Le premier ministre Benyamin Netanyahou en rentré en Israël lundi après un voyage au Royaume-Uni marquant le 100e anniversaire de la déclaration Balfour proclamant le soutien de la Grande-Bretagne à l'établissement d'un foyer national juif dans le territoire historique d'Israël.
Après son retour en Israël, Netanyahou a évoqué la récente révélation selon laquelle Tsahal a récupéré les corps de cinq terroristes du Djihad Islamique tués lorsque les forces israéliennes ont détruit un tunnel terroriste dans le sud d'Israël la semaine dernière.
Le tunnel, qui s'étendait de la ville de Khan Younis au sud de la bande de Gaza vers le territoire israélien, a été détruit dans le cadre des efforts de Tsahal pour empêcher les terroristes de maintenir des routes souterraines à la barrière de sécurité de Gaza.
Douze terroristes du Hamas et du Djihad Islamique opérant dans le tunnel au moment de l'explosion ont été tués, et plusieurs autres blessés.
Malgré les demandes du Hamas et du Djihad Islamique pour être autorisés à entrer dans le tunnel pour récupérer les corps de leurs compagnons assassins, Israël a refusé, déclarant qu'il ne permettrait aucune entrée dans le système de tunnels, qui s'étendait jusqu'au territoire israélien.
Lundi, le premier ministre Netanyahou a déclaré qu'Israël continuerait à détenir les corps des cinq terroristes du Djihad Islamique et ne donnerait pas à l'organisation terroriste "quelque chose pour rien", faisant allusion à la demande d'Israël pour le retour de civils et des restes de deux soldats tués retenus par le régime du Hamas à Gaza.
"Nous n'allons pas donner quelque chose pour rien," a dit Netanyahou.
Le groupe terroriste Hamas retient en captivité les corps de deux soldats de Tsahal, Hadar Goldin et Oron Shaoul depuis 2014, exigeant la libération d'un grand nombre de terroristes arabes comme geste de bonne volonté avant même le début de négociations. Trois citoyens israéliens seraient également détenus par le Hamas.
"Le gouvernement a deux objectifs principaux. Le premier est de protéger le pays, et le second est de construire le pays. Nous travaillons sur les deux simultanément. Nous défendons notre pays avec une règle simple : nous attaquons quiconque nous attaque."
"La deuxième (règle) est que nous n'allons pas donner quelque chose pour rien."
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