- L'école privée Nord-Vest de Copenhague a fait l'objet d'une enquête surprise de la part des autorités danoises après que du matériel éducatif exaltant le djihad et encourageant les jeunes à s'y engager a été découvert. Luqman Pedersen, un danois converti à l'islam, a reconnu que l'école souhaitait créer une société musulmane parallèle.
- Deux anciens enseignants de l'école Nord-Vest ont expliqué que les enfants de l'école parlaient des Danois en termes de "eux et nous". A l'occasion d'un concours de poésie, plusieurs élèves ont composé des poèmes ou s'exprimait un vif désir de rouer de coups ces « porcs de danois » et de leur briser les jambes et les mains .
- « J'enseigne la religion, mais je n'ai pas eu le droit d'enseigner le christianisme. C'est un imam itinérant en provenance d'Irak qui a enseigné le christianisme ... Je ne serai pas étonné que certains de mes élèves se soient radicalisés », a déclaré un professeur. Les enseignants ont bien tenté d'alerter les élus et les autorités sur les problèmes dont ils étaient les témoins, mais personne n'a voulu écouter.
Certaines écoles musulmanes au Danemark semblent recruter des enseignants antisémites, traiter de manière inégale les garçons et les filles, pratiquer des châtiments corporels sur les élèves, dispenser une éducation médiocre en général mais apporter un soin particulier à l'enseignement du djihad.
Le Danemark compte 26 écoles musulmanes. Bien que ces établissements soient indépendants du système public d'enseignement, ils sont largement subventionnés par l'État - à l'instar d'autres écoles privées au Danemark -. Ces subventions peuvent jusqu'à 75% de leur budget. La demande d'écoles musulmanes au Danemark a augmenté au cours de la dernière décennie. Près de 5 000 élèves y sont inscrits aujourd'hui, ce qui représente une hausse d'environ 50% depuis 2007 ; (les statistiques ne prennent pas en compte les enfants musulmans qui fréquentent les « écoles coraniques » où l'islam et l'arabe sont enseignés après l'école aux enfants musulmans inscrits dans une école publique. Les écoles coraniques - ainsi que l'a révélée un documentaire de la télévision danoise, « Sharia au Danemark ») - ne sont soumises à aucun contrôle de la part des autorités danoises, municipales ou nationales.
Le ministère de l'éducation enquête aujourd'hui sur sept écoles musulmanes soupçonnées de ne pas respecter les règles imposées aux écoles privées, comme l'obligation de préparer les élèves à leur insertion dans la société danoise, l'enseignement de la démocratie et de l'égalité des sexes. Ces sept établissements représentent plus du quart de l'ensemble des écoles musulmanes. La première école musulmane a ouvert ses portes au Danemark en 1980. La classe politique danoise a mis quarante ans à saisir et à prendre au sérieux les défis que certains de ces établissements posent à la société danoise.
La presse danoise a mis en lumière certains de ces problèmes, cet été :
Ainsi, le directeur de l'école Al Quds de Copenhague, Waleed Houji, a posté sur son compteFacebook des images antisémites du Hamas, une organisation terroriste palestinienne. Un enseignant de cette même école, Naji Dyndgaard, un converti, a mis en ligne sur Facebook des articles antisémites.
Une autre école, Iqra, fait l'objet d'une enquête du ministère de l'éducation nationale, pour non préparation des enfants à leur insertion dans la société danoise. L'ancien chef adjoint de l'école, l'imam Shahid Mehdi, a dirigé un site Web qui expliquait aux musulmans qu'ils ne devaient pas se lier d'amitié avec des non-musulmans. L'école a également expliqué aux ses élèves qu'il leur était interdit d'avoir un petit ami ou une petite amie.
L'école privée Nord-Vest de Copenhague a fait l'objet d'une enquête après qu'une visite surprise ait mis au jour des outils d'enseignement faisant l'apologie du djihad et encourageant les jeunes à en suivre le chemin.
Une enquête est également menée sur la vente des bâtiments scolaires à Ali Laibi Jabbar, en décembre 2016. Jabbar est un des dirigeants de l'association islamique Almuntadar de Malmö, en Suède, laquelle est partie intégrante de la Fondation Imam Ali, patronnée par l'ayatollah iranien Ali al-Sistani, Jabbar prétend qu'il a acheté les bâtiments à des fins d'investissement. Mais début septembre, l'ancien chef de l'école, Luqman Pedersen, un danois converti à l'islam, a reconnu que l'école avait pour ambition de créer une société musulmane parallèle ; il a également expliqué que le nouvel acheteur envisageait de transformer l'ensemble en un centre culturel islamique qui aurait inclut l'école.
Deux anciens professeurs de Nord-Vest, Henriette Baden Hesselmann et Gitte Luttinen Ørnkow, ont expliqué que les élèves de l'école parlent des Danois en termes de "eux et nous". Dans un concours de poésie scolaire en 2008, plusieurs enfants ont composé des poèmes ou s'exprimait le vif désir de rouer de coups ces « porcs de danois », et de leur rompre les jambes et les mains. Ces anciens enseignants ont décrit une culture scolaire faite d'intimidation et de violence, ou le chef de la commission scolaire hurle sur les élèves en arabe et se livre sur eux à des châtiments corporels. Ils ont ajouté que tous leurs élèves ont reconnu être battus à la maison. La haine des juifs fait également partie du décor, comme l'a découvert le professeur de géographie : il a failli renoncer à une leçon concernant Israël en raison de l'hostilité manifestée par les élèves. Un autre enseignant s'est vu intimer l'ordre de ne plus dessiner d'étoiles dans les livres pour féliciter les enfants d'avoir bien réussi, car l'étoile peut être considérée comme une référence à l'étoile de David. Les filles n'étaient pas autorisées à participer à des cours de natation, d'éducation physique ou de musique.
L'un des anciens enseignants a déclaré :
À la suite de ces révélations, plusieurs partis d'opposition danois, y compris les sociaux-démocrates, ont souhaité interdire complètement les écoles musulmanes. Mette Frederiksen, chef du parti social-démocrate, a déclaré :
Le Danemark compte 26 écoles musulmanes. Bien que ces établissements soient indépendants du système public d'enseignement, ils sont largement subventionnés par l'État - à l'instar d'autres écoles privées au Danemark -. Ces subventions peuvent jusqu'à 75% de leur budget. La demande d'écoles musulmanes au Danemark a augmenté au cours de la dernière décennie. Près de 5 000 élèves y sont inscrits aujourd'hui, ce qui représente une hausse d'environ 50% depuis 2007 ; (les statistiques ne prennent pas en compte les enfants musulmans qui fréquentent les « écoles coraniques » où l'islam et l'arabe sont enseignés après l'école aux enfants musulmans inscrits dans une école publique. Les écoles coraniques - ainsi que l'a révélée un documentaire de la télévision danoise, « Sharia au Danemark ») - ne sont soumises à aucun contrôle de la part des autorités danoises, municipales ou nationales.
Le ministère de l'éducation enquête aujourd'hui sur sept écoles musulmanes soupçonnées de ne pas respecter les règles imposées aux écoles privées, comme l'obligation de préparer les élèves à leur insertion dans la société danoise, l'enseignement de la démocratie et de l'égalité des sexes. Ces sept établissements représentent plus du quart de l'ensemble des écoles musulmanes. La première école musulmane a ouvert ses portes au Danemark en 1980. La classe politique danoise a mis quarante ans à saisir et à prendre au sérieux les défis que certains de ces établissements posent à la société danoise.
La presse danoise a mis en lumière certains de ces problèmes, cet été :
Ainsi, le directeur de l'école Al Quds de Copenhague, Waleed Houji, a posté sur son compteFacebook des images antisémites du Hamas, une organisation terroriste palestinienne. Un enseignant de cette même école, Naji Dyndgaard, un converti, a mis en ligne sur Facebook des articles antisémites.
Une autre école, Iqra, fait l'objet d'une enquête du ministère de l'éducation nationale, pour non préparation des enfants à leur insertion dans la société danoise. L'ancien chef adjoint de l'école, l'imam Shahid Mehdi, a dirigé un site Web qui expliquait aux musulmans qu'ils ne devaient pas se lier d'amitié avec des non-musulmans. L'école a également expliqué aux ses élèves qu'il leur était interdit d'avoir un petit ami ou une petite amie.
L'école privée Nord-Vest de Copenhague a fait l'objet d'une enquête après qu'une visite surprise ait mis au jour des outils d'enseignement faisant l'apologie du djihad et encourageant les jeunes à en suivre le chemin.
Une enquête est également menée sur la vente des bâtiments scolaires à Ali Laibi Jabbar, en décembre 2016. Jabbar est un des dirigeants de l'association islamique Almuntadar de Malmö, en Suède, laquelle est partie intégrante de la Fondation Imam Ali, patronnée par l'ayatollah iranien Ali al-Sistani, Jabbar prétend qu'il a acheté les bâtiments à des fins d'investissement. Mais début septembre, l'ancien chef de l'école, Luqman Pedersen, un danois converti à l'islam, a reconnu que l'école avait pour ambition de créer une société musulmane parallèle ; il a également expliqué que le nouvel acheteur envisageait de transformer l'ensemble en un centre culturel islamique qui aurait inclut l'école.
Deux anciens professeurs de Nord-Vest, Henriette Baden Hesselmann et Gitte Luttinen Ørnkow, ont expliqué que les élèves de l'école parlent des Danois en termes de "eux et nous". Dans un concours de poésie scolaire en 2008, plusieurs enfants ont composé des poèmes ou s'exprimait le vif désir de rouer de coups ces « porcs de danois », et de leur rompre les jambes et les mains. Ces anciens enseignants ont décrit une culture scolaire faite d'intimidation et de violence, ou le chef de la commission scolaire hurle sur les élèves en arabe et se livre sur eux à des châtiments corporels. Ils ont ajouté que tous leurs élèves ont reconnu être battus à la maison. La haine des juifs fait également partie du décor, comme l'a découvert le professeur de géographie : il a failli renoncer à une leçon concernant Israël en raison de l'hostilité manifestée par les élèves. Un autre enseignant s'est vu intimer l'ordre de ne plus dessiner d'étoiles dans les livres pour féliciter les enfants d'avoir bien réussi, car l'étoile peut être considérée comme une référence à l'étoile de David. Les filles n'étaient pas autorisées à participer à des cours de natation, d'éducation physique ou de musique.
L'un des anciens enseignants a déclaré :
« Une grande partie de l'enseignement a été censurée. J'enseigne la religion, mais je n'ai pas été autorisé à enseigner le christianisme. C'est un imam venu d'Irak qui a enseigné le christianisme ... Je ne serais pas surpris d'apprendre que certains des garçons que j'ai eu comme élèves se soient radicalisés. »Les enseignants ont bien tenté d'alerter les élus locaux et les autorités administratives sur les problèmes auxquels ils étaient confrontés, mais personne n'a daigné écouter.
À la suite de ces révélations, plusieurs partis d'opposition danois, y compris les sociaux-démocrates, ont souhaité interdire complètement les écoles musulmanes. Mette Frederiksen, chef du parti social-démocrate, a déclaré :
« ... les écoles musulmanes ne sont pas une bonne idée. Il est extrêmement important qu'un enfant vivant au Danemark soit élevé dans une culture danoise et s'imprègne de la vie quotidienne danoise. Quelle que soit la façon dont on considère le problème, une école privée islamique ne fait pas partie de la culture majoritaire au Danemark ... Je n'aime pas non plus les traitements inégalitaires à l'école et encore moins ces discours de haine à l'encontre de notre minorité juive. A l'évidence, il existe au Danemark des sociétés parallèles. »Le gouvernement se montre toutefois très réservé ; certains expliquent que la fermeture des écoles musulmanes pourrait se révéler inconstitutionnelle et contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.
Mette Frederiksen, chef du parti social-démocrate danois, a déclaré : « Il est extrêmement important qu'un enfant vivant au Danemark soit élevé dans une culture danoise et s'imprègne de la vie quotidienne danoise... une école privée islamique ne fait pas partie de la culture majoritaire au Danemark ... Je n'aime pas non plus les traitements inégalitaires à l'école et encore moins ces discours de haine à l'encontre de notre minorité juive. (Image source: News Oresund/Flickr)
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Judith Bergman est éditorialiste, avocate et analyste politique.
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