Dans le sillage de son trio magique Mbappé-Cavani-Neymar, le PSG martyrise les défenses adverses et s'enorgueillit de posséder l'attaque la plus prolifique d'Europe.
On l'avait vu venir. C'était sans doute même inéluctable tant la martingale du portefeuille le mieux garni est réputée infaillible. En associant à Cavani Neymar pour 222 millions d'euros et Mbappé dont le prêt aboutira à un transfert à 180 millions d'euros, le PSG s'est assuré sur le papier, cet été, une attaque de rêve. Mais le club de la capitale a trouvé une carburation hors-norme encore plus rapidement qu'on ne pouvait le prédire. Avec 58 buts marqués, Paris toise de très loin ses concurrents européens. Inscrire plus de trois buts par match est une prouesse seulement partagée par Manchester City. Pour une équipe ayant toujours marqué deux fois au minimum, sauf contre Montpellier (0-0), le rythme semble même s'accélérer avec dix buts inscrits en cinq jours face à Anderlecht (5-0) et Angers (5-0).
En championnat, ses 39 réalisations, contre 26 par exemple en 2015-2016 (quand le PSG de Laurent Blanc avait été sacré en mars), mettent déjà Paris sur les bases d'un record historique. Car si Monaco avait atteint la barre des 107 buts la saison dernière, la meilleure performance de l'ère moderne, le record en championnat demeure la propriété du Racing Club de Paris auteur de 118 buts... en 1960. S'ils maintiennent leur rythme actuel, les Parisiens peuvent espérer en marquer plus de 123 !
Des latéraux au diapason
Face à cette avalanche de chiffres, certains seraient peut-être tentés de moquer une supposée friabilité des défenses hexagonales. Mais Paris présente aussi la meilleure attaque de la Ligue des champions avec 17 buts, soit plus de quatre par match ! Mais aussi prolifique que soit la MCN, Cavani (17 buts), Neymar (11) et Mbappé (6) ont inscrit à peine un peu plus de la moitié des buts du vice-champion de France (58 %). Et dans le classement des buteurs parisiens, on trouve notamment en bonne place les latéraux, avec quatre réalisations pour Kurzawa, trois pour Meunier et deux pour Alves. Une confirmation de la philosophie de jeu ultra-offensive mise en place par Emery. « On ne s'est jamais arrêtés de jouer et on a toujours cherché le chemin du but, expliquait Verratti, après le succès à Angers. Il ne faut toutefois pas penser que toutes les rencontres se dérouleront de cette manière. Mais si on joue des matchs sérieux, ça sera toujours plus dur pour les adversaires... » Certains risquent donc encore de repartir avec des valises bien pleines.
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