Le romantisme arabe, et plus particulièrement le romantisme arabe palestinien a commencé avec De Gaulle lorsque celui-ci se courba aux exigences de la ligue arabe et décida de boycotter le jeune état d’Israël en 1967.
En octobre 2015, j’écrivais un article sur un mufti de Jérusalem, Haj Amin el Husseini, fervent supporter de l’Allemagne nazi et leader des émeutes anti-juives en Palestine britannique en 1929. la France a accordé un passeport pour permettre à ce criminel de guerre nazi, leader du monde arabe, d’échapper à la justice.
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L’actuel grand mufti de Jérusalem, Sheikh Muhammad Ahmed Hussein, posant avec le consul de France à Jérusalem a appelé à plusieurs reprises les Falestiniens à se rassembler autour de la mosquée Al-Aqsa et à la « protéger » par tous les moyens possibles. Par pour prier, méditer ou faire du yoga, mais pour déclencher des émeutes à coups de pierres contre les civils et les forces de sécurité.
Cet infâme Hussein a accusé Israël – sans preuve parce que les complices européens de ses mensonges ne veulent pas de preuve – d’essayer de nettoyer toute expression de la culture arabe et islamique de Jérusalem.
« Ce n’est pas seulement Al-Aqsa et ses dômes qui reflètent la nature islamique de la ville, mais chaque étage de la ville sainte, chaque vestige de la ville, et chaque centimètre témoignent du fait que c’est une ville arabe et islamique, dont les racines sont profondément ancrées dans l’histoire et la culture » a déclaré le menteur.
Dans sa tentative de réécriture de l’histoire, il a déclaré sur la chaîne 10 israélienne « il n’y a jamais eu de temple juif au sommet du Mont du Temple, et le site abrite une mosquée depuis la création du monde ». Plus menteur et négationniste, tu meurs ! C’est peut-être pourquoi le consul de France adore poser avec lui ?
Ce nouveau consul général de France à Jérusalem, Monsieur Pierre Cochard, a pris ses fonctions le 28 octobre 2016. Le consulat général de France à Jérusalem est une représentation consulaire de la République française installée dans la capitale d’Israël qui est Jérusalem, comme l’a rappelé le président américain. Sa circonscription s’étend sur Jérusalem et ses environs, ainsi que sur les territoires de Judée et Samarie et Gaza.
Ce consulat est situé dans la partie ouest de Jérusalem et non dans les territoires occupés par les colons arabes, pourtant le consulat s’obstine à préciser dans ses tweets et communiqués mensongers que Jérusalem est en Palestine. Il s’agit de rien de plus que de propagande et de glorification malsaine.
La France a utilisé récemment sa position au Conseil de sécurité des Nations Unies pour voter une résolution anti-américaine de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël présentée par la majorité islamique, alors qu’elle veut que Jérusalem soit la capitale d’un Etat palestinien. La décision de la France d’utiliser sa position diplomatique démontre une nouvelle fois sa perfide collaboration avec ceux qui violent les droits de l’homme. Faut-il le noter, dans ce combat, la France a perdu la bataille, a perdu la face, et son honneur.
Et quand le Caïd de Ramallah, Mahmoud Abbas, vient à Paris pour une visite officielle, il rencontre son pote Macron pour lui soutirer un peu plus d’argent. Sur le dos des contribuables français.
En tous cas, il repart à chaque fois avec un gros chèque, qui sert à verser des salaires aux terroristes et à leurs familles, s’offrir des 4×4 et des Rolex. Le pompeur ne vient jamais pour rien.
Mais revenons au Romantisme.
Dans son Voyage en Orient*, entre 1832 et 1833, Lamartine apporte un témoignage sur Jérusalem et la terre des juifs qui ne sera pas enseigné dans les écoles françaises sans risquer de déclencher une intifada des banlieues. Sarga Moussa rappelle que « ce récit de voyage, remarquable notamment par ses descriptions de paysages, est un texte capital dans la tradition des grands écrivains voyageurs au Levant, entre l’Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811) de Chateaubriand et le Voyage en Orient (1851) de Nerval. »
« Voilà la Judée, voilà le site de ce peuple dont le destin est d’être proscrit à toutes les époques de son histoire, et à qui les nations ont disputé même cette capitale de ses proscriptions, jetée, comme un nid d’aigle, au sommet de ce groupe de montagnes : et cependant ce peuple portait avec lui la grande idée de l’unité de Dieu, et ce qu’il y avait de vérité dans cette idée élémentaire suffisait pour le séparer des autres peuples, et pour le rendre fier de ses proscriptions, et confiant dans ses doctrines providentielles.
Un tel pays, repeuplé d’une nation neuve et juive, cultivé et arrosé par des mains intelligentes, fécondé par un soleil du tropique, produisant de lui-même toutes les plantes nécessaires ou délicieuses à l’homme, depuis la canne à sucre et la banane jusqu’à la vigne et à l’épi des climats tempérés, jusqu’au cèdre et au sapin des Alpes ; – un tel pays, dis-je, serait encore la terre de promission aujourd’hui, si la Providence lui rendait un peuple, et la politique du repos et de la liberté. »
Lamartine parlait de Judée et de son peuple, le peuple juif. Pas des Palestiniens, car ils n’existaient pas.
Le vicomte François-René de Chateaubriand était un écrivain, un politicien et un diplomate, et l’une des figures culturelles françaises les plus importantes du 19e siècle. Après un long voyage au Moyen-Orient, il arriva à Jérusalem en octobre 1806.
Durant son séjour en 1811, il visita l’église du Saint-Sépulcre qu’il décrivit par la suite dans son livre «Itinéraire de Paris à Jérusalem»*.
Chateaubriand ne parle pas de « Palestine », mais de terre sainte, il ne parle pas de Cisjordanie, mais de Judée, et son récit nous signale une présence juive opprimée sous la domination turque. Il n’y a pas un seul Palestinien, opprimé ou pas, pas d’Etat palestinien, pas de monuments ou d’édifice palestinien, pas de langue palestinienne, de culture palestinienne, de monnaie palestinienne, d’histoire palestinienne, de capitale palestinienne, d’administration et gouvernement palestiniens : rien.
Chateaubriand a été ministre des Affaires étrangères du 28 décembre 1822 au 4 août 1824, et ambassadeur en Suède, en Prusse, au Royaume-Uni, au Vatican, et membre de l’Académie française. Il parlait de la terre des juifs, et ce ne sera pas enseigné dans les écoles françaises pour éviter les émeutes et le rejet total de la culture française déjà détestée par les nouveaux Français.
Gustave Flaubert, un autre écrivain français, parle ainsi de Jérusalem :
« Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman. Les Arméniens maudissent les Grecs, lesquels détestent les Latins, qui excommunient les Coptes. Tout cela est encore plus triste que grotesque. Ça peut bien être plus grotesque que triste.
La vallée de Josaphat semble avoir toujours servi de cimetière à Jérusalem… Les Juifs viennent y mourir des quatre parties du monde ; un étranger leur vend au poids de l’or un peu de terre pour couvrir leur corps dans le champ de leurs aïeux. Les cèdres dont Salomon planta cette vallée, l’ombre du temple dont elle était couverte, le torrent qui la traversait, les cantiques de deuil que David y composa, les lamentations que Jérémie y fit entendre, la rendaient propre à la tristesse et à la paix des tombeaux… Les pierres du cimetière des Juifs se montrent comme un amas de débris au pied de la montagne du Scandale… Faudrait-il s’étonner qu’une terre féconde [royaume de Jérusalem] fût devenue une terre stérile après tant de dévastations ? … A la droite du Bazar, entre le Temple et le pied de la montagne de Sion, nous entrâmes dans le quartier des Juifs. Ceux-ci, fortifiés par leur misère, avaient bravé l’assaut du pacha : ils étaient là tous en guenilles, assis dans la poussière de Sion… et les yeux attachés sur le Temple. [Les Juifs] de la Palestine sont si pauvres qu’ils envoient chaque année faire des quêtes parmi leurs frères en Égypte et en Barbarie ».
Rien sur les Palestiniens, étrange…
Voilà trois grands auteurs français dont je conseille la lecture au consul de France, Monsieur Pierre Cochard, car il est important d’acquérir ne serait-ce qu’un peu de culture générale et historique de la région où l’on est en poste.
Mais si la France voulait être crédible aux yeux du monde, si elle voulait vraiment œuvrer pour la liberté et la paix, elle cesserait d’inciter en coulisse à la haine de l’État juif.
Voici la liste partielle des ONG fortement anti-israéliennes soutenues financièrement par la France :
- CCFD-Terre Solidaire
- Secours Catholique
- Association France Palestine Solidarité (AFPS)
- Ma’an Development Center
- Palestinian Agricultural Relief Committee (PARC)
- Zochrot
- Sadaka-Reut
- Hamoked
- Diakonia
- Betselem
- Shovrim shtika
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