mardi 11 février 2014
VIDEO. Municipales 2014: NKM a sorti l'atout Sarkozy de sa manche....
mercredi 9 novembre 2011
Sarkozy, c’est fini....

Hervé Vilard est devenu immédiatement célèbre en 1965 avec sa chanson d’amour « Capri, c’est fini ». Bien que cette chanson soit un véritable disque rayé, elle fut un énorme succès (2,5 millions de disques vendus). Est-ce parce que la déception est un sentiment tellement universel que même la chanson la plus nulle sur ce sujet nous émeut ? Et obtiendrais-je 2,5 millions de « downloads » sur I-tunes si j’écrivais une chanson sur « Sarkozy, c’est fini ? ». Après tout, il y a plus de 2,5 millions de personnes déçues par Sarkozy. Mais comme je ne suis pas musicien, je me limiterai à ma prose.
Depuis que j’ai fait mon « aliyah » il y a dix-huit ans, j’ai renoncé à mon droit de vote aux élections françaises. Je ne partage plus la destinée de la France, pays que j’ai quitté volontairement. En 2007 cependant, j’ai fait une exception. Impressionné par Nicolas Sarkozy, je fis deux fois le déplacement au consulat de France pour lui donner mon vote. Sarkozy était un outsider. Fils d’un immigrant hongrois, il fut élevé par un grand-père juif et grandit comme le vilain petit canard à Neuilly, la banlieue huppée de Paris. Contrairement au reste de la classe politique française, Sarkozy n’a pas été cloné intellectuellement par l’ENA. Mais, surtout, il semblait sincère lorsqu’il disait qu’il comptait remplacer le dirigisme économique français par une politique libérale, et quand il parlait affectueusement d’Israël et de l’Amérique. Cela semblait presque trop beau pour être vrai – et effectivement, c’était du bluff.
Sarkozy s’est vite révélé comme un dirigeant autoritaire et impulsif. Ses réformes économiques sont maigres et sa politique étrangère est un désastre. Son projet d’« Union pour la Méditerranée » a été un échec cuisant. En plus d’avoir irrité ses partenaires européens (en particulier l’Allemagne) pour ne pas les avoir consultés sur ses idées farfelues (tout en attendant d’eux qu’ils prennent part à leur financement), Sarkozy s’est ridiculisé. En juillet 2008, il lança en grande pompe son « Union pour la Méditerranée » à Paris avec des invités embarrassants tels que Hosni Moubarak et Bashar Assad. Sarkozy pensait que son « Union pour la Méditerranée » allait convaincre la Turquie d’abandonner sa candidature à l’Union Européenne, alors même qu’à l’époque Erdogan avait déjà fait le choix d’une politique étrangère panislamique.
Pis, Sarkozy fit tout pour réhabiliter Mouammar Kadhafi afin de vendre des centrales nucléaires françaises et des avions de chasse à la Libye. Peu après son élection, Sarkozy accueillit Khaddafi à Paris puis il se rendit à Tripoli pour célébrer « un partenariat stratégique » entre la France et la Libye. Alors que le candidat Sarkozy faisait de grands discours sur le rôle international de la France dans la promotion des droits de l’homme, le président Sarkozy fit des affaires avec Khaddafi (« Je suis sur le point de conclure des contrats de plusieurs milliards avec la Libye » déclarait fièrement Sarkozy aux media français). Sauf que Sarkozy sous-estimait le risque de faire des affaires avec un exploseur d’avions. Khaddafi empocha le « certificat de réhabilitation » de Sarkozy mais ne renvoya pas l’ascenseur. Outre son courroux contre Kadhafi, Sarkozy fut embarrassé par les révoltes arabes qui révélèrent les relations intimes de son gouvernement avec des dictateurs arabes. Du jour au lendemain, Sarkozy se réincarna en Zorro du monde arabe, bombardant Khaddafi avec les avions qu’il voulait lui vendre.
Sarkozy essaya sans succès de jouer le rôle de pacificateur à l’égard du président russe Medvedev quand ce dernier bombarda l’Ossétie du Sud à l’été 2008. Ça ne se fait pas de tenter de préserver un empire révolu en utilisant la force militaire contre des dirigeants nationalistes qui menacent le feu empire, expliqua Sarkozy à Medvedev. Pourtant, c’est exactement ce que fit Sarkozy contre Laurent Gbagbo, qui lutta contre le néo-colonialisme français en Côte d’Ivoire.
L’impétuosité et la duplicité de Sarkozy ne sont plus un secret pour Israël. Sarkozy a des origines juives, et il commença sa carrière politique comme maire de Neuilly où vit une communauté juive influente. Comme ministre de l’intérieur sous le président Chirac, Sarkozy fut très ferme contre les actes antisémites. Ses discours étaient pleins de louanges pour Israël. Il se lia d’amitié avec Benyamin Netanyahou. Son discours à la Knesset en juin 2007 fut une divine surprise (à part, bien sûr sa phrase scandaleuse sur la division de Jérusalem).
Aujourd’hui, l’attitude de Sarkozy envers Israël est identique à celle de ses prédécesseurs : il est odieux et condescendant, et la « politique arabe » de la France est de retour. En 2009, Sarkozy accorda la Légion d’Honneur à Charles Enderlin, le journaliste français qui accusa à tort Israël d’avoir tué Mohamed al-Dura, contribuant ainsi au déclenchement de la deuxième intifada et fournissant des prétextes à des actes de « vengeance » tels que la décapitation de Daniel Pearl.
Sarkozy blâme Netanyahou et absout Abbas pour l’impasse des négociations israélo-palestiniennes, et ce en dépit des gestes de Netanyahou et du refus d’Abbas de négocier. Il a encouragé la démarche unilatérale d’Abbas à l’ONU et a récemment voté en faveur de l’admission de la « Palestine » à l’UNESCO comme Etat membre à part entière. Sarkozy a également déclaré récemment que l’exigence d’Israël d’être reconnu comme Etat juif par les Palestiniens est « ridicule ». Dans une conversation privée avec le président Obama il y a deux jours, Sarkozy a fait de la médisance sur Premier ministre israélien en le traitant de « menteur » et en ajoutant qu’il ne pouvait pas le supporter.
Le discours de Sarkozy à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre 2011 frôla le ridicule. Tout en affirmant que l’impasse israélo-palestinienne était due à un « problème de méthode » Sarkozy proposa d’appliquer cette même méthode une nouvelle fois pour résoudre le conflit, à savoir négocier le statut final de Jerusalem, des frontières et des ‘implantations’ selon un calendrier pré-établi. C’est précisément ce à quoi le processus d’Oslo, la Feuille de Route et la Conférence d’Annapolis ont tenté d’aboutir sans succès.
La majorité de Juifs français et la plupart des citoyens binationaux franco-israéliens ont voté pour Sarkozy en 2007. Sarkozy fait aujourd’hui le mauvais calcul qu’il peut toujours compter sur leurs votes en dépit de sa trahison, parce que les Juifs n’ont pas d’autre choix. Il se trompe. Aux primaires du Parti Socialiste, l’effrayante Martine Aubry a été battue par un François Hollande modéré et conciliant. À droite, Marine Le Pen convainc de plus en plus de Juifs qu’elle n’est pas antisémite comme son père et qu’elle partage les sentiments d’Israël vis-à-vis du monde arabe.
Sarkozy a perdu le vote juif et sa défaite probable aux élections présidentielles sera bien méritée. Sarkozy, c’est fini.
Emmanuel Navon – Professeur de Relations Internationales à l’Université de Tel-Aviv – Candidat aux primaires du Likoud – JSSNews
Rédigé par JSS
lundi 13 juin 2011
Guillon : "C'est les soldes à l'UMP, liquidation totale avant fermeture !" (source Canal +)





lundi 29 novembre 2010
Iran, Sarkozy, Al-Qaeda... ce que révèle Wikileaks.
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange
Les révélations de Wikileaks apportent quelques détails sur le regard que les Etats-Unis pose sur les principaux dirigeants.
"Sarkozy, "susceptible" et "roi nu" pour les Américains...Autoritaire", "susceptible", "roi nu"... S'il ne s'en doutait pas le président de la République a pu vérifier ce que les responsables américains pensent de lui. La divulgation ce dimanche de 250 000 câbles de la diplomatie américaine par Wikileaks, outre des révélations internationales, ont aussi apporté leur lot de qualificatifs acides qui devraient créer un certain malaise entre les grands dirigeants ces prochains jours.
Sur la France, quelques petites phrases du conseiller diplomatique de l'Elysée ont également fuité. Jean-David Lévitte a notamment qualifié l'Iran d'"Etat fasciste". Il a également estimé que Hugo Chavez était fou et allait transformer le Venezuela, dont il est le président, en "autre Zimbabwe".
Autre cible: la chancelière allemande Angela Merkel, qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Quant aue président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace.
Les documents révèlent également que Berlusconi et Poutine entretiennent des liens étroits, évoquant "de généreux cadeaux" entre les deux hommes.
Les Américains qualifieraint d'ailleurs le président russe Dmitri Medvedev de "pâle" et "hésitant" avant de dépeindre le Premier ministre Vladimir Poutine comme un "mâle dominant".
Le site Wikileaks publie 250 000 télégrammes secret de la diplomatie américaine. On apprend entre autres où en est l'Iran avec le nucléaire, qui finance Al-Qaeda et comment les Etats-Unis récupèrent l'ADN de hauts responsables.
Ces notes "offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers le monde." C'est en ces termes que le New York Times qualifient les fuites qu'il publie dans ses colonnes et sur son site. En tout, ce sont cinq grands titres de la presse mondiale qui ont commencé à divulguer dimanche une partie des 250.000 télégrammes de la diplomatie américaine que leur a communiqués le site WikiLeaks.
Justification
Le Monde a justifié la publication. "Ces documents, même illégalement transmis à Wikileaks, risquant à tout moment de tomber dans le domaine public, Le Monde a considéré qu'il relevait de sa mission d'en prendre connaissance, d'en faire une analyse journalistique et de la mettre à la disposition de ses lecteurs", dit un communiqué du journal.
Il précise que des noms ont été occultés pour protéger les personnes. D'autres publications, notamment concernant la France, sont annoncées ces prochains jours par Le Monde.
Le Monde précise qu'il a pu étudier avec les autres journaux 251 287 documents diplomatiques, portant à 90% sur la période 2004-2010, dont 16 652 classés secret et 101 748 classés confidentiel. Aucun document "top secret" ne figure dans le lot
Malgré les mises en garde de l'administration américaine, et de l'Italie, qui a parlé dans la journée d'un "11 septembre diplomatique", Le Monde en France, le New York Times, le Guardian en Angleterre, El Pais en Espagne et Der Spiegel en Allemagne ont livré des premières révélations, assorties de commentaires embarrassants sur de nombreux dirigeants du monde.
La tournée qu'entame la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en Asie centrale et à Bahrein s'annonce du même coup délicate. La Maison blanche a condamné un "acte irréfléchi et dangereux" qui, selon elle, met en danger des vies et risque de porter atteinte à des pays amis.
Wikileaks a déclaré que son site avait subi une attaque informatique. Aucun des câbles diplomatiques ne pouvait y être lu lundi matin, mais certains d'entre eux ont été mis en ligne par les cinq journaux informés.
Les experts sont divisés sur l'impact de ces fuites. La plupart jugent qu'ils ne vont probablement pas bouleverser la donne internationale, mais sans doute modifier certaines pratiques ainsi que la communication des informations.
Les premières révélations.
L'Iran
Cité par le New York Times, un message révèle que l'Iran a acquis auprès de la Corée du Nord des missiles de technologie avancée lui permettant d'atteindre l'Europe occidentale.
Dans une communication confidentielle entre Washington et l'ambassade des Etats-Unis à Ryad, on apprend aussi que le roi Abdallah d'Arabie saoudite a plusieurs fois exhorté Washington à lancer des frappes contre le programme nucléaire de l'Iran afin de "couper la tête du serpent".
On lit également que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d'une rencontre avec le ministre de la Défense français Hervé Morin en février 2010, a dit penser que des frappes militaires à l'encontre de l'Iran ne feraient que retarder d'un à trois ans sa quête de l'arme atomique.
Al-Qaeda
Des messages montrent que des donateurs saoudiens restent les principaux financiers d'organisations radicales comme Al Qaeda.
La Chine
Des agents du gouvernement chinois ont mené une opération coordonnée d'attaques informatiques visant les Etats-Unis et leurs alliés.
Données personnelles et ADN
Selon le journal français, certaines directives adressées aux ambassades montrent qu'il est demandé aux diplomates américains de se procurer les données personnelles et même l'ADN de divers diplomates et dignitaires étrangers, dirigeants de l'Onu, militants d'ONG, à des fins de renseignement.
Sarkozy, Merkel, Berlusconi
Les câbles évoquent certains dirigeants étrangers en des termes crus ou ironiques et leur divulgation met à mal le principe de confidentialité, vital pour les diplomates en quête d'informations.
La chancelière allemande Angela Merkel est ainsi qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Le président français Nicolas Sarkozy est décrit comme une personnalité susceptible et autoritaire et le président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/sarkozy-susceptible-et-roi-nu-pour-les-americains_940714.html#xtor=AL-447
http://tendancedesantipodes.blogspot.com/
http://univers-des-news.over-blog.com/
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