielle tricolore, il est absolument inutile de tenter la posture "Je ne savais pas, ça n’est pas ma faute". Car on est censé savoir qui on emploie, particulièrement dans des régions et sur des sujets aussi sensibles. Naba aura croisé trois présidents de l’Agence pendant sa période de responsabilité : Roger Bouzinac, Henri Pigeat et Jean-Louis Guillaud.

Mais plus encore, il convient de regarder de quelle façon est formé le conseil d’administration de cette étrange agence de presse, qui dispose d’un statut légal unique, ni tout à fait privé, ni complètement public. Quoique, d’après ce qui suit, on puisse légitimement en douter ; voilà comment il est composé : 8 représentants des journaux quotidiens, 2 cooptés par le personnel de l’agence, 2 par la radio et la TV françaises, et les trois derniers, choisis par le 1erministre, celui des Finances, et par le ministre des Affaires Etrangères.

C’est beau l’indépendance ! Vous imaginez ce qui serait advenu de Naba si sa propension à soutenir les terroristes arabes avait indisposé le gouvernement français ? Ou les barons de la presse de l’Hexagone et leurs huit représentants au directoire ?

D’ailleurs le propagandiste franco-libanais n’est pas vache, voici ce qu’il dit de la confiance qu’ils ont placée en lui : "Le mérite en revient à l’AFP, qui a eu, en la matière, un rôle précurseur, bien avant que les concepts de "discrimination positive" ou de "quotas ethniques" ne viennent polluer le débat public".

Voilà comment il se présente lui-même sur son blog :

"Beaucoup se rejoignent dans la critique de la politique hégémonique américaine, la politique d’apartheid israélienne à l’égard du peuple palestinien ou encore dans la politique oligarchique française (…)". ["Beaucoup", c’est l’alias de René].

Cela a au moins le mérite de la clarté. Mais pas autant que ça :

"LA LIGNE CARDINALE DE NOTRE POLITIQUE EST POURTANT CLAIRE : Nos amis sont nos amis, nos ennemis sont nos ennemis (…)".

Le mec est tout en nuances… mais je parlais aussi de délire :

"En un an, trois pays arabes, dont deux de la rive africaine du Monde arabe, ont implosé, le Soudan amputé de sa zone méridionale pétrolifère, la Libye dépouillée de son pétrole désormais sous contrôle occidental et la Syrie désarticulée par une guerre intestine, alors que le Kurdistan irakien et le sud Soudan étaient simultanément promus au rang de plateformes opérationnelles israéliennes, le premier dans le bassin fluvial du Nil donnant accès à l’Egypte, le second dans la zone frontalière de l’Iran.

Djihadistes, cessez d’asservir vos frères et sœurs, au nom de la religion, sans jamais songer à affranchir la Palestine. « Idiot utile » [René est également un ennemi convaincu de la grammaire française impérialiste] de la stratégie atlantiste, retournez l’équation en votre faveur."

Il est à l’Ouest ! Non ? Mais la France l’est à ce que je sache, et son agence de presse nationale est censée l’être aussi. Or voici un bref aperçu de la perception nostalgique que Naba se fait de l’Age d’or :

"C’était l’époque heureuse où un chrétien palestinien Georges Habbache [Habache avec un seul b, René, l’un des plus grands terroristes de l’après-guerre] faisait le coup de feu avec un musulman yéménite contre leur ennemi commun, le colonialisme occidental".

Youppie, c’était géant ! L’époque heureuse, c’est le bonheur universel en quelque sorte.

"Les choses étaient claires : bloc contre bloc, frontalement. Nasser, Hab(b)ache, Ben Bella et Boumediene, des dirigeants ascétiques, au nationalisme fier et ombrageux, pleins de tenue et de retenue, imposant le respect à leurs adversaires (…)".

Plus que claires, elles étaient lim-pi-des ! Je parviens même à imaginer les ascétiques.

Ce qui suit est tout de même délicat pour un Responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’AFP. Ca passe carrément mieux dansOumma [la Nation (arabe). Ndlr.], où ce "journaliste", tout en équilibres, sévit aussi :

"En symbole du dépassement du clivage ethnico-religieux, portant le combat au cœur de la Palestine, Samir Kantar [généralement orthographié "Kuntar". Ndlr.] glanera au passage le glorieux titre de « doyen des prisonniers politiques arabes » [détenus en Israël. Ndlr.]".

Afin de mériter ce titre "glorieux", Kuntar a, le 22 avril 1979, commandé l’opération "Djamal Abdel-Nasser" à Naharya, au nord d’Israël. Le commando enleva un père de famille, Danny Aran, et sa fille Einat, âgée de quatre ans. Lors de sa fuite devant la police israélienne, Samir Kuntar exécuta le père, sur la plage, d'une balle dans la tête, devant Einat. Il fracassa ensuite la tête de la petite fille sur les rochers à l'aide de la crosse de son fusil.

Si cela ne suffisait pas pour faire de Samir Kuntar un héros majeur aux yeux d’un ex-responsable Moyen-Orient à l’Agence France Presse, la sœur d’Einat, Yaël, succombera par suffocation tandis que sa mère tentait de l’empêcher de crier lors de l’attaque de leur appartement par le héros sublime de René Naba".

On surprend aussi souvent René à inventer des faits qui n’en sont pas pour servir sa cause, à en dissimuler qui la dérangent. Comme ici, par exemple, toujours à propos de l’Age d’or du nationalisme arabe:

"L’Arabe et le Palestinien captaient le regard du monde et comptaient parmi leurs compagnons de route de prestigieuses personnalités, tel Frantz Fanon, le lumineux auteur des « Damnés de la terre » (…) ".

Voyons… le lumineux auteur des "Damnés de la terre", Fanon, est pourtant mort en 1961 à Washington D.C. Soit trois ans avant la création de l’OLP et l’émergence de Yasser Arafat. Naba prend ses désirs pour des réalités : le "Palestinien" n’a jamais compté Fanon parmi ses compagnons de route, car ce dernier ne s’est pas penché sur le conflit israélo-arabe et ne l’avait certes pas assimilé à un conflit de décolonisation.

Mais cette erreur est révélatrice, et ne peut que nous renvoyer vers un autre grand commissaire politique de l’AFP ayant essaimé ses théories durant les mêmes années et autour du même thème, Marius Schattner ; qui vient enfin de prendre sa retraite absolument pas méritée de l’ineffable succursale de la haine à Jérusalem. Tiens tiens ! Les deux ont recours à Frantz Fanon, et dans l’intention identique de forcer les Occidentaux, français en tête, à considérer le conflit israélo-arabe telle une guerre entre occupants et colonisés.

Ce sont ces néo-existentialistes [Juffa dixit] qui ont mobilisé le psychiatre martiniquais, focalisé sur la Guerre d’Algérie, afin d’en faire usage dans la stigmatisation d’Israël. Ce sont eux qui ont pratiquement imposé l’usage du substantif colon – papa colon, maman colon, bébé colon, ouah-ouah colon – pour qualifier les edennistes juifs, pour tenter de récupérer la haine que les Français métropolitains avaient été éduqués à concevoir à l’encontre de leurs compatriotes d’Algérie.

Pour justifier l’injustifiable, et notamment le terrorisme arabe et l’idée d’un nouveau génocide d’Israélites, il est plus aisé d’exploiter cette transposition que de se référer à la réalité, soit une lutte entre deux peuples en émancipation. Au moins, pour Schattner, Naba et ceux qui les ont mandatés et soutenus, les choses sont plus triviales, noires ou blanches, les gentils d’un côté et les méchants, de l’autre. On évite ainsi les migraines que provoquent les situations complexes. Merci.

Et puis, cette transposition controuvée permet, dans la foulée, d’accréditer, sans avoir à la sustenter par la moindre preuve, l’idée que les soldats hébreux pratiquent la gégène et la corvée de bois. Car il est impossible pour un Français d’imaginer que les Juifs traiteraient convenablement les Arabes, alors que leurs soldats avaient systématiquement recours à la torture et à l’assassinat. Pourtant…

Plus troublant encore est l’article (en anglais) du media-Internet arabe Jadaliyya (le débat) du 9 avril dernier, écrit par Nasser Rego, intitulé Reading Fanon in Palestine/Israel (Lire Fanon en Palestine-Israël). Cela n’est rien d’autre qu’un essai d’adaptation des théories du philosophe existentialiste au conflit israélo-palestinien. Plus qu’une simple tentative, cela ressemble à un appel à le faire, comprenant une énumération partielle des avantages que cela apporte. C’est du Schattner-Naba.

On est bien en présence d’une école, d’une tentative de former la pensée des clients indirects de l’agence monopolistique d’information française, en leur apprenant à haïr Israël et à semer les graines qui justifieront, plus tard, son éradication.

Ensuite, on poussera des petits cris de vierge effarouchée, lorsqu’un Mohamed Merah sulfate des enfants juifs à Toulouse et des soldats tricolores, défenseurs de l’Occident et de ses valeurs. On jouera les imbéciles, en haussant les épaules, feignant de ne pas savoir de quelle idéologie des gens de son genre peuvent émerger, ni de quelle éducation politique ils sont imprégnés, et on interprétera les incrédules agressifs quand la Ména démontrera que leur désinformation permanente et antisémite suscite des vocations. Lisez Naba ! On ne peut pas bouffer à tous les râteliers !

Pour une fois, la première, j’accepte volontiers que l’on prétende que la Ména soutient l’hypothèse que Naba, Schattner, quelques autres, dans, en lisière et en aval de l’AFP, ainsi que des ministres de la Vème République, aient œuvré de connivence pour imposer à l’opinion publique française l’image détestable d’Israël que ce pays possède aujourd’hui dans l’Hexagone.

Je le soutiens, simplement parce qu’il ne se peut pas que le choix et le maintien de ces théoriciens médiocres, exaltés, racistes et haineux, se soient réalisés par hasard. Cela nécessiterait plus de concours de circonstances que le fatum n’en a à sa disposition.   

En fait, par ses choix de collaborateurs, l’Agence France Presse a effectivement contribué au rayonnement de la France en Orient. Et au rapprochement entre les peuples et les hommes. Enfin, entre presque tous les peuples et presque tous les hommes.


Metula News
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L’Isle-sur-la-Sorgue dans les pas de Patrick Bruel...










Restaurants, shopping, balades : les bonnes adresses de l'artiste....

Entre le Festival du film britannique de Dinard, dont il présidera le jury (du 3 au 7 octobre), et la sortie en novembre de son prochain album, l’artiste a passé l’été dans sa maison provençale. On le suit dans son fief.

Mes restos

Le Jardin du quai 
« Pour la qualité de la cuisine de Daniel Hebet et de sa sympathique équipe, pour le cadre avec les tables disséminées dans un jardin. J’aime aussi l’idée du menu unique et différent à chaque repas, cela donne au lieu un esprit maison de famille. Ce fan de foot et son épouse sont devenus des amis. »
91, avenue Julien-Guigue.  

Le Vivier 
« J’aime les recherches gastronomiques poussées du chef, Ludovic Dziewulski, et les tentatives des propriétaires, Patrick et Céline, pour innover et surprendre. Très sympa de réserver une table en terrasse en bord de Sorgue. »
800, cours Fernande-Peyre. 

La Pévôté 
« Derrière l’église, dans une ruelle médiévale, se cache cette table tenue par Jean-Marie et Séverine Alloin. Cadre authentique de vieilles pierres avec un bras de la Sorgue qui traverse le restaurant et une petite cour intime pour goûter les nouveautés du bar à vins. Très bonne cuisine de Jean-Marie, avec mention spéciale pour ses foies gras. »
4, rue Jean-Jacques-Rousseau. 

Se rafraîchir

La Villa
« Pour se retrouver entre amis au bord de la piscine : ambiance tapas et cuisine à la plancha. Et, cerise sur le gâteau, bonne musique ! »
682, avenue Jean-Monnet. 

Où dormir ?

La Carol’Isle
« Une charmante maison d’hôtes de trois suites dans un hôtel particulier, derrière de vieux murs. Carole, la propriétaire – et amie –, une ancienne architecte-paysagiste, l’a génialement restauré. Nous avons le même goût pour les vieilles pierres, les matières naturelles, les produits de qualité et les styles épurés. »
11, rue Denfert-Rochereau. www.lacarolisle.com

Prendre un verre

Le Café de France 
« Une brasserie traditionnelle et incontournable, sur la place de l’église. Il paraît que, pendant la guerre, c’était le lieu de rendez-vous de la Résistance ! »
14, place Liberté. Tél. : 04 90 38 01 45.

Shopping pour les gourmands

Le Caveau de la tour de l’Isle
« Une institution. À la fois bar à vins, fromager, caveau dans un décor 1930. Quelques tonneaux à l’extérieur font office de tables de dégustation. »

12, rue de la République. Tél. : 04 90 20 70 25.  

Sous un olivier 
« Une épicerie fine spécialisée dans les produits provençaux (tapenades, calissons, miels de garrigue...). Bien aussi la sélection de moutardes, de sels, de vinaigres à l’ancienne et d’huiles vierges, et une quarantaine de parfums de confitures – une tuerie pour les régimes ! »
16, rue de la République. Tél. : 04 90 20 68 90. 

Shopping pour les curieux 

Mistral Bibliothèque 
« Un bouquiniste qui déniche des livres rares et anciens sur la Provence, mais pas uniquement. Beaucoup de poésie, bien sûr de René Char, l’enfant du pays, mais aussi Baudelaire... J’ai trouvé une pièce de théâtre classique dans son édition d’origine. J’aime transmettre à mes enfants ces livres d’un autre temps. Ils ont ainsi découvert Molière et Victor Hugo à travers des vieux livres illustrés. »
18, rue Carnot. Tél. : 04 90 21 10 18.

Shopping pour les esthètes 

Au décor de la table
« J’aime bien cuisiner. On trouve ici toutes les bonnes marques d’ustensiles et de vaisselle. On dirait un magasin de jouets pour adultes et Ghislaine a l’art de vous donner envie de repartir avec toute la boutique ! »
13-15, rue Carnot. Tél. : 04 90 38 24 79.

Les antiquaires et les brocanteurs 

C’est un peu l’âme de L’Isle. Il paraît que c’est le plus grand marché après Londres et les puces de Saint-Ouen ! Il ouvre les samedi, dimanche et lundi. J’aime aller y chiner. Ma préférence va aux meubles patinés, aux vieux comptoirs de bistrot, aux linges de maison ancien, aux meubles de métiers, aux vieilles affiches... »
Avenues des 4-otages et de la Libération.

Mes balades

Le marché du jeudi et du dimanche matin 
« Un vrai marché de Provence. Tout le centre-ville est investi dans un joyeux mélange de couleurs, d’odeurs, d’accents et de rires. Mon conseil : venez tôt le matin... et prenez votre temps ! » 

La collégiale Notre-Dame-des-Anges 
« J’aime le côté contrasté de cette église, avec sa façade épurée, voire austère, et son intérieur baroque provençal du XVIIe d’une grande gaieté : angelots dorés, boiseries et peintures de qualité, décors incrustés de lapis-lazulis, etc. »

La Tour d’Argent 
« Sur la place de l’Église, un vestige médiéval du XIIIe siècle, appelé Tour d’Argent, parce qu’on supposait que les trésors du comte de Toulouse y étaient enfermés. Cette haute tour, symbole de pouvoir, connut de nombreux propriétaires avant d’être exploitée entre les années 40 et 70 en théâtre, salle de bal, de cinéma de 400 places ... Rachetée par la mairie, elle est en cours de restauration et appelée à devenir un centre culturel avec une salle de spectacles. Une vraie bonne nouvelle ! »

Les inadmissibles violences islamistes à Paris......


Alors que des musulmans permettent de bruler des drapeaux Américains, Israéliens, Français Anglais et autres tous les jours, emblèmes tout aussi sacrés voilà qu’au prétexte d’un film les manifestations qu’ils organisent font des dizaines de blessés et plus de douze morts à ce jour.

Cette sauvagerie n’est aucunement excusable, et pire elle donne du crédit à l’islamophobie, tant que toutes les autorités arabes ou musulmanes ne condamne pas cette violence injustifiable.

Voilà que Paris est victime à présent de ces manifestations, où leurs auteurs et leurs participants oublient qu’ils se trompent de lieu, pour leurs agissements qui sont autant de provocations pour les citoyens français.

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Tandis que les fondamentalistes multiplient depuis vendredi les manifestations anti-américaines à travers le monde musulman, près de 150 personnes ont été interpellées, hier, à Paris, soupçonnées d’avoir pris part à une manifestation non déclarée près de l’ambassade américaine et du ministère de l’Intérieur.

La diffusion d’extraits d’un film islamophobe qui décrit l’islam comme un « cancer » connaît donc aujourd’hui des répercussions en France puisqu’elle est à l’origine de ce rassemblement violent.

Selon les premiers éléments de l’enquête, vers 16h30, plusieurs dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants, qu’une source policière présente comme pouvant être « proches des salafistes », « ont manifesté de manière sauvage aux alentours de l’ambassade des Etats-Unis et se sont heurtées aux forces de police ».

« Ils ont été maintenus au niveau des Tuileries. Des petits groupes se sont ensuite éclatés », a indiqué une autre source policière. Ils ont alors contourné l’ambassade des Etats-Unis et certains des manifestants se sont dirigés près de la place Beauvau, non loin de là, où d’importantes forces de police étaient présentes, notamment en raison des Journées du patrimoine.

Une manifestation non autorisée samedi près de l’ambassade américaine à Paris a donné lieu à quelques violences et conduit à 150 interpellations de personnes protestant contre un film islamophobe qui a embrasé le monde musulman


La police a procédé à une centaine d’interpellations au total, en majorité des hommes et en fin d’après-midi, quelques dizaines de manifestants restaient encerclés par les forces de l’ordre près de la place de la Concorde.

Le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui a déploré cette manifestation, ajoutant qu’elle n’était pas représentative de l’opinion des musulmans de France et il a dénoncé les violences commises contre les forces de l’ordre.

« La réaction des musulmans a été vue vendredi quand les mosquées étaient pleines et qu’un message d’apaisement a été délivré par les imams. La vraie réaction des musulmans de France c’était vendredi quand aucun incident n’a été déploré », a-t-il insisté.
La fermeté d’Obama

Cent marines envoyés en Libye, une centaine d’autres au Yemen : conformément au message de fermeté délivré vendredi par le président Barack Obama, Washington a commencé à déployer ses forces hier, afin de faire face aux manifestations antiaméricaines qui se multiplient. Ces attaques qui ont fait huit morts ces derniers jours, dont deux en Tunisie, suscitent aussi aujourd’hui de nombreuses questions. Dasn la nuit, les Etats-Unis ont ordonné l’évacuation de tous leurs personnels non-essentiels de Tunisie et du Soudan.

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Film anti-islam : 150 manifestants arrêtés près de l’ambassade US à Paris

Une manifestation non autorisée samedi près de l’ambassade américaine à Paris a donné lieu à quelques violences et conduit à 150 interpellations de personnes protestant contre un film islamophobe qui a embrasé le monde musulman.

Avec Anvers, Paris est une des rares villes occidentales à avoir été le théâtre de ce type d’actions contre la vidéo "L’innocence des musulmans" ("Innocence of muslims").

Parmi les manifestants, de nombreux hommes, dont certains habillés à la mode salafiste, mais aussi des jeunes vêtus de manière plus classique, venus de banlieue ou de province car, explique à l’AFP l’un d’eux, Suleimane, 24 ans, ils n’acceptent pas que le "Prophète soit tourné en dérision".

Des ressortissants égyptiens, tunisiens ou syriens figurent aussi parmi les personnes interpellées, a précisé à l’AFP une source policière.

Selon une autre source policière, des appels à manifester avaient été repérés dans la journée sur les réseaux sociaux, certains avec une "tonalité salafiste". 

Un total de 150 personnes ont été interpellées puis conduites dans des commissariats pour vérification d’identité, a précisé la préfecture de police (PP) ajoutant que quatre policiers avaient été légèrement blessés. Un ou deux manifestants ont été placés en garde à vue pour outrage et violences sur des fonctionnaires, a ajouté une source judiciaire.

Selon une autre source policière, des appels à manifester avaient été repérés dans la journée sur les réseaux sociaux, certains avec une "tonalité salafiste"


La manifestation non déclarée, qui a réuni entre 200 et 250 personnes selon la PP, a débuté vers 16H30, "aux alentours de l’ambassade des Etats-Unis", a expliqué une source policière.

Ils "ont été maintenus au niveau des Tuileries" mais "des petits groupes se sont ensuite éclatés" notamment en direction du ministère de l’Intérieur et de l’Elysée, tout proches où d’importantes forces de police étaient présentes, notamment en raison des Journées du patrimoine.

"Assez grave"

Les manifestations dans ce quartier sensible sont rarissimes. La question de savoir s’il y a eu manquement au niveau du renseignement a été posée par des sources policières, mais reste à confirmer.

En avril 2011, une manifestation similaire, destinée à protester contre la loi sur le voile intégral, avait été organisée place de la Nation par le collectif contre l’unicité Tawhid (CADUT), un groupuscule intégriste.

Dans un entretien téléphonique avec l’AFP, le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui a déploré la manifestation de samedi et appelé à "ne pas associer l’ensemble des musulmans de France à des événements marginaux comme celui-ci".

Jusqu’alors, aucun incident n’avait été relevé en France en lien avec "Innocence of Muslims" qui décrit l’islam comme un "cancer" et a embrasé nombre de villes dans le monde musulman, faisant des morts.
Le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, qui s’exprimait sur I-Télé, a jugé "assez grave" que des salafistes aient "réussi à mobiliser quelques centaines de personnes" à Paris.

"On est venu pour redorer le blason de Mahomet. On est dans la liberté d’expression, on voulait marcher comme Gandhi. On demande un minimum de respect", a expliqué Abdelnour Karzaï, 23 ans, originaire de banlieue parisienne, évoquant une manifestation "pacifique".

Il est venu "jeter un coup d’oeil après avoir vu des infos sur internet"." "On ne peut pas faire de caricature des grands prophètes", a-t-il fait valoir.
"L’ambassade américaine, c’est juste un symbole, on n’est pas là pour la brûler", s’insurge un jeune d’une vingtaine d’années, qui a souhaité conserver l’anonymat.

Vers 20H00, les derniers manifestants ont fait leur prière, encerclés par les forces de l’ordre, avant d’être à leur tour conduits dans un commissariat.

Par Rémy BELLON et Grégory DANEL

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 DIRECT. Film anti-islam : qui sont les auteurs d’« Innocence of Muslims » ?


Les manifestations anti-américaines contre le film « Innocence of Muslims » ont gagné vendredi soir la France : 150 personnes ont été interpellées devant l’ambassade américaine à Paris (VIIIe) et conduites dans des commissariats pour vérification d’identité avant d’être toutes relâchées.

Dans la journée, Al-Qaïda avait appelé à travers le monde à une « révolte » alors que des mouvements de protestation ont éclaté en Israël, en Belgique, en Indonésie, en Suède ou en Australie.

L’auteur du film « Innocence of Muslims » a lui été entendu par les policiers samedi, qui cherchent à déterminer s’il a violé ou non les conditions de sa liberté conditionnelle.

Suivez les événements :

- 12h51. Pas assez de monde pour une manifestation. Une manifestation contre la présence de Marines au Yémen vient d’être annulée ce dimanche à Sanaa faute de participants, alors que le consulat des Etats-Unis était fermé après les violentes manifestations contre la représentation diplomatique. Quatre personnes ont été tuées jeudi lors de heurts entre la police et des milliers de manifestants protestant près de l’ambassade des Etats-Unis à Sanaa contre le film « Innocence of Muslims ». Le Pentagone avait dépêché une équipe de 50 Marines pour la protéger.

- 12h30. La vidéo bloquée en Indonésie. Le site de partage de vidéo YouTube tente de bloquer l’accès en Indonésie, pays musulman le plus peuplé du monde, à « Innocence of Muslims ». Des extraits du film restent visibles mais selon Gatot Dewa Broto, le porte-parole du ministère des Communications et de l’information, Google faisait des « efforts particuliers » pour y remédier.

- Midi. Rushdie entre en scène. La fondation religieuse iranienne qui a mis à prix la tête de Salman Rushdie depuis 1989, augmente à 3,3 millions de dollars la prime pour l’assassinat de cet écrivain britannique après les troubles suscités dans le monde musulman par un film islamophobe. « Tant que l’ordre historique de Khomeiny de tuer l’apostat Salman Rushdie (...) n’aura pas été exécuté, les attaques (contre l’islam) comme celle de ce film offensant le prophète se poursuivront », a déclaré l’ayatollah Sanei.

- 10h45. Des hommes mystérieux. Les trois hommes connus pour l’instant pour avoir participé à la réalisation du film sont tous trois des partisans du prêtre copte Zakaria Botros, connu pour ses positions fortement anti-islam, selon le Los Angeles Times ce dimanche.
Nakoula Besseley Nakoula, immigré égyptien et auteur supposé du film, a évoqué ouvertement son admiration pour Zakaria Botros en 2010. 

Le copte Joseph Nassralla, qui se serait occupé de la production du film, est président de l’association « Media for Christ ». Enfin Steve Klein, qui a reconnu avoir collaboré avec les auteurs du film, est connu comme militant anti-islam. Veteran de la guerre du Vietnam, il est l’auteur d’un livre intitulé « L’islam est-il compatible avec la Constitution ? », publié en 2010 et dans lequel il dit être un « ami proche » de Zakaria Botros. L’Eglise copte a quant à elle condamné le film.

- 10 heures. Un gardé à vue. Selon la préfecture de police, un manifestant a été placé en garde à vue samedi en fin d’après-midi après la manifestation anti-américaine à Paris. Selon une source judiciaire, il s’agit d’un Français mineur de 16 ans qui est toujours en garde à vue pour « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

- 9 heures. Protestations en Afghanistan. Environ 1 500 étudiants manifestent à Kaboul, le premier rassemblement d’ampleur dans la capitale alors que des protestations violentes ont éclaté dans d’autres pays musulmans. Les participants se sont rassemblés pendant une heure dans une rue près du campus de l’université de Kaboul aux cris de « Mort à l’Amérique », témoigne le chef de police du district, Faizullah, qui comme de nombreux Afghans n’utilise qu’un nom. La manifestation statique est néanmoins « pacifique ».

- 8h44. Devant l’ambassade des Etats-Unis, à Paris. L’ambassade des Etats-Unis à Paris, cible samedi d’une manifestation non déclarée contre le film islamophobe qui a embrasé le monde musulman, se trouve protégée par le dispositif habituel de gendarmerie mobile. Des policiers en civil et en tenue sont également dans les rues proches, selon la Préfecture de police, précisant que le dispositif « évoluera en fonction de la physionomie du jour ».


Les films à l' affiche sorties en salle cette semaine ...


Les films à l' affiche sorties en salle cette semaine :
 
 
 

    
 
 
     
 
  
 
 
  
 

Bon cinoche les amis..................

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